Adrian Țepeș
Caractère
Histoire
« Le destin est parfois étrange, souvent obscure, jamais clairement compréhensible. On sait qu’on marche sur un chemin, mais on ne sait pas vraiment lequel. On sait qu’il y a quelque chose au bout, mais on ne sait pas vraiment quoi. Et pourtant on continue à avancer, tu continues à avancer. Du premier jour de ton existence, jusqu’au dernier, tu ne pourras t’échapper au destin que l’on t’a écrit. Qu’il soit glorieux ou misérable, brillant comme des pièces d’or ou rouge comme une traînée de sang, tu es obligé de l’accepter. ». Telles sont les dernières paroles prononcées par ta mère, ou plutôt écrites sur une lettre à ton attention. Tu te souviens encore de l’odeur du papier. C’était le parfum de ta mère, un mélange de fleurs et de vanille. Et puis il y avait cette écriture noire et tremblotante qui lui correspondait si bien. Elle était un coquelicot poussant entre deux pavés dans une rue fréquentée. Elle était une erreur dans un monde qui ne voulait pas d’elle. Elle a été arrachée, blessée, meurtrie, et ne s’en ai jamais relevé. Le destin ne l’avait pas épargné non plus. A 25 ans, elle avait fui la Roumanie de ses ancêtres envahie par une Russie conquérante, pour se réfugier à Sofia, capitale de la Bulgarie. Loin du faste qu’elle avait connu avant, elle devint employé dans un palace de la ville, un de ceux où elle aurait pu descendre étant jeune. Et c’est ainsi qu’elle le rencontra, ton père, celui qui fut l’amour de sa vie, son coup de foudre, et son destructeur. Il lui a tout pris, son cœur, son âme, son corps, même son enfant, mais elle n’a jamais dit non … car elle l’aimait.
Ton père était un de ces hommes d’affaires qui sont toujours en voyage. Ils ne se posent dans une ville que pour conclure une affaire, et dès qu’elle est réglée, ils s’en vont pour en achever une autre. Tu ne te souviens pas très bien de lui. Ou plutôt tu ne veux pas trop t’en souvenir. Tu refuses de garder la moindre trace, il a participé à ta création et c’est la seule chose positive qu’il a fait de sa vie. Tu as refusé de porter le même nom de famille que lui, dans ton esprit tu es un roumain né et élevé en Bulgarie, un descendant du grand Vlad l’Empaleur, pas le fils d’un anglais. Tu détestes ce père qui a abandonné ta mère avant même que tu naisses. Tu détestes ce père pour avoir à moitié rejeté ta mère alors qu’elle s’était déplacé jusqu’en Angleterre pour le retrouver. Tu détestes ce père qui t’as frappé pendant des années dès l’âge de cinq ans, qui t’as enfermé dans un placard sans boire ni manger des nuits entières, qui t’as empêché de vivre comme tous les enfants de ton âge. Cet homme, tu le hais du plus profond de ton âme. Il n’a été qu’une source de malheur à partir du moment où il est entré dans ta vie. Il a voulu te briser, te détruire, te faire disparaître, toi qui n’était qu’une « erreur ». Tu n’aurais jamais dû venir au monde, ta mère n’était qu’une rencontre parmi tant d’autres, une femme parmi d’autres femmes croisées dans d’autres villes du monde. Mais elle avait osé le retrouver. Et lui n’avait pas voulu lui dire non, il a testé jusqu’où pouvait aller ce coup de foudre. Et quand elle est morte il n’a pas eu de chagrin. Oh certes il a eu une moue triste, mais comparable à un gamin qui vient de casser son jouet.
Il a continué à te torturer pendant un an. Car c’est l’année suivante, alors que tu n’as que huit ans, que ta vie changea enfin. Ton père mourut. Comment cela t’importait peu. Le destin t’avait finalement entendu, c’est tout ce qui comptait. Tu passas les années suivantes dans un foyer pour orphelin puis dans des familles d’accueil. Beaucoup de familles. Ces années de souffrance t’avaient poussé à ne plus faire confiance aux adultes. Tu n’aimes pas trop parler de cette partie de ta vie. Enfin tu n’aimes pas parler de ta vie de manière générale, mais cette partie tu la rejette encore plus. Comme si tu cachais quelque chose. Un autre mystère à ajouter à une liste déjà bien longue. Le jour de ton dix-huitième anniversaire, tu t’es décidé à prendre ta vie en main. Fini les hésitations, les difficultés, les doutes et les angoisses. Tu voulais découvrir le monde, le connaître pour mieux éliminer les pourritures dans le genre de ton père. Alors tu t’es engagé comme tueur à gage. Au début tu n’avais pas beaucoup de contrat, tu maîtrisais mal tes armes, mais au fil des rencontres et des cadavres tu devenais meilleur. C’est au cours d’une escapade en Extrême-Orient que tu disparus, atterrissant à ton réveil à Pallatine. Tu avais vingt ans, et une véritable nouvelle vie s’offrait à toi. Enfin … tu n’as pas vraiment changé de vie. Tueur à gage est toujours ton job, et selon toi tu es le meilleur dans le milieu. En trois ans tu as eu le temps d’établir un certain réseau et ceux qui ont besoin de tes services savent qu’il suffit de chercher le lapin blanc pour te trouver.
Coucou. T'es mignon(ne) tu me passes ton numéro ? #AVION#
J'utilise le plus souvent Nutty comme pseudo et j'ai été ramené (presque) de force par Chester ici (mais je lui dis merci pour mon vava), et ça fait longtemps que je fais du RP. Euh sinon j'aime bien faire mon tsundere ... voilà voilà ... MANGEZ DES POMMES !
*disparaît en tirant la chasse des toilettes*