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Qui es-tu donc belle inconnue? - Lorelei/Lupe [RP de Saint-Valentin] [FINI]

Jeu 16 Fév 2017 - 17:12
Ah ! La Saint-Valentin. Le jour des amoureux. Le jour où les geeks quittaient leur chambre pour la première fois en un an. Enfin, peut-être pas tous les geeks. Seulement ceux ayant trouvé chaussure à leur pied. Mais ce n’était pas le cas de Lupe. Oh ce n’était pas les demandes qui manquaient. Certaines personnes, irl comme virtuelle, lui avait proposé de passer cette journée ensemble. Mais elle avait répondu que pour elle, ce jour-là n’était pas si différent des autres. Elle avait bien l’intention de rester devant son PC, jouer comme une folle, augmenter ses scores et, pourquoi pas, discuter avec d’autres personnes restaient chez eux. Elle ferait peut-être un petit effort pour ce jour en rajoutant un cœur à son pseudo mais c’était tout. Mais bon, cela restait un jour de fête. Elle avait passé commande chez un japonais pour lui livret un plateau pour deux, à livrer le soir. Elle pouvait se permettre de temps en temps de se faire un petit plaisir.

Mais, qu’elle ne fut pas sa surprise quand elle était allée chercher son courrier. À l’intérieur de sa boite aux lettres, une mystérieuse lettre avait été déposée. Elle était de couleur rose pâle mais ne portait aucune écriture distinctive. Une personne de l’immeuble avait sûrement dû déposer cela dans sa boite aux lettres car il n’avait pas eu le courage de lui parler en face. Elle était prête un effort pour lire le contenu mais cela n’irait pas plus loin. Elle n’avait pas l’intention de donner suite à ce genre de demande cachée. Elle aurait de loin préféré une personne qui s’annonce, sans utiliser de moyens détournés. La jeune femme prit le pli et le ramena chez elle avec le reste de la paperasse. Le contenu n’était pas ce à quoi elle s’attendait. Il était question d’un blind date. Lupe ne connaissait pas ce principe bien que le nom même de ce genre de rendez-vous ne laissait aucun doute sur le sujet. Il était clairement écrit qu’elle avait été associée à une autre personne en fonction de ses goûts et qualité. Elle doutait fortement que quelqu’un la connaisse assez pour pouvoir se permettre de dire cela. A l’exception peut-être de Victorine ou de Kristina. De même, il était annoncé qu’elle avait un rendez-vous avec ledit inconnu ce soir dans le quartier des bars. Et bien évidemment, la lettre était signée de « Cupidon ». La personne ayant écrit cela ne s’était pas beaucoup foulé pour trouver ça. Lupe froissa donc le papier et le jeta dans la corbeille.

Qui que soit cette personne, elle croyait vraiment pouvoir attirer des gens comme ça ? Seuls les idiots pourraient croire que des lettres anonymes pouvaient leur faire trouver l’amour. Il y avait vraiment des gens crédules. La geek s’installa confortablement dans sa chaise de bureau et commença à ouvrir un jeu d’adresse histoire de s’échauffer pour la journée. Cependant, elle remarqua que ce blind date lui tournait dans la tête. Plusieurs fois elle jeta des coups d’œil à sa poubelle. Lupe ne comprenait pas pourquoi elle y pensait tellement. Ce n’était vraiment pas son genre. Puis, après une autre partie sur son jeu, elle comprit. Elle était curieuse. Curieuse de savoir qui on lui avait bien trouvé. Mais surtout, qui était ce « Cupidon ». La jeune femme était particulièrement intriguée.

Le soir venu, elle avait pris sa décision. Lupe se rendrait à ce rendez-vous. Mais comment s’habiller ? Là était toute la question. Elle ne voulait pas ressembler à ces jeunes vierges des temps chevaleresques qui s’habillaient pour attirer le regard des beaux chevaliers. Elles voulaient quelque chose de plus sobre, ainsi qu’un habit pratique qui ne l’empêcherait pas de se défendre en cas de besoin. Elle choisit dans son placard un pantalon jupe bleu marine qu’elle s’était fabriqué il y a quelques temps. Pour le haut, elle choisit une veste de kimono de la même couleur avec des motifs floraux blancs. Lupe n’avait pas l’habitude de s’habiller comme cela mais elle ferait exception pour ce soir. Et puis, elle aimait bien se voir dans cette tenue. Pour finir le tout, elle s’attacha les cheveux en un chignon haut, laissant quelques mèches tombés le long de ses tempes. Voilà, elle était presque prête.

Juste avant de partir, Lupe pensa bien à prendre un peu d’argent qu’elle avait mis de côté ainsi que la lettre. Cela pourrait lui être utile. Elle ceignit son sabre à son côté. Et quitta son appartement. L’adresse sur la lettre indiquait un bar à Kolt. C’était plutôt malsain comme lieu mais elle était prête à recevoir n’importe qui dans ce tenu. Elle se rendit au point de rendez-vous. Elle arriva avec un peu d’avance et vérifia le nom du bar : Le Dragon Ivre. Si ça se trouve, son « valentin/valentine » était déjà arrivé.
Ven 17 Fév 2017 - 8:26
dates

ft. Lupe
« What the everlovin' fuck. » Voici la réaction première de Lorelei alors qu'elle trouve une enveloppe rose à travers son courrier. Elle qui ne reçoit jamais rien d'intéressant. Elle observe l'enveloppe, des deux côtés: aucune adresse, aucun nom. Heh. Haussant les épaules, elle garde l'enveloppe et remonte jusqu'à son appartement, prenant les marches deux par deux. Elle dépose le reste du courrier sur la table du salon, et se pose dans le sofa pour ouvrir la lettre. Something something, blind date. Something something, tastes and traits. Something somethin, a bar in Kolt. Something something, address. « What. » Rien ne s'explique, ce ne sont que questions qui s'empilent.

