Participants : Lupe Verganda, Tobias Gehring, Elena Perez
Quand sonnèrent dix heures du matin, en ce 18 février 2016, il n'y avait que trois personnes qui se tenaient au bord d'un chemin de terre battue, à une dizaine de kilomètres de Pallatine. A quelques pas d'eux, un panneau indiquait la direction du plus proche village, qui se trouvait à cinq cent mètres. Les lieux étaient déserts, ce qui pouvait sembler un peu étrange, car la route était d'ordinaire fréquentée. Les trois personnes avaient fini par comprendre qu'elles se rendaient au même endroit, et elles avançaient de concert. Elles quittèrent la route pour traverser un champ de tournesol. A dix minutes de là, elles devraient trouver un petit monument (mais à quoi ressemblait-il concrètement ? elles ne le savaient pas) et attendre les instructions qu'on leur donnerait. Mais il n'était pas si facile de s'y repérer au milieu de tous ces tournesols...
Fonctionnement • Pour votre premier message dans le sujet, vous devez simplement raconter l'arrivée de votre personnage au lieu de rendez-vous. • Ensuite, à chaque tour, le PNJ vous donnera trois choix. Trois possibilités d'action. Vous devrez en choisir une et l'illustrer inrp. Lorsque tous les participants auront répondu, les trois propositions suivantes vous seront données, et ainsi de suite. • Bien entendu, vous êtes libres d'interpréter comme vous le souhaitez les propositions qui vous sont faites. • Arrangez-vous entre vous si vous voulez un ordre de passage ou pas, nous, on ne s'en occupera pas. • Si vous n'avez pas beaucoup de temps, afin d'éviter de bloquer le sujet, évitez d'écrire trop, ou prévenez si vous ne pouvez pas répondre. • Si le sujet reste bloqué trop longtemps à cause de quelqu'un, le PNJ vous redonnera trois questions. Vous pourrez considérer que la personne qui ne répond pas vous suit docilement (mais rien de plus).
Tu avais reçu un message étrange sur Chronosrep. Tu n'étais pas très numérique et ordinateur mais le peu de fois où tu te connectais, tu avais reçu un message. Personne ne t'en envoyais. Tu n'avais que très peu d'amis. Tu te demandais bien qui il pouvait s'agir, la personne n'avait pas signé à la fin de son message simplement un lieu de rendez vous à quelques kilomètres de la ville. Tu te demandais bien ce que cette personne te voulait. Etais-tu la seule à recevoir ce message ou d'autres personnes l'avaient aussi reçu ?
Le jour du rendez-vous tu t'étais habillée d'une robe en tailleur noire et des petites chaussures à talons. Tu n'avais pas pris ton sac avec toi. Tu commenças à partir de la ville, te dirigeant vers le lieu de rendez vous. Tu arrivas bientôt devant un chemin de terre battue et remarqua que tu n'étais pas seule. 2 personnes t'accompagnaient. Alors eux aussi avaient reçu le message. Tu commenças :
- Vous aussi vous avez reçu cet étrange message d'un inconnu sur votre compte Chronosrep ? Vous ne trouvez pas cela étrange ?
Vous étiez en train de marcher en direction d'un champ de tournesol. Une fois arrivés, tu repris aux deux personnes :
- Je me demande bien pourquoi on nous a donné rendez vous à cet endroit précis. J'espère que nous ne sommes pas un danger et que ce n'est pas un piège, je n'ai rien pour me défendre.
Si Tobias avait vu le jour en une époque plus moderne, ce paysage bucolique associé à une tension palpable lui aurait fait songer à un jeu vidéo. À défaut il se sentait plongé dans un tableau impressionniste dont les tenants et aboutissants lui échappaient. Il n'était qu'un trait de pinceau parmi tant d'autres et avançait en compagnie de deux inconnues. Un vent fit claquer un pan de la chemise de l'Autrichien. Le regard hagard, le cheveu en bataille, il faisait songer à un chiot perdu. Jeté dans le vaste monde sans aucune préparation.
