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I'd rather die than live to rust on the ground ♔ Ozo

Mer 2 Mar 2016 - 23:41
Ozo

Ozo Svensson

feat Aomine Daiki | Kuroko no Basuke

Caractère

Ozo

Histoire



Il aurait pu naître ailleurs. A une autre époque.
Etre quelqu'un d'autre qu'un gamin sans identité officielle. Autre chose qu'un petit vaurien riant de sa misère.
Mais comme tout un chacun, Ozo n’a pas choisi ; il est né, point.
Tout ce que lui a retenu, c’est que personne n’était là pour s’en soucier.



… Année 2128 ; Lagos (Nigeria)
Ozo, 5 ans

Il était assis à même la terre, ses petits bras maintenant ses maigres jambes contre son torse aux côtes saillantes, adossé à un mur de métal rongé par la rouille. Un simple gosse, au regard morne et aux joues creusées. Son débardeur recouvert de crasse était sans doute blanc, à l’origine. Il n’en savait trop rien, c’était de la récupération. Comme tout le reste.
Devant lui, le monde se bousculait : les gens allaient, venaient, parlaient fort. Et parfois, ils le frôlaient de leur long pagne. Mais personne ne faisait attention à lui, tout comme lui ne se préoccupait pas d’eux. Parce qu’ici, s’il fallait s’inquiéter de tous les enfants laissés pour compte, le stress nous ferait vieillir bien vite. Après tout, Ozo n’était qu’un parmi tant d’autres. Et de son côté, il était beaucoup trop tiraillé par son estomac douloureux pour se concentrer sur quoi que ce soit d’autre.

Ainsi allait la vie, dans les bidonvilles de Lagos. Les bas-côtés étaient invisibles derrière la foule dense, et pour ceux qui prenaient part à ce flux, ils risquaient de marcher sur quelqu’un ou de se faire marcher dessus à chaque pas. Les habitants étaient si nombreux qu’ils se coupaient plus ou moins volontairement des inconnus.  Dans un monde pareil, qu’est-ce qu’un enfant que même l’Etat ne reconnaissait pas pouvait espérer ? Il était obligé de voler sa nourriture et de fouiller les tas de détritus pour couvrir son corps. C’était un miracle qu’un marchand d’humains n’ait pas encore mis la main sur lui : en tant que jeune sans papier, il ferait un bon produit. Le marché noir, ce n’était pas un sort enviable. Il préférait encore mourir de faim.

« Hé, toi ! Tu m’écoutes ? C’est à toi que je parle gamin ! »

Ozo ne réalisa pas tout de suite que c’était à lui qu’on s’adressait. Il n’avait pas l’habitude. Le petit leva la tête vers l’inconnu ; c’était un garçon plus âgé que lui, la quinzaine peut-être. En constatant qu’il avait réussi à capter son attention, l’adolescent haussa un sourcil.

« Eh ben, t’es un peu dur de la feuille. »

Il s’accroupit en face de lui, et Ozo remarqua non seulement qu’il semblait en bonne forme, mais qu’en plus ses vêtements étaient propres. Immédiatement, il l’envia. C’était aussi inutile qu’idiot, ça montrait juste que son vis-à-vis avait trouvé un bon moyen de survie. Mais quand on est rongé par la faim, on devient facilement jaloux de ce qu’ont les autres. On maudit ce que l’on n’a pas.
L’enfant sentit son aîné le jauger du regard. Il continua de le fixer sans parler, de plus en plus irrité. Qu’est-ce qu’il lui voulait, à la fin ?

« Tu m’as l’air plutôt en forme. Et vu comment tu me regardes, t’as la niaque. »
Ce bilan balancé le plus banalement du monde, son interlocuteur se releva.
« Ça te dit, un petit repas ? J’suis sûr que t’as rien avalé depuis plusieurs jours. »
Bingo. En fait, c’était tellement vrai que même si ce jeune homme était plutôt suspect, Ozo ne put s’empêcher de tendre une oreille attentive. Cela fit sourire l’inconnu.
« Suis-moi. »
Sans attendre de réponse, il se mit en route. L’orphelin resta immobile quelques secondes à le regarder, en se demandant comment cette personne pouvait être aussi certaine qu’il allait suivre. Puis sans plus réfléchir, il se leva et le rejoint en courant.