Premièrement, qui a organisé ça? Deuxièmement, comment cette personne a-t-elle obtenue son adresse? Troisièmement, comment la connaît-elle? Quatrièmement, avec qui a-t-elle organisé cette blind date? Cinquièmement, pourquoi? Et bien elle compte bien obtenir la réponse à toutes ces questions. Parce que Lorelei ne refuse jamais un défi. Surtout pas quand une jolie fille est peut-être à la clé (bah quoi, si c'est réellement quelqu'un qu'elle connaît qui a organisé tout ça, forcément il l'aura organisé avec une jolie fille. faut pas croire). Elle note donc l'heure du rendez-vous dans un coin de sa tête, l'adresse dans son téléphone et file prendre une douche rapide.

Son choix de tenue est stratégique et tout à la fois dans le style le plus absolu. Un jean noir, des converse propres, un t-shirt sobre gris et, par dessus sa veste de cuir préférée. Pas qu'elle en aie plus qu'une. À sa taille, elle attache une chemise en flanelle rouge, pour le style. Damn I look good. Prends un instant pour s'admirer dans le miroir. Fourre dans ses poches son téléphone, un élastique à cheveux, ses clés, son portefeuille. Vérifie une dernière fois que tout est en ordre, ramasse la lettre de Cupidon sur la table et la fourre dans la poche intérieure de sa veste, et verrouille la porte derrière elle.

Il lui semble reconnaître, alors qu'elle fait son chemin vers le lieu de rendez-vous, la ruelle où elle a promit à Smallrelei de lui apprendre à se battre. Comme pour lui rappeler que c'est assez crade, comme lieu pour un premier rendez-vous. Meh. On dirait bien que Cupidon n'a rien à faire du décorum. Ou qu'il a quelque chose d'un peu plus dangereux en tête. Ses réelles intentions sont encore cachées - peut-être le resteront-elles.

Alors qu'elle arrive finalement au lieu de rendez-vous, Lorelei vérifie rapidement l'heure: elle est exactement ponctuelle. D'un rapide coup d’œil, elle observe ses alentours; cherche quelqu'un qui a l'air confus, perdu ou simplement qui a l'air de chercher quelqu'un. Et trouve une jeune femme aux cheveux noirs, debout près de l'entrée du bar, l'air curieux. Lorelei s'approche d'elle avec la confiance qui déborde de son sourire. « Hey! C'cupidon qui t'envoie? » Elle l'observe, un instant. Not bad. Puis, remarque le sabre à son côté. Écarquille les yeux, légèrement, le pointe du doigt. « C'un vrai? » Badass. La soirée s'annonce tout du moins intéressante.
ϟ NANA
Dim 19 Fév 2017 - 10:09
Lupe tourna en rond quelques instants. Dans de telles situations, elle n’appréciait pas de rester sur place. Plusieurs passants lui jetèrent des regards étonnés ou intéressées mais la jeune femme leur faisait rapidement comprendre  qu’il valait mieux qu’ils tracent leur route. Et ce fut à l’heure pile, qu’une autre femme, d’environ son âge, quoique peut-être un peu plus jeune. Elle était plutôt jolie. Mais une beauté plutôt sobre. Elle semblait habillée un peu comme dans sa vie de tous les jours. Enfin Lupe n’aurait pas pu l’affirmer puisqu’elle ne l’avait jamais croisé.  La geek s’apprêtait à détourner le regard quand la jeune femme la rejoint tout en lui posant la question qu’elle attendait depuis quelques minutes. Elle ne répond pas d’abord et elle eut raison puisque son interlocutrice fut attirée par son sabre. Elle semblait surprise mais pas terrorisé. Elle devait en avoir vu bien d’autre.

« Oui, c’est un vrai. Je préfère me déplacer bien accompagné dans ce genre de quartier. Pour éviter les ennuis dirons-nous. »

Lupe avait décidé de jouer un peu avec les sous-entendus. Il fallait que sa vis-à-vis comprenne qu’en cas de pépin, la geek saurait se défendre. Finalement, elle ne faisait que poser les bases de la soirée. Comme dans n’importe quel type de rendez-vous.

« Sinon oui. J’ai été contacté par un certain Cupidon, continua Lupe en sortant la lettre rose de son haut de kimono. Par contre, je suis particulièrement intrigué. Je n’ai pas l’habitude de recevoir ce genre de courrier. C’est de toi que la lettre émane ? »

Lupe avait vraiment envie de rentrer chez elle le plus vite possible. L’endroit ne la rassurait pas le moins du monde et elle avait encore fort à faire. Enfin, par fort à faire, elle pensait bien évidemment défoncer des bestioles sur un jeu vidéo récemment acquis.