Contre lui il serrait ses mains, comme de crainte qu'une ombre ne vint les lui prendre comme elle l'avait promis. Sans elles il se retrouverait amputé des moyens même d'exercer son art. Et il lui faudrait bien du temps pour apprendre à dessiner en tenant un crayon avec les dents.
La femme blonde brisa, la première, le silence. Et loin de le rassurer ses paroles instillaient un doute que Tobias formula à voix haute.
« Si cela se trouve, cet individu est l'un d'entre nous et s'amuse à observer nos comportements. Loin de moi de vouloir provoquer une rixe... » précisa l'homme, son regard allant d'une femme à l'autre. « Mais c'est le type même de scénario probable. »
Un rire rauque franchit ses lèvres.
« Oh un piège, probablement. Nous sommes au sein de nulle part, nulle âme ne s'est présenté. Agatha Christie aurait été ravie d'être avec nous. Il y aurait là matière à un roman policier. »
Si les deux femmes souhaitaient être rassurées, c'était peine perdue pour l'instant.
La jeune femme venait de voir écrit, sur son propre profil chronosrep une menace publique. Et le pire, une menace concernant sa propre arme. La personne qui avait fait cela devait bien la connaitre pour en être arrivée à connaitre l’existence de ce sabre. Elle avait hésité à interroger les deux autres administratrices mais s’était finalement dit qu’il ne fallait pas les mettre en danger. La geek avait donc garder cela pour elle et s’était préparée pour aller à ce fameux rendez-vous. Son sabre l’accompagnait bien évidemment. Dans une telle situation, Lupe avait choisi de porter une sorte de brigandine en cuir sans manche et un pantalon qui lui permettrait des déplacements aisés.
Elle avait donc quitté les murs protecteurs de son appartement puis ceux de Pallatine. Il était rare de la voir trainer à l’extérieur de la ville. Mais cet évènement était l’exception qui confirmait la règle. La geek n’eut pas trop de mal à trouver l’endroit indiquer dans le message qui lui avait été envoyé. Deux personnes arrivaient aussi. Une autre femme et un homme. Elle ne les avait jamais rencontrés. Rapidement, elle se demanda si l’un d’eux pouvait être un geek. Et, si oui, s’ils appartenaient au groupe des dissidents. Il y avait beaucoup trop d’inconnu dans cette équation et Lupe n’aimait pas cela. Elle se devait de rester sur ses gardes. Elle accompagna donc les deux autres personnes. Elle les laissa parler et tenta vainement de déceler une trace de faux semblant. Ou n’importe quel autre indice qui pourrait désigner l’un des deux comme un ennemi potentiel. Elle se permit tut de même une remarque sur leur conversation.
« Bien sûr que c’est un piège. Un piège où nous jouons nos vies. Enfin, peut-être pas tous. »
Elle avait regardé avec insistance Tobias qui avait émis l’hypothèse que l’un d’entre eux pouvait être le responsable de cette « convocation ». De plus, il affirmait presque être un amateur de livre policier. Peut-être que ses lectures lui avaient permis de trouver des idées pour assouvir ses pulsions mortelles. Puis son regard passa à la femme. Peut-être que derrière son innocence affiché, elle portait une arme. Ou pire, une embuscade était prévu plus loin. En tout cas, la geek ne cachait pas le moins du monde la présence de son sabre. Lupe savait qu’il fallait qu’elle ouvre l’œil.
