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La fille du comique...ou pas [Arial Melborn]

Dim 2 Avr 2017 - 21:59
Arial

Arial Melborn

feat Weiss Schnee | RWBY

Caractère

La chose la plus importante à dire concernant cette jeune femme est qu’elle déteste au plus haut point son prénom. Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de son crétin de père pour le lui donner ? Ah, il aurait dû écouter sa femme celui-là. Ariel. Ça sonne mieux quand même. C’est pourquoi, les allusions faites sur son nom la mettent vraiment en pétard. Restez loin d’elle dans ces périodes.

Il faut savoir qu’elle apprécie le travail en groupe. L’armée lui a appris à ne pas compter que sur elle. Il paraissait donc évident quelle rejoigne la Section Sécurité de l’Institut. Sa discipline et son esprit d’équipe lui ont permis de s’intégrer assez facilement auprès des anciens membres. Elle les respecte tous et espère sincèrement que ce sentiment est réciproque. Mais elle ne se repose pas sur ses lauriers. Elle souhaite montrer ce dont elle est capable mais sans pour autant en oublier le règlement. Sans règles, les choses peuvent rapidement tourner à la catastrophe. Cependant, elle est tout à fait conscience que si un ordre lui parait enfreindre sa vision de la justice, elle n’hésitera pas à hausser la voix.

Parce que oui, Arial a un sens de la justice très développé. Elle n’apprécie pas particulièrement quand les plus faibles sont pris pour cible par les plus forts.  Et, à moins que les premiers soient en tort, elle se battra toujours pour les protéger. Mais l’hésitation peut toujours surgir quand on s’attend le moins. Parfois au plus mauvais moment. Alors, il se peut qu’elle agisse sur des coups de tête. C’est ça façon à elle de vivre. La passion l’emporte vite sur la réflexion. Arial sait qu’elle doit  tempérer ses ardeurs, mais ce n’est pas évident.

Un de ses traits de caractères majeurs reste l’honnêteté. Arial ne se préoccupe pas le moins du monde de la bienséance. Si elle a un avis sur quelqu’un ou quelque chose, elle l’exprimera. En particulier quand il s’agit de personne. La jeune femme ne se cache pas derrière des faux semblants, ni de moyens détournés. Elle vous regardera droit dans les yeux et vous l’annoncera. Dans certains cas, l’utilisation d’un langage très fleuri pourra vous étonner.
Sinon, avec les gens qu’elle apprécie, elle aura un petit mot gentil. C’est aussi une grande amatrice d’humour. Enfin, il y a un minimum quand même. Les blagues doivent avoir un minimum de sens et être bien tournées. Elle-même s’essaye au jeu dans certaines circonstances, pour le plus grand plaisir de ses camarades. Il eut aussi lui arriver de faire quelques farces à ses amis. Mais cela reste assez rare.

Malgré tout, derrière cette joie de vivre affichée, derrière son sourire serein, se cache un passé qu’elle souhaite cacher. Tuer son propre père a été très dur pour elle. Surtout après avoir su que cela aurait été inutile. Elle ne parle donc pas de cela avec son entourage. De même, le fait d’apprendre qu’il existe un Locke Melborn à Pallatine l’angoisse au plus haut point. Elle ne souhaite pas se révéler à lui. Peut-être par peur d’être rejeté ? Peut-être par honte de devoir affronter le regard d’un être aimé qu’elle a tué par erreur ?

Arial

Âge: 26 ans
Naissance: 25/12/2032
Départ: 24/12/2057
Présence en ville: 1 an
Nationalité: Américaine
Métier: Agent de sécurité
Statut civil: Célibataire

Groupe: Institut Svensson
Section: Section Sécurité
Rang: membre de brigade
Nom de code: Dextre

Taille: 1.75
Corpulence: Corps plutôt fin mais athlétique
Cheveux: Blanc
Yeux: Bleu
Autres: Quelques cicatrices dont une sur l'oeil droit

Histoire

Le passé. Cette chose qui nous construit. Qui fait de nous ce que nous sommes. Et, plus nous avançons, plus il grandit. Mais plus nous vieillissons, plus ils s’estompent. Les seules ancres qui nous relient à lui sont les souvenirs. Mais je ne veux pas oublier. Je veux me rappeler de ma vie d’avant. Ma vie est une histoire simple. Loin des grands romans que l’on peut écrire. De plus, je ne l’écrit pas pour les autres. Cette histoire, je la rédige pour moi et moi seule. Pour me rappeler qui j’ai été. Pour me rappeler qui je suis. Pour comprendre ce que je reviendrais. Si quelqu’un trouve ses quelques mots, passez votre chemin. Cette histoire ne vous intéressera pas.