« Excuse-moi d’employer ce ton, surtout si tu n’es pas responsable de cette lettre. Mais je suis particulièrement  à fleur de peau. Au moins, je ne me retrouve pas avec un gros barbu, pervers, qui tente de jouer son kéké. »

Lupe sourit à sa propre blague. Mais d’un autre côté, elle était vraiment heureuse de tomber sur une autre femme. La geek avait eu plusieurs fois envie de partir de l’endroit avant l’heure prévu. Cependant, il était trop tard maintenant, son « partenaire » semblait lui faire face. Enfin, si c’était bien Cupidon qui les avait rassemblé, Lupe se demandait bien pourquoi. Comment quelqu’un pouvait avoir eu l’idée de la mettre avec une fille pendant la Saint-Valentin. Elle-même n’avait jamais vraiment été intéressée par les relations amoureuses en général. Son expérience se limitait à quelques gars qui avait essayé de lui plaire mais cela n’avait jamais marché. Lupe n’avait donc pas cherché à aller plus loin. Et cela valait aussi pour les femmes puisque la jeune geek estimait que comme tous les êtres humains étaient de la même espèce, c’était un peu kif kif et bourricot. Peut-être avait-elle tort mais il allait être compliqué de la faire changer d’avis.

« Au fait, je m’appelle Lupe. »

La jeune femme tendit la main à son interlocutrice.
Lun 20 Fév 2017 - 5:00
dates

ft. Lupe
« Badass. J'crois qu'j'en ai jamais vu un vrai. T'sais t'en servir? T'es quoi, une vraie ch'valière? » Aucun sarcasme dans la voix de Lorelei. Elle est réellement, sincèrement excitée à cette idée. Ce n'est pas très souvent qu'on rencontre quelqu'un d'assez hardcore pour se défendre avec un sabre, dans un monde où il y a des armes à feu. C'est un peu du suicide. Enfin, ça ne veut pas dire Knight-girl a déjà fait face à quelqu'un d'armé ainsi, et encore moins qu'elle se jetterait à sa figure si elle en rencontrait un. Parce qu'elle n'est probablement pas aussi stupide que ça.

Lorelei écarte un pan de sa veste, tapotant du doigt le glock à sa ceinture. « L'mien est un chouïa plus bruyant. Mais t't'aussi efficace à r'pousser les ennuis. » Plus, probablement. Considérant que ce n'est pas une arme primitive. Et Lorelei ne réalise pas vraiment que son geste pourrait être pris comme une menace; pour elle, ce n'est que le partage joyeux d'un intérêt commun: les armes. C'est pour ça que sur son visage est toujours planté un grand sourire. Sans une once d'agression dans sa posture, dans son ton: comme un chien tout content parce qu'il a trouvé quelqu'un avec qui jouer. Quelqu'un qui se bat avec une épée, en plus. Ain't over how cool that is.

Elle lève les mains en l'air, comme pour s'absoudre de toute responsabilité, lorsqu'on l'accuse d'être Cupidon. Puis, elle fourre sa main dans sa veste pour en sortir la lettre. « Nope. J'n'ai r'çu une pareille. » Une pause. « J'magine qu't'en sais pas plus qu'moi sur ça, donc. » Elle repousse les excuses de Knight-girl d'un mouvement de la main. Puis, ricane légèrement à sa blague. Ouvre les bras, comme pour se désigner elle même. « True. Tu t'retrouves avec qu'qu'chose d'franchement mieux, eh? » Sourire confiant, un clin d’œil. Plus pour son amusement que par réel désir de flirter. Knight-girl n'est pas mal du tout, mais pas tout à fait son genre.

Elle serre la main qu'on lui tend, d'une poigne ferme. « Lorelei. Nice t'meetcha. » Puis, elle désigne le bar devant lequel elles sont d'un mouvement de tête. « T'veux rentrer t'asseoir? Question qu'on soit plus confortables pr'discuter d'cette lettre mystère. » Nouveau sourire. « J't'offre un verre, s'tu veux. »
ϟ NANA


Spoiler:
Ven 24 Fév 2017 - 19:38
« Bien évidemment que je sais m’en servir. Enfin, je suis pas un maitre non plus mais bon, je me débrouille. Par contre, je suis heureuse que tu parles de chevalières. D’habitude, les gens me matent parce que je passe pour une curiosité. Cela me fait très plaisir. »

Bien sûr que cela lui faisait plaisir. Son interlocutrice ne semblait pas du tout moqueuse vis-à-vis d’elle. C’était un bon point pour elle. Par contre, la geek ne cacha pas sa surprise quand son interlocutrice révéla le pistolet qu’elle portait au côté. Mais, étrangement, la jeune femme ne se sentit pas particulièrement menacé par ce geste. Lupe avait véritablement l’impression que la femme qui lui faisait face montrait son moyen de défense à une autre femme, en l’occurrence Lupe, à titre de simple comparaison. C’était un peu comme avoir une bombe au poivre dans son sac à main.

« Bah ! Moi je suis pas trop arme à feu. Comme tu le dis, c’est un peu bruyant et j’aime pas ça. Je préfère trancher dans le vif en général. »

Lupe avait dit cela sur le ton de la rigolade. Jamais elle n’aurait trouvé meilleure utilisation pour cette expression. Puis, l’interlocutrice de Lupe révèle elle aussi une lettre qui semble tout à fait identique.

« Oui j’ai de la chance d’être tombé sur toi, je dois bien l’avouer » rigola Lupe.

Elle riait, certes, mais elle ne cachait pas non plus une certaine gêne dans la conversation, non pas envers sa vis-à-vis mais bien par le fait que le responsable de leur rencontre ne soit toujours pas identifié. La geek cherchait encore et encore au fond de son esprit la personne qui avait pu lui jouer un tel tour mais elle ne voyait pas. Elle en était là dans ses pensées quand son interlocutrice se présenta. Lorelei hein ? Plutôt joli comme nom. Et, à la manière un peu cavalière de ladite Lorelei à se présenter, elle pensa qu’elle devait être originaire d’Amérique du Nord. Mais bon, avait-ce vraiment de l’importance dans le cas présent ? Pas vraiment.