… Année 2131 ; Lagos (Nigeria)
Ozo, 8 ans

Le métro venait d’arriver à quai. Ozo se plaça à côté de la porte et attendit que les gens sortent, avant de s’engouffrer dedans. Puis tout en allant s’asseoir, il étudia discrètement les passagers, sa capuche bien remontée pour le camoufler.
Un arrêt. Deux arrêts. Le brun attendit patiemment, observant tous ceux qui montaient. Rapidement, toutes les places assises furent prises ; il n’y avait pas d’autre choix que de rester debout. Les usagers étaient légèrement serrés, mais on pouvait encore circuler sans trop de difficulté.
C’était le bon moment pour frapper.
Un peu avant que le métro ne se stoppe, il se leva précipitamment et se dépêcha de sortir, feignant avoir oublié qu’il devait descendre là. Il choisissait soigneusement ses cibles, bousculait mais s’excusait aussi tôt pour ne pas éveiller les soupçons. Pendant ce temps, ses mains s’activaient efficacement.

Quand Ozo sortit du wagon, le signal d’alarme cessa. Il entendit un cri indigné, une femme hurlant qu’on le rattrape, mais c’était trop tard : les portes se refermèrent, et le métro repartit. Il le regarda en souriant, fier de lui, puis se rendit aux toilettes de la gare.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il y avait rendez-vous. Avec ses camarades voleurs.

« Oh, Ozo ! Alors, la pêche a été bonne ? »
Celui qui venait de l’accueillir s’appelait Amadi. C’est lui qui l’avait recruté, trois ans plus tôt.
« Plutôt, oui. » Répondit le jeune chapardeur, tout en lui tapant dans la main. « Regardes ça. » Il déballa son butin : trois porte-monnaie, assez épais. Le visage de son supérieur s’éclaira.
« La vache ! » Comme un gamin devant son cadeau de Noël, il les ouvrit en riant et se mit à compter les billets à une vitesse impressionnante. Quand il eut fini, il lui en tendit quelques-uns. « Tiens, ta part. »

Ozo prit les billets en le remerciant. Il se forçait à agir naturellement, pour ne pas se trahir. Parce que ce jour-là, il avait commis l’un des tabous de leur bande organisée : il s’était servi dans les porte-monnaie avant de les remettre à son responsable. L’appât du gain lui était monté à la tête, et il avait craqué. Si quelqu’un l’apprenait c’en était fini de lui.
Par chance, Amadi lui tapota l’épaule et ils discutèrent comme d’habitude. Quand ils se séparèrent, le garçon ne put retenir un soupir de soulagement. Il sortit son butin de sa poche, le recompta attentivement, et sourit à pleine dents. Avec ça, remplir son estomac ne serait plus un problème pendant un moment. Appartenir au groupe de voleurs avait ses avantages, certes : ils avaient droit à un lit, dans les sous-sols de la ville, et à un petit pourcentage sur ce qu’ils rapportaient. Mais Ozo savait aussi que les pions n’étaient franchement pas si bien lotis. Ils dormaient tous ensemble, sur de vieux matelas, pas loin d’un tuyau de canalisation si vieux qu’il fuyait. Pour tirer son épingle du jeu, il fallait grimper les échelons. Son projet était de quitter le groupe, s’il n’atteignait pas au moins le rang de chef de district.

Vivre à l’aise était sa seule ambition. Pour ça, être dans l’illégalité ne le dérangeait pas. Il n’y avait de toute façon pas assez d’emplois pour tous les habitants, dans la ville la plus peuplée au monde.
Cependant, il commit une erreur : il laissa son euphorie et l’adrénaline lui monter à la tête.

A son vol suivant, Ozo ne put s’empêcher de retenter l’expérience. Ce n'est pas si dur, se disait-il. Si je ne prends pas une grosse somme, ils ne remarqueront rien. Sur le fond il n’avait pas tort. D'ailleurs, encore une fois son rendez-vous avec Amadi se passa bien.
Et comme on le dit si bien, jamais deux sans trois n’est-ce pas ?
Le souci, c’est qu’il ne s’arrêta pas à trois. De ces détournements, l’enfant fit une mauvaise habitude. Puis de fil en aiguille il gagna en confiance, jusqu’à se laisser aveugler par celle-ci. Jusqu’à se faire avoir à son propre jeu. Un jour il eut les yeux plus gros que la poche, ne fut pas assez discret, et se fit choper.