Mes parents étaient tous deux scientifique. Ma mère était une biologiste. Elle avait une grande préférence pour tout ce qui touchait à l’évolution du génome humain et animal. Mais sa curiosité n’était pas destructrice. Elle était prête à aller jusqu’au bout de ses capacités pour en apprendre toujours plus. Mais sa façon de penser l’empêchait de faire de la vraie manipulation. Jamais elle ne s’abaissa  faire des expériences sur des êtres vivants. Selon elle, la vie était trop précieuse pour que des scientifiques la gâchent à vouloir modifier leur environnement. Cette attitude ne lui valut que des postes de petite envergure dans des centres de laboratoire. Mais elle ne s’en offusqua jamais. A l’opposée, son père était un homme très reconnu dans son milieu. Lui n’avait pas peur d’avancer. En même temps, pour faire ingénieur en nucléaire, il ne fallait pas avoir trop mal aux yeux. Son travail fut plusieurs fois récompensé par des prix diverses. Mais, ce que peu de gens savait, c’est qu’il avait une véritable passion. Un hobby assez hors du commun. Il recherchait l’existence de voyage temporel. Cela aurait pu paraitre surprenant. Mais quand il m’en parlait, j’avais des étoiles plein les yeux. Je voulais moi aussi en savoir plus. Nombre des histoires qu’il me racontait le soir était d’ailleurs sur ce thème. Et un jour, il me donna une lettre. Il me dit que si un jour je devais croiser un lui d’une autre dimension ou d’une autre ligne temporelle, je devais lui donner. Quand j’étais jeune, je croyais que ce moment arriverai. Mais, en vieillissant, je pensais que c’était pur folie. Cependant, je n’ai jamais jeté cette lettre. Elle m’accompagne encore aujourd’hui. D’une certaine façon, elle me rappelle le père que j’ai tant aimé. Mes parents ont toujours été là pour moi durant toute mon enfance. Malgré leurs horaires parfois décalé, ils faisaient toujours en sorte que je les aperçois rapidement le matin, avant de partir à l’école. Et puis, il y avait ces merveilleuses vacances que l’on passait dans la région des Grands Lacs. Mamie Melborn avait sa maison là-bas, rempli, on ne sait comment par des montagnes de sucreries et de chocolat.

On peut donc dire que j’ai eu une enfance heureuse. L’école a été, sans être un véritable plaisir, une réussite pour moi. Et pourtant, plus je grandissais, moins je comprenais pourquoi on me félicitait. Je fus loin d’être la meilleure. Mes notes étaient correctes et sans plus. Mais pour mes parents, le plus important était que je sois contente de moi. Bon, ils durent plusieurs fois me recadre un peu. Parce que avouons-le, c’est plus sympa de faire les quatre-cents coups entre amis que de bosser. Mais bon, j’avais bien saisi l’importance des études dans la vie et je me pliais à cette règle. Concernant mes relations avec les autres enfants et adolescents, ce fut un peu plus complexe. Je ne me suis pas fait beaucoup de vrais amis à l’école. Mon caractère impétueux et mon honnêteté avaient souvent comme conséquence de blesser les autres. Je voyais donc des enfants que j’appréciais s’éloigner de moi. J’étais en partie triste. Il est dur de se dire que le sentiment d’amitié n’est pas forcément réciproques. Encore aujourd’hui j’ai du mal à le comprendre vraiment. J’ai essayé de me remettre en cause. Mais ce n’est pas évident de se remettre en cause. Cela ne s’est pas forcément arranger en grandissant. Pour changer, il faut le vouloir vraiment. Je me suis demandé si les autres méritaient que je change. Mais je n’ai pas la réponse à cette question. Enfin, tout ça pour dire que je me suis d’autant plus rapproché de ceux qui sont restés près de moi. Malgré les changements d’école, les déménagements, j’ai gardé le contact avec ceux que je considérais être mes amis.
Au fur et à mesure que j’étudiais, j’envisageais de partir sur des études scientifiques. Non pas que je veuille faire le même travail que mes parents. Je ne voulais vraiment pas leur ressembler. Mais j’avais une certaine affinité avec la chimie. Les mélanges de produit, les précipités, la distillation. Mo dieu ça c’était génial.