« Si c’est si gentiment demandé, j’accepte ton invitation. Je prendrais bien une petite bière blonde. Mais attention, on n’abuse pas trop non plus hein ? »

Lupe se dirigea d’un pas décidé vers la porte du boui-boui et l’ouvrit pour laisser passer Lorelei en première. Ce n’était pas parce que l’on ne connait pas quelqu’un qu’il ne faut pas respecter les règles essentielles de la galanterie. Et ce même entre femme. Elles traversèrent toutes deux la salle jusqu’à une petite table dans un coin. Lupe n’aurait pas apprécié de se trouver ailleurs car elle n’était pas vraiment rassurée par ce bar. Elle fit d’ailleurs en sorte de garder le mur dans son dos, histoire que personne ne puisse s’y glisser. La geek laissa le temps à sa nouvelle connaissance de faire les commandes.

« Bon, si nous sommes-là, autant que nous fassions quelque chose d’intéressant. Donc, personnellement, j’ai reçu ma lettre dans ma boite aux lettres ce matin. Il n’y avait pas de trace particulière dessus. D’ailleurs, j’ai même hésité à venir. Sachant que je ne connais personne qui s’intéresse vraiment à moi pour me filer ce genre de rencard. Et je trouve que comme plaisanterie, c’est pas super cool. Tu n’aurais pas quelqu’un dans ton entourage qui pourrait t’avoir fait un coup du genre ? Personnellement, je ne vois aucun de mes amis faire ça. »

Ni Victorine, ni Kristina, ni Tom n’aurait pu faire ça. Du moins, c’est ce que Lupe pensait. Aucuns d’eux n’auraient eu de réel intérêt pour le faire. De plus, ce n’était pas particulièrement leur genre.

« Enfin après, c’est sûrement quelqu’un que nous ne connaissons pas. D’autres personnes ont peut-être subi le même genre de rencontre à travers la ville. Ma curiosité a été piqué à vif cependant. »
Lun 27 Fév 2017 - 0:12
dates

ft. Lupe
Elles prennent place dans un coin de la salle, Lupe s'asseoit le dos au mur. Clairement, elle n'est pas à l'aise ici, ce n'est sûrement pas son milieu. En même temps, ce n'est pas exactement l'endroit le plus sûr de la ville. Mais malgré tout, quelque chose s'enclenche en Lorelei; elle offre un sourire étrangement doux à sa date, confiant tout à la fois - comme une promesse que tout va bien. Qu'il n'y a pas raison de s'inquiéter, que peu importe ce qui arrive, elle la protègera. Don't even worry 'bout it. Un serveur arrive à eux dans les plus brefs délais, et repars pour leur amener deux bières.

« Pareil. D'hab' j'reçois qu'des factures ou quoi. J'tais confuse. » Elle prend un instant, une pause pour réfléchir. Elle ne connaît pas vraiment qui que ce soit qui aurait pu faire ça. Une seule personne lui vient possiblement en tête, et c'est Trapmaster McFuck avec ses plans foireux; mais il ne connaît même pas son prénom, et encore moins son adresse. Hopefully. Si c'est lui qui a arrangé ça, elle a beaucoup plus de choses desquelles s'inquiéter. Donc, simplement, elle secoue la tête. « Hmhm, personne. Et - 'fin - j'sais pas. La vraie question, c'est vraiment qui nous connaît toutes les deux. Parc'que, j'sais pas pour toi, mais j'pense pas qu'on fréquente les mêmes cercles. » C'est un peu plus pas intuition qu'autre chose que Lorelei dit ça. Elle ne saurait pas vraiment l'expliquer, le justifier.

Le serveur revient avec leur commande, et pose les bières sur la table. Lorelei s'empare de la sienne, prends une gorgée. « C'un bon point. Mais en même temps, si on est pas les seules à qui c't'arrivé, ça fait un peu peur, quand même. Ça veut dire que qu'qu'un connaît tous ces gens d'la ville et leur adresse. Et qu'l'est prêt à faire c'genre de connerie avec c'te information. » Nouvelle gorgée. « C'qui, 'fin, c'pas impossible. Mais c'pas rassurant. » Sa main gauche est posée sur la table, elle pianote ses doigts en réfléchissant.

« En plus, 'nous envoie pas dans l'endroit l'plus sûr d'Pallatine. Ça pousse à s'demander c'que c'Cupidon veut vraiment. » Elle fronce légèrement les sourcils. « Et qu'qu'chose me dit qu'c'pas juste d'créer d'nouveaux couples. » Si c'est le cas, il a manqué son coup. Ou il a juste fait des choix totalement aléatoires.
ϟ NANA


Spoiler:
Mer 1 Mar 2017 - 14:02
La jeune femme ne tique pas quand Lorelei exprime l’idée qu’elles ne sont pas vraiment du même monde. Elle se contente de répondre en souriant.

« Oui, je pense que tu as raison. Nous ne fréquentons pas le même genre de personne. Pour tout dire, je ne fréquente pas grand monde d’ailleurs donc le nombre de chance pour qu’une de ces personnes nous connaisse tous les deux est très minime. »

Lupe accueille avec bonheur sa pinte de bière et s’empresse de porter le liquide à ses lèvres tout comme son interlocutrice. Pas mauvaise du tout.