Ils le laissèrent recouvert de sang dans une ruelle, sa conscience vacillant dangereusement. De ce qu’Ozo comprit, ils le considéraient comme mort. Vrai que sa survie tient à pas grand-chose : son mental d’acier encore intact, et le hasard. S’il ne s’était pas raccroché à la vie comme un beau diable, ne s’était pas traîné jusqu’à la rue la plus proche pour attraper un passant par la cheville, que ce passant n’avait pas été assez compatissant pour l’aider, alors il y serait sans doute resté.



… Année 2134 ; Lagos (Nigeria)
Ozo, 11 ans

Sa situation avait empiré.
Après le règlement de comptes, Ozo s’était retrouvé seul, sans le sou et blessé. Mais plus que jamais, il était décidé à s’accrocher. Il n’était pas mort dans cette ruelle, c’était certainement pas pour mourir comme un chien galeux derrière. Le brun avait donc décidé de ne pas lésiner sur les moyens ; après les vols vinrent les attaques à main armée, le trafic d’armes et d’autres activités peu recommandables. A chaque fois il était au plus bas de l’échelle, mais pour le moment ce n’était pas le plus important.
Ozo était devenu un bandit miniature, qui n’hésite pas à blesser les autres lorsqu’ils le gênent ou le mettent en danger. Même face aux adultes, il ne reculait jamais. Il bravait le danger comme une bête acculée se retourne contre son prédateur.

Il s’enfonça dans cette spirale infernale pendant trois ans. Finalement, un conflit entre rivaux laissa son groupe de dealers d’armes très affaibli. L’orphelin pensa tout naturellement à les quitter, car la sécurité des membres n’était plus assurée. Vers quoi allait-il se tourner, maintenant ? C’était à méditer. En tout cas, rien de calme. Il avait trop pris goût au bruit des détonations et aux combats réguliers. Quelque part en lui, commençaient à naître de sombres désirs. Le sang appelle le sang.
Il aurait sans doute suivi la voie de la destruction, si à cette époque, une nouvelle porte n’était pas apparue.



… Année 2015 ; Pallatine
Ozo, 19 ans

Quand on y pense, Ozo a toujours de la chance dans son malheur. Un voleur pour lui donner de quoi survivre, un gentil passant pour l’aider, un transfert complètement inattendu vers Pallatine. On pourrait presque parler de salut : depuis qu’il est arrivé, il s’est beaucoup apaisé et a appris beaucoup de choses, notamment à ne plus tremper dans n’importe quoi.
Et maintenant, le voilà non seulement fils adoptif du directeur, mais aussi chef d’une équipe de sécurité à l’Institut. Il n’a plus à se préoccuper ni de son rang, ni de son ventre – sauf à la limite pour se demander ce qu’il y aura à la carte. Certes peu de personne ont une bonne opinion de lui, mais le jeune homme trouve cela mille fois plus reposant que l’hostilité qu’il a connu à Lagos. En plus, on lui a donné de quoi s’amuser un peu (des informations classées secret confidentiel) et pour la première fois, il a rencontré des personnes pour lesquelles il ressent une réelle affection. Que demande le peuple, donc ?

Ah, je sais. Vous aimeriez savoir, n’est-ce pas ? Avouez, ça vous vous intrigue. Plus même, ça vous tracasse. Ça vous démange comme un bouton de moustique coincé à un endroit qu’on ne peut pas atteindre avec nos ongles. Pourquoi le grand patron de l’Institut, autant dire l’une des personnes les plus influentes mais aussi les plus secrètes de la ville, l’a inscrit sur son livret de famille ? Ce vaurien destiné à mourir jeune dans d’atroces conditions ?
J’adorerais vous en dire plus… Mais il se trouve que je n’ai plus assez d’encre. Quel dommage, vraiment.

Cependant, vous laisser sans un indice serait sadique. Notez donc ceci : Ozo lui-même ne réalise pas à quel point ce nœud de secrets est complexe. Comment ça, ce n’est pas très utile ? Roh, j’ai jamais dit que mon indice le serait. A vous de vous démener, maintenant.