Et puis, notre vie changea du jour au lendemain. Printemps 2047, un matin d’avril, toutes les chaines télé américaines annoncèrent le début de la guerre avec la Russie. En quelques heures, près des deux tiers de la planète ont déjà pris parti pour l’un des deux camps. Commence alors le sempiternel refrain idéologique du genre : « L’Amérique l’emportera à coup sûr ! », « Rejoignez notre armée pour protéger les civile » et le fameux : « Nous sommes les victimes de cette guerre. ». Selon les chaines d’informations, le conflit aurait été déclenché suite à l’entrée de navires russes dans les eaux territoriales d’Hawaï. Un genre de remake de Pearl Harbor. Sauf que, à la place du soleil rouge, c’est un simple drapeau tricolore. L’ennemi est un ennemi, quel qu’il soit.
Dans un premier temps, aucun des deux camps ne bougea. Ils donnaient l’impression d’attendre un premier mouvement de leur adversaire. Chacun d’eux mis à profit cette période pour améliorer son armement.  Alors je continuais à vivre ma vie normalement. Enfin, aussi normalement que lorsqu’une guerre éclate. Nombre de mes connaissances se demandaient s’ils allaient rejoindre l’armée. Certains s’engagèrent sans attendre, assuré d’avoir la justice de leur côté. Personnellement, je choisis d’attendre avant de me jeter tête la première dans ce conflit. Mais un évènement changea tout.

En juin 2050, un agent des forces spéciales débarqua à la maison. Il nous ordonna de répondre à toutes ses questions. Ces dernières concernaient surtout mon père et son travail. Mais il fut rapidement clair que nos réponses ne lui plaisaient pas. Et pourtant, nous étions honnêtes avec lui. Après plusieurs jours d’interrogatoire, ma mère osa demander pourquoi les forces spéciales s’intéressaient à son mari. La réponse tomba nette comme un couperet. Monsieur Melborn avait quitté les États-Unis et avait rejoint la Russie avec certains de ses collègues. Ce qui faisait de lui, de façons tout à fait officielles, un traitre à la nation. Je ne sais pas vraiment ce que ressenti ma mère. Mais, pour ma part, je ne ressentis qu’un coup de couteau planté dans mon dos. Je ne réussissais pas à envisager un tel changement chez mon père. Pourquoi avait-il fait une chose pareille ? Le pire étant que bientôt, tout le quartier fut au courant de la nouvelle. Les rumeurs circulent rapidement. Alors bien sûr, ma mère et moi furent en quelques sortes ostracisées. Les gens nous associèrent de facto à mon père et à sa trahison. Au lycée, les autres élèves m’évitaient voire tentaient de m’humilier en public. Dommage pour eux. Je savais me défendre. Certains d’entre eux finirent avec quelques bleus ou le nez en sang. Moi aussi pour l’occasion. De plus, je fus renvoyé de mon lycée pour mes actes de violence. Je passais presque six mois alors chez moi. A tourner en rond. Me demandant perpétuellement ce que je pouvais faire. Non ! Ce que je devais faire pour arranger les choses. Car ma mère souffrait elle aussi de cette image de trahison.
Lors de mon anniversaire, elle m’annonça qu’elle voulait rejoindre sa famille dans le Dakota du Nord. Elle me promit aussi que là-bas, je pourrais reprendre mes études calmement sans craindre les autres élèves. Mais j’avais déjà ma décision. Pendant deux semaines, je l’aidais à préparer notre départ. Mais, le jour J, je lui annonçais mon souhait de m’engager. Nous nous disputèrent pendant des heures et des heures. Ma mère disait que c’était trop dangereux, que je ne serais pas facilement accepté à cause de la trahison de mon père et d’autres arguments qui voulaient clairement me faire changer d’avis. Mais, tout comme moi, elle savait qu’elle n’avait plus de prise sur moi. J’avais atteint la majorité. J’étais libre de faire ce que je voulais. Je la laissais donc rejoindre sa famille tandis que je m’inscrivais sur les listes d’enrôlement.