« Je ne vois qu’une personne qui pourrait connaitre tout le monde. Et cette personne est bien entendu le responsable de l’état-civil de l’Institut. Si tu veux mon avis, ils ont des dossiers sur tout le monde, natifs comme transférés. Mais j’ai quand même du mal à imaginer la raison de cette action. Je suppose qu’un petit pirate informatique a voulu jouer pour la Saint-Valentin et qu’il a choisi les couples au hasard. Si cela se trouve, il l’a joué aux dés. »

Mais, sans l’avouer à haute voix, cette pensée inquiète Lupe. Il y a déjà eu beaucoup de problème posé par les geeks récemment. Elle et ses collègues administratrices souhaiteraient encore que les geek gardent une partie d’ombre. Il serait inutile de mettre en danger l’ensemble du groupe pour une affaire comme celle-ci.

« Cet endroit est en effet glauque à souhait. Et depuis que l’on est rentré, certains types ne cessent de nous jeter des coups d’œil.  Cela me dérange particulièrement. J’ai l’impression d’être un petit agneau observé par des loups. S’il continue, ils vont voir de que bois je vais me chauffer. »

Elle avait l’habitude des regards liés à sa tenue mais elle ne portait une tenue particulière ce soir-là. Enfin, pas selon ses propres critères.

« Enfin bref, sinon parlons d’une peu autre chose pour le moment. Tu travailles plutôt dans quoi ? Je suppose que ton arme y est liée. En plus, il me semble que ce n’est pas une des armes le plus récentes présentes  à Pallatine je me trompe ? Cela ouvre donc deux possibilités. Soit tu es une personne qui a été transférée soit tu es une native qui a reçu cette arme, par héritage ou bien par un achat. Désolé si je donne l’impression de jouer ma psychologue mais j’aime essayer de connaitre les gens avec qui je parle. »
Sam 4 Mar 2017 - 7:16
dates

ft. Lupe
Un poing sur la table, fort, qui fait cliqueter les ustensiles mais ne renverse pas les bières; envoie seulement leur contenu clapoter contre le verre. « OUI! » Elle détourne vaguement le visage, réfléchissant. « Z'ont tout ça à l'Institut. T'es un génie. » Retourne le visage vers son interlocutrice, un regard appuyé, étrangement content. Il faut dire, tout ce mystère, ça a le don de l'exciter, une certaine fébrilité qui l'anime, et de trouver de nouvelles pièces du puzzle et s'approcher, lentement, de découvrir ce qui est réellement arrivé a quelque chose de franchement emballant. « C'tait p't'être un pirate qu'voulait prouver qu'il pouvait l'faire. Ouais, ouais. »

Elle prend une nouvelle gorgée de bière alors qu'elle réfléchi, pianotant de ses doigts sur la table. Réfléchir, d'habitude, c'est pas trop son domaine, et pourtant. Elle est celle qui cogne, pas celle qui pose les questions, mais pas cette fois, apparemment. Elle se sent d'être détective, cette fois. « Mais j'pense pas qu'il l'aie fait au hasard though. Parc'que y m'a mit avec un fille, d'jà, et en plus une qui s'trimballe avec un fuckin' sabre! » Elle pose ses deux mains sur la table, se penchant vers Lupe légèrement, comme si elle allait annoncer un secret. « Et si qu'qu'un m'connaissait qu'superficiell'ment, 'pens'rait facilement qu'ce s'rait un choix parfait. » Puis elle se redresse, comme si elle avait reprit un aplomb qu'elle n'a jamais perdu, triomphante. « Mais, ah! J'suis pas si prévisible qu'ça! » (Et pourtant elle l'est, avec son amour des blondes. Mais ça, elle n'y pense pas.)

Elle se retourne pour observer la salle alors que Lupe remarque qu'ils y a quelques types qui les regardent depuis qu'elles sont entrées. Elle croise le regard de l'un d'eux - lui lance des éclairs avec ses yeux, puis se retourne vers sa date, un sourire confiant sur le visage. « Oh et t'inquiète hun', on s'ra deux. »

Et boom, changement total de sujet de conversation. Pas que ça ne plaise pas à Lorelei, ça la surprend juste un peu, si bien que Lupe a droit à son air de chien confus pour quelques secondes. Puis, elle répond aux questions avec un enthousiasme apparent. « J'fais milicienne, garde du corps, c'genre de choses. J'jamais vraiment d'boulot permanent; ça vient et ça part. » Et un sourire qui fend son visage en deux lorsqu'on parle de son arme. « Dans l'mille! Glock 17, ach'té en 2048. » Alors qu'elle n'avait ni l'âge requis, ni le permis; mais dans son milieu il y avait bien peu de gens qui en avaient quoi que ce soit à foutre de ça. Tu voulais une arme, tu trouvais bien un moyen de t'en procurer une. Ça avait été son cas. À bien y penser, elle n'avait absolument aucune idée de si qui que ce soit de ses amis avaient même possédé une arme légalement. Heh. « Paraît qu'ici y'a plein d'gens d'futurs éloignés. J'trouve ça trop bizarre. Jor ils arrivent d'là avec des p'tain d'pistolets lasers? » Elle arrête de parler un instant, attrape sa bière et en prends quelques gorgées. Puis, elle repose son attention sur Lupe. « Toi, t'fais quoi, chevalier professionnel? T'aides les mamies qu'essaient d'traverser la rue, t't'promènes à ch'val et t'sauves des princesses? Et t'viens d'la terre? Oh! T'viens pas jor, d'l'Europe médiévale? C'qui expliqu'rait comment t'sais t'servir d'une épée! M'en même temps j'imagine qu't'aurais un dialecte plus bizarre qu'ça. » Et la voilà partie. Et elle s'amuse beaucoup.
ϟ NANA
Dim 5 Mar 2017 - 18:08
Lupe appréciait de plus en plus sa « valentine » du moment. Elle approuvait la théorie de la geek et c’était déjà bon signe. Lupe ne dit aucun mot quand Lorelei continua sur sa lancée. Mais la jeune femme acquiesçait à tout ce qu’elle disait. Lupe se penche aussi au-dessus de la table quand sa vis-à-vis lui avoue que le Cupidon a tapé juste quant à son orientation sexuelle. La geek ne montre aucune émotion face à une telle révélation. Elle a pparit à ne porter aucun jugement sur les autres. Elle y va alors de son petit commentaire.