Participants : Lupe Verganda, Tobias Gehring, Elena Perez
Le groupe de trois personnes continua d'avancer à travers les champs. Un observateur extérieur pouvait déceler les tensions qui les animaient : aucun ne semblait particulièrement à l'aise alors qu'ils avançaient dans la nature calme. Peut-être était-ce le silence, autour d'eux, qui les rendaient inquiets - à moins que ce ne fut en raison de la menace que chacun avait reçu. Ils l'avaient écoutée, aussi étaient-ils là. Ils arrivèrent au pied du tertre qu'ils devaient rejoindre, et levèrent les yeux. Au sommet du monticule, ils pouvaient distinguer le contour d'une stèle entourée de grandes grilles, d'une imposante forme monolithique, devant laquelle se découpait la silhouette d'une personne. En montant sur la petite colline, ils purent remarquer que cette personne n'était pas un être vivant, mais un mannequin réalisé à l'image d'un homme sans visage, où seule se découpait une bouche ronde sur sa face vierge. Le mannequin ne bougeait pas, mais il y avait un bouton présent sur son ventre.
Vous pouvez : A. Partir et tenter de voir si vous ne vous êtes pas plantés de lieu de rendez-vous B. Faire le tour de la stèle C. Appuyer sur le bouton et voir ce qui se passe Les choix sont individuels : chacun peut donc faire ce qui lui plaît. Cependant, si l'un d'entre vous choisit la solution C, un autre ne pourra évidemment pas le faire.
Le jeune homme qui t'accompagnais répondis à ta question. Il se demandait même si la personne qui avait envoyé le message était l'un d'entre vous. Tu fronçais les sourcils. Pourquoi pensait-il ça ?
- Pour prévenir ce n'est pas moi. Je ne vous connais pas et je n'ai aucune raison de nous emmener ici. je ne suis que très rarement sur le site.
Le jeune homme était assez étrange. Il semblait s'amuser de la situation. Celui-ci aimait bien les livres policiers alors qu'il citait une auteure de romans. Tu savais que l'auteure était reconnue dans le monde mais tu n'avais encore jamais lu ses romans. Tu n'étais pas spécialement fan des livres policiers, préférant les romans d'amours et fantastiques. La jeune femme qui nous accompagnait acquiesça en disant qu'il s'agissait bien d'un piège.
- Pourquoi nous plus particulièrement ? répondis-tu alors que vous marchiez vers le lieu de rendez vous.
Vous arriviez bientôt devant un petit monticule de terre où se situait une stèle et un grillage. Devant ce grillage se tenait un homme...du moins c'est ce que vous pensiez. En s'approchant plus prêt vous découvrez qu'il s'agissait d'un mannequin sans bouche ni yeux. Tu frissonnais.
- Pourquoi ce mannequin se trouve ici ? L'auteur du message souhaite nous faire peur ?
Tu remarques un bouton sur le ventre du mannequin. Tu ne décides pas d'y toucher, on ne sait jamais. Tu commenças alors à faire le tour de la stèle pour voir s'il n'y avait pas d'indices.
La demoiselle à l'épée demeurait sur ses gardes et Tobias avait pu remarquer l'épée à ses côtés, arme mise en évidence sûrement pour dissuader toute approche. L'Autrichien ne pouvait que espérer qu'elle n'en userait pas – réticent à la violence il s'opposerait, néanmoins, pas à sa voie si jamais cette lame pouvait les extirper d'un guêpier. La femme blonde asséna ne pas être responsable de cette situation, déclaration que Tobias accueillit d'un haussement d'épaules.
« Chacun de nous peut dire la même chose. Cela ne revient pas pour autant à en faire une vérité indéboulonnable. Et rien ne nous dit non plus que nous sommes les seules victimes de cet individu. Pallatine est vaste et d'autres... rassemblements ont pu se faire. Toute cette histoire est peut-être même causée par une diaspora. »
Une éventualité qui n'étonnerait guère Tobias et ne ferait que nourrir son écœurement face à cette structure propre à Pallatine. Au loin un corbeau croassa – ou cela n'était que le fruit de son imagination pour mieux coller à l'ambiance lourde, pleine de tensions, de l'instant.