Ainsi commença une année entière de formation. Je fus envoyé dans un camp militaire dans les Rocheuses. Je rejoignis les recrues du sergent-instructeur Miller. Mais contrairement à ce que je pouvais penser, il ne tint pas compte de mon statut de « fille de traitre ». Ou en tout cas, il n’e laissa rien paraitre. Sachant que les autres n’avaient aucune idée de qui j’étais, je pus me faire une place assez facilement dans le groupe. Les entrainements étaient durs. Comme tous mes compagnons, je souffrais le martyr à la fin de la journée. Mais, rapidement, nous nous entraidâmes. Nous vîmes nos corps se développer. Nous gagnâmes en endurance. À côté de l’entrainement physique, nous furent formés au maniement des armes. Ils voulaient faire de nous des soldats assez polyvalents. Des jours à tirer sur une cible me permirent d’améliorer ma précision visuelle. Je ne prenais aucun plaisir à tirer sur des cibles. Et je savais que je ne prendrais aucun plaisir à tuer qui que ce soit avec une arme. Mais je me rassurais en disant que je faisais cela pour restaurer mon nom et pour mon chez moi.
Je profitais des peu de moment de pause pour envoyer du courrier à quelques amis mais aussi à ma mère. Celle-ci me répondait toujours. Mais je sentais dans son écriture une sorte de froideur que je ne lui avais jamais connue. Et pourtant, je ne pouvais pas lui en vouloir. J’aimais ma mère. Nous avions juste une vision du monde très différente.

Puis vint notre baptême du feu. Le sergent Miller nous mena pour notre première mission. Il était persuadé que nous étions suffisamment entrainés. Ce fut au cours de l’hiver 2052. Nous débarquâmes discrètement sur la côte nord de la Corée du Sud qui avait rejoint les Etats-Unis dans son combat. Notre mission était simple, détruire une tour émettrice en Corée du Nord pour permettre au sud-coréen d’avancer sur l’ennemi. Nous n’étions pas habitués à un tel environnement. La première rencontre avec des troupes ennemies fut une boucherie. Certains de mes camarades perdirent pieds avec la réalité tellement ils furent choqués par ce qu’ils virent. Je crus moi aussi sombré dans la folie plusieurs fois. Mais je m’accrochais à l’idée que c’était mon devoir et la justice qui me poussait à finir cette mission. Nous étions cinquante au début de la mission. Nous ne revînmes que dix-sept. Chacun d’entre nous avaient écopé d’une cicatrice, qu’elle soit physique ou mental. Personnellement, je reçu un éclat de shrapnel qui me marqua l’œil droit. Sinon, le reste n’était qu’égratignure. Je m’en étais bien sorti sur le coup mais je savais que les missions futures seraient de plus en plus difficiles.

Les missions se succédèrent avec le sergent Miller pendant près de deux ans. La plupart consistant à détruire des infrastructures stratégiques. Et, au cours de l’année 2054, le sergent Miller fut renvoyé au pays pour entrainer une nouvelle fournée de recrue. Ma troupe fut fusionnée à une autre sous le commandement d’un certain Ryker. Cet homme était beaucoup plus dur que Miller. Il nous poussa plusieurs fois à bout au cours des missions. Je le soupçonnais de vouloir faire du zèle auprès de sa hiérarchie pour monter en grade. Mais il n’en profita pas. A la fin de l’année, l’un de mes compagnons d’arme lui tira dessus au cours d’un affrontement. Je vis très clairement ce qui c’était passé. J’étais partagé. D’un côté, je ne voulais pas dénoncer un camarade. Mais de l’autre, il avait abattu un officier. Alors que je m’apprêtais à le dénoncer, il se dénonça lui-même. La cour martiale le jugea coupable et il fut envoyé directement en première ligne sur une mission suicide. La sanction était lourde mais ce n’était pas à moi de donner mon avis. Nous fûmes alors confiés à un nouvel officier. Cette fois, nous eûmes à faire avec un homme droit dans ses bottes. Il avait un sens de la justice très développé. Je l’admirais beaucoup. Malgré mes frères et sœurs qui tombaient, je continuais le combat. J’écopais également de nouvelles cicatrices de guerre : les marques d’un piège à loup sur la jambe gauche et un impact de balle sur la hanche.