« Je t’avouerai que si cette fameuse personne me connait, elle s’est planté en beauté , sourit la sino-péruvienne, car elle saurait que je ne suis pas vraiment le genre de personne qui apprécie de sortir avec d’autres personnes. J’ai été un peu déçu de certaines expériences et j’ai voulu faire un break. Mais bon, c’est pas important ça.  »

Lupe a le sentiment qu’elle peut parler librement avec son interlocutrice. Et ce n’est pas dû à l’alcool. Il est encore trop tôt et la jeune femme n’avait bu qu’une simple gorgé. Elle la rassure d’ailleurs vis-à-vis de ses voyeurs en lui promettant de l’aider. Son sourire est également très réconfortant. Ce qui amuse Lupe par la suite, c’est qu’elle semble avoir réussi à surprendre légèrement son interlocutrice en changeant de sujet. C’était un effet inattendu mais très appréciable. Et elle l’écoute avec grand intérêt. Ainsi c’est une personne qui pouvait s’apparenter aux mercenaires des temps médiévaux. C’était tout à fait honorable de faire ce genre de travail. Tous n’avaient pas bonne réputation mais Lorelei n’avait pas le look de celle qui effectue des tâches peu recommandable. Après, peut-être que la geek était trop naïve sur ce coup mais elle ne se sentait pas en danger.

« J’avoue qu’imaginer des armes lasers peut être envisageable mais heureusement, je n’ai jamais vu personne avec une telle arme à Pallatine. Mais, il y a sûrement bien pire comme arme dans cette ville.  »

Et bien sûr, comme elle s’y attendait, ce fut à son tour de répondre à la question sur ce qu’elle fait. Elle rigole d’ailleurs quand Lorelei lui demande si elle est chevalier professionnel.

« Si seulement ce métier pouvait exister. Je serai la plus heureuse es femmes dans cette ville, rigole la geek. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Et non, je ne viens pas non plus de l’Europe médiévale, à mon plus grand désespoir d’ailleurs. Je rêverais de faire tout ce que tu as énuméré juste avant. La réalité est moins originale. Je suis juste une native à qui on a raconté des histoires et qui rêve d’aller voir. Mais cela ne semble pas vraiment possible maintenant. En plus, ma vie est tellement bien que je suis au chômage. Je ne fais presque rien de mes journées. J’essaye de trouver quelques trucs à faire par-ci par-là, en particulier en informatique, mais c’est pas la joie.  »

Elle ment un peu par omission mais pas totalement. Il est vrai que cela fait un moment qu’elle n’a pas trouvé de boulot. En plus, la concurrence est particulièrement rude pour la création de site ou d’élément informatique particulière. Et ce n’est pas avec son niveau limité qu’elle va pouvoir faire grand-chose. Il faudra qu’elle règle ce problème. Mais bon, elle a Victorine pour l’aider dans ce genre de cours.

« Mais bon, je perds pas espoir. Un jour je pourrai réaliser mon rêve de visiter le passé de la Terre. Disons que je me prépare à ce qui risque de m’arriver. D’ailleurs, toi, tu es native ou une transférée ? Aimerais-tu retourner de là d’où tu viens ?  »
Mar 14 Mar 2017 - 1:07
dates

ft. Lupe
« Pire qu'des lasers? Genre, quoi, une bombe nucléaire? » Parce que, peut-être que ce n'est que parce qu'elle ne vient d'un monde où la technologie n'était pas encore extrêmement avancée, mais elle imagine mal ce qui pourrait rester dans le registre des armes de main et être plus dangereux que des lasers. Et, franchement, elle n'a pas tellement envie d'y penser, parce que si ça existe, elle ne peut pas faire grand chose contre, et c'est une très mauvaise nouvelle pour une garde du corps.

Elle écoute attentivement Lupe alors qu'elle lui explique, que, non elle n'est pas une chevalière professionnelle et, non, elle ne sauve pas des princesses à dos de cheval blanc. « Aw, dommage. » Elle offre une moue mon déçue et plus compatissante, comme son interlocutrice continue de lui expliquer qu'elle préfèrerait bien être chevalière que l'alternative. « Dur. » Réalité qui est bien moins agréable que ce que Lorelei a proposé. « T'peux pas genre, trouver autr'chose en attendant? Juste pour payer les factures. » Elle gesticule quand elle parle, prenant une pause dans ses mouvements pour ponctuer ses phrases de gorgées de bière. C'est que c'est bon cette merde. Compliment au brasseur, tout ça.

