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pizza my heart ♡ siobhàn

Jeu 27 Juil 2017 - 16:53
ft. hiraeth ♡
La différence majeure entre vous c'est que, malgré son attachement irrationnel à la technologie, siobhan a l'âme d'un littéraire – romantique, s'il avait été conçu à cette période. Peut-être un de ces artistes incompris, qui se suicident en peignant leur ultime œuvre à l'aide de leur propre sang ; ou ceux dont on n'entend jamais parler, les muets aux doigts de fée et au crâne un peu trop retourné. Siobhan serait ce garçon mal habillé, dont les yeux ne brille que face à la beauté dont la gorge ne vibre que dans l'utilité et dont le coeur ne bat que devant
une étoile, petite, à moitié éteinte et rouge rouge rouge
pas le rouge cramoisi du sang séché ni même celui, captivant, des coquelicots. Non, c'est un rouge qui le prend aux tripes et le rend nostalgique un rouge dans lequel il se perd à l'instant où ses yeux croisent
les tiens

je ne brille pas assez pour être une étoile et je crois aussi que je ne suis pas né dans le ciel – un sourire, maigre et mort-né, s'échoue sur les lippes craquelées du petit métisse, qui hausse les épaules dans un craquement sonore ; l'immobilité commence à torturer ses articulations et il sent déjà les fourmis grimper dans ses mollets, maltraiter ses muscles et d'où est-ce que je viendrais, d'après toi ?

question qui le laisse en suspend dans l'air, il en oublie quelques instants d'en avaler une gorgée et l'ombre de son rictus s'évanouit il hésite, réfléchit – non, il n'en sait rien mais quelque part, à ses yeux, tu es bien trop spécial pour être né comme tout le monde. Créé par son paternel sans que siobhan en saisisse la raison, il a imaginé ta naissance comme celle d'une étoile ; elle a nécessité des morts peut-être est-ce même la raison pour laquelle sa mère (nébuleuse) s'est fragmentée.
Il aime, aujourd'hui, penser que tout a un sens et une explication, rationnelle ou non.

tu viens d'un endroit très, très lointain le genre paradis le genre havre duquel personne n'aurait dû t'arracher mais t'avais pas ta place dans le laboratoire ta place elle était dans cet endroit très, très lointain et pas là dans une éprouvette puis dans une cage de verre et même s'il remercie égoïstement les dieux de t'avoir banni et de t'avoir guidé jusqu'à lui il se sent coupable – coupable d'avoir souhaité avoir une bonne étoile, et d'avoir été exaucé.

est-ce que tu es heureux hiraeth dis-moi parle-lui fais-lui entendre ta voix – rassure-le prouve qu'il ne rêve pas
et il jette un œil à sa montre et maudit le temps pour ne pas s'être arrêté plus tôt, de ne pas pouvoir reculer et revivre encore cet instant, fugace, d'effleurer le bonheur du bout des doigts je dois travailler il doit s'en aller et ça lui fend le coeur et lui ouvre la gorge si tu veux me parler, si tu veux me revoir, cherche @blank

cherche le vide, le silence et tu le trouveras, lui, les bras tendus et les yeux plein d'attente (d'espoir). Cherche le vide, le silence et tu le verras, lui, la cage thoracique ouverte et le coeur plein d'étoiles (de toi).

LES MOTS ME MANQUENT PR MEXCUSER



Lun 14 Aoû 2017 - 17:49
((he’s got a smile that brings me to my knees))
je sais qu'il faisait noir
et vois-tu -je sais qu'on voit le lit des étoiles d'un ébène sans phare, d'une nuit sans éclair, mais le noir, c'est le refuge de la lumière, et je suis certain que les étoiles voient tout en arc-en-ciel, qu'elles aiment les couleurs, qu'elles les aiment tellement qu'elles se les distribuent entre elles, que certaines sont bleues, d'autres blanches, et parfois rouge
je pensais m'invalider mais -je me rappelle de mon reflet et
tu sais, moi aussi, j'aime penser que tout a une explication, et que parfois, l'explication est qu'il n'y en a pas
un jour on m'a dit que je pensais trop (trop fort, trop longtemps, trop souvent) et je crois que c'est faux, et que mon temps, même distillé dans tous ces songes, je ne le donnerai jamais assez
peut-être as-tu raison, que je viens de loin -je sais que j'existe depuis des siècles dans les rêves de ceux qui allaient trop vite, je sais que je viens de millénaires d'évolution de révolutions d'illusions, je sais que j'ai commencé à marcher et que j'irai encore plus loin que là d'où je viens
et -laboratoire, pour moi, c'est synonyme de foyer ; c'est ma maison, c'est mon lit c'est mes amis c'est tout ce qu'on ne m'a pas pris
je sais que tu ne me souhaites que le meilleur mais -je n'ai pas conscience de ce qui aurait pu être
alors je me tais
j'ai
pas une tristesse, plutôt comme du sable dans la bouche, et du vent dans les yeux, et un fantôme devant moi
tu sais, tu n'as pas changé
tu t'enfuis toujours très vite : tu agrippes un peu de temps, tu le manipules entre tes mains de porcelaine (celles qui pendent dans l'air pour parler pour ne pas se faire oublier) et il ralentit, il rend l'air visqueux, difficile à inspirer ; je me retrouve à suffoquer
tu t'enfuis toujours très vite : tu crucifies l'attention contre ta poitrine, on dirait que tu saignes dès que tu te confies et oh, on ne détache pas les yeux, mais tu n'es que vision de rêve de celles qu'on n'est pas sûrs d'avoir vraiment vu
tu t'enfuis toujours très vite : toi et tes yeux de spectre, ils n'ont pas changé.
je ne pourrais pas les oublier.
(je ne réponds pas)
je chercherai, je le promets
(je ne sais pas)
je suis
(plus heureux à côté de toi)
parti
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