Puis vint ce fameux jour de décembre 2057. Une mission critique est confiée à son unité. Leur état-major leur apprend qu’il existe un centre de recherche russe qui est en passe de construire une bombe nucléaire dont la puissance pourrait rayer une bonne partie des États-Unis de la carte. Cette mission était surtout basée sur l’infiltration. Donc, seulement dix personnes y furent envoyées. Dont moi. L’affrontement qui eut lieu autour de l’endroit fut désastreux pour les deux camps. Dans notre camp, nous ne fûmes que deux à nous en sortir. Côté russe, aucun ne survécut. Mais nous leur restait une mission. Mettre fin à la construction de cette fameuse bombe nucléaire. Mais je trouvais étrange de ne croiser aucun soldat à l’intérieur du bâtiment. Les soldats morts à l’extérieur étaient d’ailleurs peu nombreux en y repensant. Je mis de côté mon étonnement et continuais à avancer. La surprise m’attendait au bon de mon chemin.
Nouas arrivâmes dans la partie du bâtiment où était rassemblé les scientifiques russes. Mais parmi eux, je ne reconnus nul autre que mon père. Je vis bien que lui aussi était bien étonné de me voir là. Surtout que je pointais mon fusil d’assaut sur lui. J’étais presque paralysé dans cette situation. Je ne savais pas quoi faire. Mon père. L’homme qui avait trahi son pays. L’homme qui m’avait trahi. Il était en train de construire une bombe atomique pour détruire notre foyer. Nous ne pouvions parler dans une telle situation. La haine s’infiltra dans mon cœur, tout comme la tristesse. Je pleurais littéralement devant cette scène. Mon camarade me demandait quoi faire mais j’étais bien incapable de lui répondre. Les mots étaient coincés au fond de ma gorge. Certains scientifiques semblèrent en profiter pour bouger. Je savais au fond de moi qu’ils allaient activer leur arme. Alors, fixant mon père droit dans les yeux, j’ouvris le feu sur le groupe de scientifique. Même quand mon chargeur entier ce fut vidé, je continuais à appuyer sur la gâchette. Mon estomac ne peut en supporter. Je rends tripes et boyaux sur le sol du laboratoire. Ce n’est qu’après coup que je me rends compte que mon camarade panique. Il n’arrive plus à contacter l’état-major. En redécouvrant le monde qui m’entoure, je me rends compte que plus aucun appareil électronique ; Les ordinateurs sont silencieux. Le laboratoire est plongé dans la pénombre. Les seules informations restantes sur les projets des scientifiques sont conservées dans une pochette que je prends. J’aurais tout le temps de la lire plus tard. Mon frère d’arme et moi sortons de ce cauchemar mais nous ne pouvons repartir en véhicule. Ces derniers sont HS. La plupart des composants électroniques sont grillés. Alors nous marchons. Plein Est. C’est là que nos troupes sont censées se trouver.