La présence du mannequin arracha une grimace à Tobias. Quel que soit l'individu à l'origine de cette mascarade il n'éprouvait aucun tact envers les morts. Sinon il n'aurait pas érigé une telle figure grotesque. L'Autrichien se rapprocha pour tenter de discerner quoi que ce soit sur le pantin, tentant de déchiffrer cette bouche ronde, y posant même un doigt.
« Le bouton pourrait déclencher quelque chose. Aussi bien une trappe cachée qu'une bombe dissimulée dans cette poupée de son. Mademoiselle... » appela-t-il Lupe. « Je vais faire le tour de l'autre côté, est-ce que... vous pourriez nous alerter si quelque chose arrive ? »
Bien entendu il laissait à la brune toute latitude, ne faisant que soumettre une idée. Marchant à pas comptés Tobias entreprit de faire le tour de l'autre côté pris par Elena.
Lupe suivit le mouvement du groupe. Elle les écouta discuter entre eux sans rien ajouter à la conversation. L’observation était la meilleure chose à faire pour le moment. Jusqu’à ce fameux monticule de terre où trônait un mannequin. C’était immonde. La geek n’avait aucun attrait pour l’art mais là, celui qui l’avait réalisé ne devait pas avoir les yeux en face des trous. Elle vit d’ailleurs qu’elle n’était pas la seule à ne pas aimer ce qu’elle voyait. L’homme du groupe posa un doigt sur l’espèce de forme humaine. La chevalière se demandait bien ce qu’il pouvait observer. Peut-être avait-il des connaissances quelconques dans le domaine de l’ « art » ? Ou bien était-ce encore un moyen de détourner l’attention de lui.
Lupe balaya la statue du regard, cherchant quelque chose qui aurait pu échapper aux autres. Mais, à l’exception du bouton, elle ne vit rien qui puisse la mener vers le fin mot de cette histoire. Du coin de l’œil, elle continua d’observer ses deux « compagnons » du moment. L’autre femme commença à faire le tour de la statue. L’homme quant à lui, annonça faire de même et fit bien comprendre qu’il ne toucherait pas le bouton. Malgré ce que lui demanda l’artiste, Lupe le suivit tout de même. Elle ne faisait pas du tout confiance à ces deux énergumènes. Alors oui, elle allait garder une certaine prudence vis-à-vis de ce qui pourrait arriver depuis le même chemin qu’eux mais elle voulait être sûre qu’aucun des deux autres ne lui cacherait quelque chose. Ils travaillaient peut-être ensemble.
« Juste comme ça, annonça Lupe à haute voix. Le premier d’entre vous qui tente quoi que ce soit pour cacher un indice, je le cisaille en deux. J’espère que c’est clair. »
Elle ne rajouta rien de plus. Elle reprit sa recherche, espérant trouver un petit truc qui ferait la différence. Mais dans sa tête, elle se demandait si le bouton n’avait pas pour but de les emmener dans les sous-sols en deçà du monument. Après tout, de nombreux châteaux recelaient des portes secrètes actionnés par des pierres sur lesquelles appuyés. Alors pourquoi ce bouton. Mais, comme son interlocuteur l’avait précisé. Ce pouvait être un piège. Elle continua donc de faire le tour de la stèle. Le bouton ne devrait être qu’un dernier recours. Et elle serait prête à appuyer dessus si nécessaire.