« T'veux visiter la Terre? Jor, le passé médiéval? Ouais, tu f'rais mieux d'savoir te défendre s'tu fais ça. » Et encore, ce ne serait peut-être pas assez. Mais bon, en même temps, théoriquement s'il y avait moyen de visiter, il y aurait moyen de retourner d'où on vient en cas d'urgence. Enfin, ce n'est pas possible pour le moment, donc ça ne sert à rien de s'inquiéter pour ça. Lorsqu'on retourne les questions sur elle, Lorelei prends un court instant pour rassembler ses pensées. « Transférée. J'viens du Bronx, dans New York. 'Partie en 2052. » Elle prend un nouvel instant, bois une gorgée de bière, repousse de son esprit toute possibilité de vouloir retourner là d'où elle vient. Elle ne veut pas, de toute façon. Et même si elle voulait, elle ne pourrait pas. « J'pas d'raison d'r'tourner. Sinon j's'rais pas partie. » Elle tente de repousser toute dureté dans son ton, sans réussir à l'éliminer totalement.

« Sinon, » elle change le sujet, « t'as appris où à t'servir d'une épée? T't'intéresse à d'autres armes? T'sais monter à ch'val? Si quelqu'un t'proposais d'te fabriquer une armure, t'la porterais? Parc'que ce s'rait très cool. » Elle reprend totalement son aplomb dans sa curiosité face à son interlocutrice. C'est que malgré tout, elle l'intrigue beaucoup.
ϟ NANA
Ven 17 Mar 2017 - 18:34
« Il n’y a pas vraiment de métier qui me plait ici. Je suis un peu une feignasse.   »

Lupe appuya sa remarque d’un sourire sincère à son interlocutrice. Passez ses journées à rien faire était une très bonne chose. Bien sûr, si elle avait été un chevalier, la geek aurait pris un grand plaisir à effectuer les tâches qu’on lui confierait. Mais elle était encore de son idéal.

« Crois-moi, me défendre ne serait pas un vrai problème. Enfin, à part si ils sont une armée en face. Là j’abandonnerai tout de suite.   »

Puis c’est Lorelei qui répond à la question de Lupe. Cette dernière semble un peu gênée par la question. Enfin, peut-être pas gêné. Elle donne l’impression de fuir quelque chose. Un reliquat de son passé qu’elle enfouit au plus profond d’elle-même et qu’elle ne souhaite pas partager. Lupe comprend parfaitement ce sentiment. Elle aussi a eu du mal à parler de ce qui lui était arrivé avec le cyborg. Même maintenant elle n’en parlé qu’à ses amis les plus proches. Elle n’en veut donc pas à Lorelei de garder ses secrets. La jeune femme aurait pu s’excuser d’avoir touché un point sensible mais la garde du corps changea rapidement de sujet. La geek n’allait dont pas relancer ça sur la table.

« Wohwho. Du calme avec tes questions, j’ai du mal à suivre   , rigole Lupe.  Recommençons par ta première question. En effet, j’ai appris à me servir de mon sabre. C’est un cadeau de mes parents. Mais ils ont aussi pensé à m’offrir quelques cours. J’étais d’ailleurs surprise de rencontrer une personne sachant manier une telle arme ici à Pallatine.    »

Elle se souvenait très bien de cet homme. Il s’appelait Karl. Il habitait près de la frontière entre la ville et la campagne. Elle se rappelait aussi des nombreux bleus qu’elle avait portés pendant des jours et des jours. Chaque fois qu’elle ne faisait pas attention en attaquant, il la frappait sans trop de ménagement pour lui montrer ses erreurs. La geek l’avait longtemps détesté pour cela mais force fut de constater que cette méthode avait appris à la jeune femme la patience et l’idée de se protéger elle-même dans un combat.

« Après, concernant les autres armes, je n’y ai jamais vraiment pensé. Je peux te dire d’emblée que je n’apprécie pas beaucoup les armes à feu. Je trouve qu’il est déshonorant de tuer un homme à grande distance. Je préfère voir les yeux de mon adversaire avant de porter le coup de grâce. Pour moi, c’est une façon de saluer le combat ou la mise à mort. Il y a toute une symbolique selon moi. Une forme de respect dirons-nous. »

La geek ne mentionna cependant pas le fait qu’elle n’avait tué un homme de sa vie. Lorelei devait bien le sentir.

« Mais je pense qu’avoir une autre arme blanche pourrait être utile. En particulier une dague pour les combats trop proche. Concernant le fait de savoir monter à cheval, ce n’est pas dans mes plans immédiats Acheter et s’occuper d’un cheval est beaucoup trop financièrement pour quelqu’un comme moi. Je ne suis pas comme tous ces riches qui peuvent se le permettre. De plus, je ne suis pas sûr de pouvoir trouver quelqu’un qui pourrait m’aider à faire un cheval de guerre. Donc autant oublié cette idée. »

Un cheval, c’est un peu compliqué à installer dans un appartement situé au cinquième étage d’un immeuble et sans ascenseur.

« Je t’approuve totalement pour ce qui concerne l’armure. Ce serait vraiment génial. Mais, il faudrait que je me la fasse faire sur mesure pour l’adapter à ma morphologie. Encore une fois, cela couterait très chère. Les métaux doivent couter un bras. Je me contente donc de simple armure en cuir réaliser par une petite artisane que je connais. Elle a notamment réalisée ces bottes-là.  »

Lupe se lève et pose le pied sur sa chaise. Soulevant légèrement sa jupe de combat, elle montre à Lorelei lesdites bottes de cuir.

« C’est vraiment des bottes très agréables à porter. Si tu veux, je pourrais te donner l’adresse de cette femme si tu en veux aussi. Ce sera toujours mieux que ce qu’on trouve dans les magasins. Elles sont plus solides.  »

La geek se rassoit et avale une grande lampée de bière. Peut-être un peu trop vite d’ailleurs. Elle ne peut retenir le rôt tonitruant qui s’échappe de sa bouche. Lupe est soudain très gênée de la situation. Elle rougit légèrement.