C’est au cours d’une nuit en pleine campagne que je me décide à lire les documents que j’ai en ma possession. Il est question d’un projet scientifique visant à mettre fin à la guerre en empêchant le recours à l’arme atomique. Sur la page, sont inscrits les noms des scientifiques qui participaient au projet. J’en reconnais certain qui ont travaillé avec son père aux Etats-Unis. Ma lecture me mène au nom de la personne en charge du projet. À sa lecture, les feuilles s’échappent de mes mains. J’ai le sentiment que l’oxygène n’entre plus dans mes poumons. La douleur qui étreint mon cœur me fait suffoquer. Je panique. Les larmes coulent à flot le long de mes joues. Mon camarade n’arrive pas à me calmer. Il s’énerve. Il me laisse là, prétextant que je vais le faire repérer. Je suis seule. J’ai tué mon père pour des conneries. Je reste dans cette grotte pendant près d’une journée. Je pleure. Je me mets en colère contre ce monde de merde. Je suis emporté par la nostalgie, me rappelant ses soirées passé avec mon père où il me parlait des dimensions parallèles.
je me décide finalement à quitter cette grotte. Je n’ai plus rien dans la vie. Plus rien qui me rattache ici. Je ne pourrais plus regarder ma famille dans les yeux. Je ne pourrais plus obéir à mon état-major. Il me faut partir. Trouver un endroit loin de tout ça. Et, comme si mon souhait avait été entendu par un génie caché, une femme se présente à moi. Elle avait l’air plutôt calme. Au milieu de ce monde au bord de la ruine, elle arbore un visage serein. La proposition qu’elle me fait me donne l’impression qu’elle était folle. Un autre monde. Une nouvelle chance pour recommencer ma vie. Repartir de rien. Peu d’hésitation. J’accepte. Trou noir.

Je me suis réveillé dans une pièce blanche. Je ne savais ce qui m’était arrivé. J’avais légèrement le tournis mais, au fond, je me sentais en sécurité. L’image de mon père décédé traversa mon esprit mais je ne fondis pas en larme. J’étais triste, je m’en voulais. Mais, je ne me sentais plus aussi mal qu’avant. Et pourtant, il n’avait dû s’écouler qu’une journée. La première personne que je vis fut un homme d’un âge assez avancé. Pour une raison qui m’échappa, ce dernier se mit à pleurer en me voyant. La situation était assez gênante pour moi. Je ne savais plus où me mettre. Après plusieurs minutes, l’homme finit par se calmer. Il s’installa sur la seule chaise de la pièce m’expliqua pourquoi j’étais ici.
Cet homme dévoila tous ce qu’il avait sur le cœur. Et moi, je l’écoutais. AU début, il me faisait un peu penser à un fou. Mais plus son discours avançait, plus j’avais l’impression d’entendre mon père me raconter une de ses histoires sur les dimensions parallèle. Ainsi, je pus apprendre que cet homme s’était marié à une autre moi. Une Arial qui était morte assez récemment à Pallatine. De chagrin, il avait voulu revoir son amour une dernière fois et en vie. C’était donc pour cela que cette mystérieuse femme était venue me voir. En apprenant cela, je craignis qu’il ne veuille me demander un service. Quelque chose que je ne pourrais lui offrir. Mais la raison de sa visite était tout autre. Comme il était responsable de ma venue, il souhaitait m’aider à m’installer ici. A ce que ma vie prenne un nouveau tournant. J’étais bouche bée devant une telle attitude. Alors que nous ne nous connaissions que depuis quelques minutes seulement, il était prêt à m’offrir la lune. Mais je ne pouvais me résoudre à utiliser quelqu’un de cette façon. Je lui fis comprendre que je n’attendais rien de lui. Que j’avais accepté de venir par choix et non par appât du gain. Dans un premier temps, je le vis gêner. Mais je pense qu’il comprit quelles étaient mes raisons. Ou alors il se fit simplement à cette idée. Il n’insista pas.

Cependant, il voulait encore me dire une chose. Il savait ce qui m’était arrivé juste avant mon transfert. Il savait sûrement ce que je pouvais ressentir au plus profond de moi. Il m’expliqua assez rapidement ce qu’était le transfert. Sans pour autant rentrer dans les détails. Je comprenais à sa façon de parler que ce que j’avais subi pouvait s’apparenté à un projet secret. De toute façon, je suis sûr que je n’y aurais rien compris. C’est comme cela que j’appris l’existence d’un Locke Melborn dans cette ville. Et encore mieux, dans le bâtiment même. Cette nouvelle fi naitre en moi des sentiments assez contradictoire. D’abord l’envie. L’envie de revoir cet homme que j’avais tué en vie pour lui parler. La curiosité de rencontrer une personne qui aurait pu être mon père mais qui devait être différent. La honte de devoir regarder les yeux d’un homme qui avait seulement voulu mettre fin à la guerre. La colère contre moi-même de ne pas avoir essayé de discuter avec lui.
Il en profita aussi pour me dire que la Arial qui l’avait aimé avait fait en sorte de soutenir Locke dans son ascension dans la hiérarchie de l’Institut. Sans qu’il le sache bien sûr. Pour ma part, je me demandais ce qui pouvait pousser cette Arial à aider le Locke de Pallatine. Avait-elle eu quelque chose à se faire pardonner ? Était-ce de la simple gentillesse ? Dans tous les cas, elle se dit qu’elle ne devait pas en parler à son père…à ce Locke de cette timeline.