Participants : Lupe Verganda, Tobias Gehring, Elena Perez
Les trois personnes qui se trouvèrent face au mannequin prirent facilement leur décision : partir était hors de question, et appuyer sur le bouton leur semblait trop risquer. Ils décidèrent donc de faire le tour de la stèle, même si l'homme semblait préférait que l'un d'entre eux restât devant la stèle. En en faisant le tour, ils trouvèrent, à l'opposé de l'endroit où ils étaient arrivés, un jeune homme qui était assis par terre, et qui semblait visiblement énervé. En entendant des pas et des bruits de voix, il leva la tête dans leur direction. Son visage était masqué, et son corps intégralement recouvert, de sorte qu'on n'en voyait pas un centimètre de peau. Sa voix, lorsqu'elle déchira l'air, sortit un peu déformée du masque, comme si quelque chose altérait la voix. « Oh, vous êtes là ? On ne vous a pas dit que l'opération était annulée ? Vous pouvez rentrer chez vous, l'appareil ne marche pas et je n'arrive pas à le réparer. » Sa main désignait la direction dont ils venaient, probablement le mannequin qui ne fonctionnait pas. L'homme continua à grommeler à voix basse : « Déjà qu'ils se sont plantés sur le lieu de rendez-vous... »
Vous pouvez : A. Tenter de demander des explications (il n'est pas dit que vous réussirez à en obtenir) B. Proposer de réparer le mannequin C. Partir Cette fois encore, les choix sont individuels. Si vous tentez la solution A, chacun aura sa propre chance d'obtenir des explications.
Alors que tu faisais le tour avec tes deux autres compagnons, tu remarquas qu'il y avait une personne assit au sol. Celui-ci était en train de marmonner quelque chose, il paraissait énervé. En vous entendant vous approcher, celui-ci se retourna. La personne devant vous était masqué et on ne voyait pas sa peau, qui était caché par des gants et des vêtements. Il répondait des choses à votre encontre que tu ne comprenais pas. Tu fronçais les sourcils alors qu'il terminait en disant que ce n'était pas le bon lieu de rendez vous.
- Que voulez vous dire ? Qu'est ce que nous avons a voir avec tout ceci ? Je ne comprend rien ! Nous avons tous les trois reçu un message sur chronosrep nous disant de venir ici où nous allions avoir des ennuis. Et vous êtes en train de nous dire que ce n'est pas le bon lieu de rendez vous ?
« Très clair madame. » répondit Tobias à la menace de Lupe, tout sourire disparu, la peur lui nouant les entrailles tout en n'éprouvant aucun ressentiment vis à vis de la femme. La tension était à son comble, la prudence de mise. L'Autrichien sentait lui-même la peur l'étreindre pour se muer en profonde interrogation à la vue de l'homme qui se tenait devant eux. De toute évidence son costume démontrait qu'il ne voulait pas être reconnu et son message, sibyllin, avait de quoi troubler. Tobias ne voulait pas croire en une erreur, ça aurait été bien trop risible. Peut-être était-ce là un piège sous couvert de les amener à un autre endroit.
Tobias laissa Elena pérorer et laisser éclater sa colère (ou frustration, difficile à définir) avant de se rapprocher de l'homme à pas comptés, les mains en évidence. Signe de paix démontrant qu'il était dépourvu d'armes.
« Nous pouvons peut-être vous aider à le réparer. »
La proposition était venue toute seule, l'Autrichien sentant combien il se mouvait sur une corde sensible prêt à rompre. Cet appareil pouvait être tout et rien à la fois – un jouet ou une bombe. Et il se proposait d'en renouer les fils, de jouer à la grande loterie.
« Cela doit être important, non ? Sinon vous ne seriez pas encore ici et vous auriez affiché une pancarte auprès du mannequin avec l'intitulé : Fête annulée. »
Si ça se trouvait l'homme voyait en eux de potentiels alliés et non d'éventuelles cibles. Tant pis, autant risquer le tout pour le tout.
Tout en accompagnant Tobias à faire le tour de la stèle, l’attention de Lupe fut attirée par un homme assis dans l’herbe. Elle maudit le destin de rajouter une nouvelle inconnue dans l’équation. La situation lui paraissait de moins en moins avantageuse. De plus, la manière dont l’homme se cachait le corps était suspecte. Et sa voix. Sa voix avait quelque chose de bizarre. Pendant un moment, elle se demanda si cet homme ne pouvait pas être un cyborg. Tout comme la personne qui l’avait agressé il y a quelques mois. L’angoisse lui noua alors le ventre. Elle lutta contre son état pour ne rien laissé paraitre mais les autres l’avaient sans doute remarqué. Elle posa alors sa main sur le pommeau de son âme, cherchant une pointe de réconfort.