Oh et n’oubliez pas ! Il y a tout de même une leçon à retenir de cette histoire :
La chance sourit aux audacieux.



.... Je suis une pauvre nageuse débutante qui ne sait pas quoi écrire si on ne lui donne pas d'indication. /BUS/
Ok je vais être un peu sérieuse XD Donc mon surnom c'est Bunny, je peux me vanter de 22 balais IRL & je suis étudiante. Quoi d'autre... J'ai découvert ce forum par partenariat (Seung luv ♥), j'ai craqué sur Ozo et je me suis inscrite alors que je devrais être un peu sérieuse et limiter mon activité rpesque. Mais chut.
Oh et ma fiche risque de prendre un peu de temps, parce que mes épreuves de BTS approchent à grands pas :/ Je vous tiendrai au courant.
Sur ce, tournée générale de champomy et de cookies ! Servez-vous \o/

Mer 2 Mar 2016 - 23:47
LAS VEGAS. Youpi
J'aime ce perso et ses secrets et j'ai trop envie de lire le caractère mais je suis tellement claqué que j'arriverais pas à l'apprécier c'est injuste (je barre beaucoup de choses dans ce message).
Je ne sais même pas si ça vaut encore la peine de te dire bienvenue après tout ce temps passé ensemble mais voilà, bienvenue. Malicieux
Mer 2 Mar 2016 - 23:54
Bienvenue officiellement. Cœur Tu as bien choisi ton prédéfini, tous tes liens tentés et un secret en prime, tu as du goût. I love you
Encore une fois, un prédéfini de Seung Joo, et encore une fois une personne ramenée grâce à Seung Joo, cette fille fait tout, donc je te laisse entre ses mains. I love you
Jeu 3 Mar 2016 - 0:05
Je sens que ce personnage sera un bon divertissement héhé. /pan
J'ai vraiment hâte de voir ce que tu feras de son histoire, le caractère est magnifique. :)

Bienvenue ! :D
Jeu 3 Mar 2016 - 9:56
Seug : YEAH WHENEVER U WANT BABE What a Face

T'inquiète il est même pas fini le caractère XDDD & le bienvenue fait quand même plaisir, merci >w< -hughughug-
En vrai le theme song d'Ozo c'est celui de Pretty Little Liars je crois -vlan-

Naga : merciiiii ! ♥
Mwahaha, elle a un don pour les prédefs alors :'D

Thomas : merci x2, contente que le caractère plaise ;w; ♥
Jeu 3 Mar 2016 - 10:37
*lui lance des cookies* bienvenuuuue Héros
Jeu 3 Mar 2016 - 17:10
-attrape les cookies et les dévore owo-
Merciiiii ! ♥

(j'annonce au passage que le cara' est bouclé normalement) (normalement ;w;) (plus que l'histoiiiire, que je posterai petit à petit, so stay tuned :3)
Jeu 3 Mar 2016 - 17:13
D'où tu nous tiens en haleine comme ça toi ? Brille Tombe Bave

Cœur
Jeu 3 Mar 2016 - 17:41
JE
j'attendais tellement que tu postes ta fiche pour te spammer mais finalement tu postes sur la mienne avant moi, je. suis PERPLEXE
BIENVENUE OFFICIELLEMENT ??
LE CARACTERE EST TROP COOL ???
J'AI HATE AUSSI DE RP AVEC TOI ????
iuetjcrhkgnemosrldjkw,.
♥♥♥
(je suis très constructive quand je m'exprime oui)
Jeu 3 Mar 2016 - 19:54
Thomas : mais c'est pour vous montrer que je vous apprécie voyons :c /bus/

Sara :
MERCI CHOU ♥
CONTENTE QUE LE CARACTÈRE TE PLAISE QwQ
ME TOO. ** Viens on va faire de beaux bébés /BUS/
Luvluvluv ♥
Lun 7 Mar 2016 - 11:25
CET OZO MON DIEU. Et tu as fini cela à plus de trois heures du matin, RESPECT.
Le caractère est parfaitement développé et ton histoire rend vraiment vivant tout son passé, c'est juste merveilleux. Tombe  N'ose pas dire que c'est naze ou je te tape. Ö  Franchement, c'était passionnant.
Et maintenant tu files demander un rp à Sara pour qu'on vous shippe, merci bien.  Malicieux


Ozo Svensson

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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