Je profitais tout de même de cet échange pour en savoir plus sur ce Locke. Je voulais vraiment savoir qui il était. Voir à quel point il pouvait être différent de celui que j’avais connu. Mon interlocuteur répondit à certaines de mes questions. Il préférait que je découvre par moi-même sa personnalité. Il me laissa ainsi dans ma chambre et m’informa au passage que je devrais suivre un programme d’adaptation à la vie dans cette ville et quelques visites médicales. Nous nous saluâmes et il me laissa seule à mes pensées.
Pendant les six mois qui suivirent, je suivis ladite formation. Certaines choses sortaient de mes habitudes antérieures mais je n’eus pas trop de problème à m’adapter. Les cours que je suivais ne paraissait pas si compliqués que ça. Je sortais donc assez rapidement de cette phase. Puis vint le jour où je pus quitter l’Institut et rejoindre la ville de Pallatine. Cependant, après mûre réflexion, je demandais à rejoindre l’Institut. La première était raison évidente était que je voulais voir le plus souvent possible mon « père ». La seconde était la possibilité d’intégrer une forme de police. Je savais que mes talents pourraient leur être utiles.
Comme pour entrer dans l’armée, je dus faire mes preuves, autant sur le plan physique que mental. Je comprenais que l’on ne pouvait pas se permettre d’embaucher une folle de la gâchette. Je leur montrais mes meilleurs côtés. Travail d’équipe, précision, minutie, maitrise d’arme, self control.

Aujourd’hui, je suis membre de la section Sécurité dans laquelle j’ai trouvé, non pas une famille, mais une camaraderie comme je n’en avais jamais connu au temps de l’armée. Je continue de fréquenter la personne responsable de mon transfert. J’apprécie les moments que je passe avec lui autour d’un bon café. Cependant, je recherche encore un moyen d’entrer en contact avec Locke. Je l’ai déjà croisé plusieurs fois mais je ne trouve pas de bon prétexte pour lui parler. J’espère bientôt trouver la force de discuter avec lui.

Rebonjour à vous.
Je suis Hafiz. Ceci est mon troisième compte sur le forum. J'espère rp avec plein de gens avec qui je n'ai pas forcément eu la possibilité ou l'occasion.

Dim 2 Avr 2017 - 22:22
Bonjour, je suis en Pls émotionnelle, et j’approuve cette fiche La fille du comique...ou pas [Arial Melborn] 1338212806
Lun 3 Avr 2017 - 20:50
Puisque papa approuve et aime beaucoup, je te valide. C'est dingue comme ton style a évolué par rapport à l'année dernière, félicitations.  Cœur
Ne faites pas sauter Pallatine, par pitié.  Timbré

Arial Melborn

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

Informations à fournir dans les plus brefs délais.

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Sachez que :
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Lun 3 Avr 2017 - 20:55
Bravo à toi, déjà. Malicieux
Et on remarque qu'il y a une semaine tu disais "je me sens pas d'avoir un TC". Mwahaha
Lun 3 Avr 2017 - 21:02
Merci pour la validation I love you
Je te remercie du compliment. Je n'ai pas trouvé que j'avais beaucoup changé pourtant. C'est peut-être le fait d'avoir lu les fiches des membres qui m'a influencé. Et les rps aussi.  
Mais merci en tout cas. Ça me va droit au cœur Brille

Locke > Merci d'avoir créé un perso aussi beau. Cœur

Seung > Merci beaucoup.
Oui, j'ai dû donner l'impression de me contredire mais j'avoue que j'ai eu un élan d'inspiration pour ce personnage Mort de rire
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