Le discours de ce nouvel inconnu avait d’ailleurs retenu une partie de l’attention de Lupe. Le mot « opération » plus particulièrement. Dans son esprit à elle, ce terme s’utilisait souvent pour désigner un affrontement préparé avec minutie. Il y avait quelque chose de gros là-dessous. Très gros. Et rien ne laissait présager quoi. Elle laissa tout de même les personnes discuter entre elle un moment. Lupe n’apprécia pas que l’autre femme explique comment ils en étaient arrivés ici. Car, si le type masqué ne les attendait pas vraiment, ils venaient de perdre un bel effet de surprise. La réaction de l’homme qui les avait accompagnés n’était pas mieux. Il proposait tout bonnement de réparer cette machine. Comme ça. Sans savoir ce que cela pouvait être. Il y avait des personnes qui n’avaient vraiment peur de rien. C’est pourquoi, la geek décida d’ajouter son grain de sel.
« Euh…Si notre « ami » souhaite vous aider à réparer votre machine, grand bien lui fasse. Mais personnellement, j’aimerai savoir à quoi doit servir cette machine avant même de m’imaginer vous aider. Vous ne pouvez pas décemment attendre de nous que nous vous écoutions sans poser des questions. En fonction, je pourrais vous prêter main forte. Donc, si vous pouviez me dire à quoi cette machine est destinée s’il vous plait. »
Elle avait bien fait en sorte de ne pas paraitre menaçante pendant son discours. Elle avait lâché le pommeau de sa lame et avait parlé assez lentement. Son ton était resté neutre, bien que laissant échappé un peu de froideur. Mais en aucun cas elle ne voulait fermer leur interlocuteur. Il n’était peut-être pas seul. Ou alors, il était capable de les abattre tous les trois sans problème. Comme pourrait le faire un cyborg.
Participants : Lupe Verganda, Tobias Gehring, Elena Perez
Bien évidemment, une telle affirmation de la part du jeune homme - il y a une erreur ne put qu'entraîner une vague d'indignation chez les trois personnes qui s'étaient déplacées sous le coup d'une menace. L'une des femmes ne cacha d'ailleurs pas sa colère. Alors que l'homme proposa de réparer le mannequin, les femmes posèrent des questions. Le jeune masqué soupira avant de dire : « Si vous voulez, monsieur, allez-y. Pour vous répondre, mesdemoiselles... »
Les réponses du PNJ seront déterminées par le lancer de dés. Le premier lancé correspond aux questions d'Elena, le second à celui de Lupe. A et B. Le jeune homme accepte de répondre. Mais dans un cas, il ment, dans l'autre, il dit la vérité. A vous de deviner s'il vous ment ou pas. C. Le jeune homme refuse de vous répondre
Participants : Lupe Verganda, Tobias Gehring, Elena Perez
Il regarda d'abord Elena : « Oui, je pense qu'il y a erreur. Vous êtes au beau milieu de nulle part, vous ne trouverez aucun indice concernant les agissements des opportunistes. C'est ce que vous êtes venus chercher, non ? D'où le fait qu'il y a erreur. Enfin. Je crois. » Puis il se tourna vers Lupe : « Je ne sais pas à quoi elle sert, mais vu le lieu où nous sommes, elle donne peut-être des indices. » Enfin, il se tourna vers Tobias : « Si vous pensez réussir à le réparer, allez-y. Si moi je n'y arrive pas, je doute que vous y réussirez... »
Vous pouvez : A. Observer minutieusement le mannequin B. Appuyer sur le mannequin C. Taper sur le bouton D. Ne rien faire Les choix sont toujours individuels, mais cette fois-ci vous en aurez quatre. Si l'un d'entre vous choisit la solution C, un autre ne pourra évidemment pas le faire.