« Je suis profondément désolé. C’est tout à fait déplacer. Je vous prie de ne pas tenir compte de ce qui vient d’arriver. »

HRP:
Lun 20 Mar 2017 - 2:42
dates

ft. Lupe
Des cours pour apprendre à se servir de son arme. C'est normal, et pourtant pour Lorelei ça semble assez étrange. Les cours qu'elle a eu se limitent à quelques mots de ses amis, plus expérimentés avec les armes: on ne pointe pas le canon sur quelque chose que l'on est pas près à tirer; on ne pose pas le doigt sur la gâchette si on ne s'apprête pas à tirer; l'arme est toujours chargée, même si elle ne l'est pas; et autres règles de prudence. Pourtant, il n'y a pas vraiment de moyen de savoir se servir d'une épée efficacement si on n'a pas été entraîné pour. C'est quelque chose de plus subtil, certainement.

« J't'avoue qu'ouais, c't'assez surprenant. » Il n'est pas infiniment utile de savoir se servir d'une épée dans un monde où les armes à feu existent. Et se servir seulement d'une lame, c'est un peu signer son arrêt de mort si on est près à entamer un combat avec quelqu'un possédant un pistolet. Lorelei trouve ça bien cool, et pourtant elle sait pertinemment que dans un cas d'urgence, son arme à elle sera infiniment plus utile que celle de Lupe.

La sourire de Lorelei tombe alors que sa date explique ses convictions sur les armes à feu. En réalité, elle trouve ça franchement idiot. Il n'y a pas de bon, encore moins de meilleur moyen de tuer un homme. « Y'a pas d'respect à tuer qu'qu'un. Y'a jamais rien d'bon ou d'admirable à ôter la vie, peu importe comment on l'fait. » Son ton est assez sec, sans qu'elle ne puisse ou ne veuille l'en empêcher. Elle ne pense pas que Lupe aie tué quelqu'un un jour, ce n'est pas pour ça qu'elle sent la colère s'éveiller au creux de son estomac, plutôt le contraire. Lupe ne peut pas savoir de quoi elle parle, et c'est ça qui est frustrant. « C'est total'ment bullshit d'penser qu'd'tuer d'proche ça l'rend plus acceptable, ou mieux. » D'une étrange façon, elle se sent attaquée. Parce que si jamais, même si elle ne le fera pas, si, hypothétiquement, un jour, elle finissait par tuer quelqu'un avec son glock, il y aurait quelqu'un qui croirait qu'elle est lâche, ou qu'elle manque de respect à son adversaire. Le concept lui est totalement ridicule. Ça n'a absolument aucun sens, et c'est romancer la mort et le meurtre.

« Y'a rien d'romantique, ou d'honorable, à enl'ver la vie. Rien. » Une colère farouche danse dans ses pupilles. Quelque chose en elle sait que Lupe ne mérite probablement pas ça, mais elle n'en a rien à foutre pour l'instant. Elle, elle sait ce que c'est, de tuer. Ça s'est infiltré dans ses os et ça noirci son âme, ça la garde éveillée la nuit. C'est ce qui l'a poussée à abandonner tout ce qu'elle a toujours connu, c'est ce qui tord encore ses entrailles de culpabilité. À tout moment. Ça la hante. Ça n'a jamais arrêté de la hanter, et ça n'arrêtera sans doute jamais. « Dit pas n'import'quoi. Surtout s'tu sais pas d'quoi t'parles. »

Toute sa posture se teinte d’agression, de mépris. Et la colère bouillonne en elle: elle a envie de se lever, de laisser deux trois billets sur la table et de se casser, d'aller passer sa colère dans la gueule de quelqu'un qui la regarderait un peu trop de travers. Pourtant elle ne le fait pas: quelque chose la garde là. C'est peut-être la possibilité qu'elle pourrait faire changer Lupe d'avis.
ϟ NANA
Dim 26 Mar 2017 - 19:36
Lupe est particulièrement surprise de de la réaction de Lorelei suite à son point de vue sur les armes à feu. Là où il n’y avait qu’une bonne ambiance, le tension était montée d’un cran.

« Mais c’est pas ce que… »

La geek n’ose pas continuer face à la rage de sa vis-à-vis. Elle pense, sûrement à juste titre, que le moindre mot de travers risquait d’envenimer la situation. Lorelei continuait à expliquer…à poser assez violemment son point de vue. La jeune femme avait simplement l’impression de prendre des coups de poings. D’ailleurs, elle remarqua que plusieurs des clients des tables proches les regardaient d’un air un peu apeuré. Il ne devait pas forcément avoir l’habitude de voir une discussion aussi mouvementé. Certains s’étaient même légèrement écartés. Lupe se rendait compte qu’elle n’avait fait que passer d’un sujet tabou à un autre. Elle n’était définitivement pas douée pour les relations sociales. Elle avait le devoir de faire quelque chose pour changer les choses.

« Eh mais calmes-toi un peu. Il n’y a pas mort d’homme. Je…Je n’ai jamais dit que c’était admirable. Je ne te parle que d’honneur. Cela n’est tout de même pas pareil selon moi. De plus, ce n’est qu’un avis parmi tant d’autre. Je ne t’ai jamais obligé à partager mes idées. »

Loin de là son attention. La geek avait toujours eu le sentiment de ne pas appartenir à la bonne époque. Ou plutôt d’être cheval sur des époques en même temps. Alors forcément, ses idées pouvaient paraitre saugrenues ou complètement folles mais elle assumait sans soucis.

« Et puis de toute façon, le déshonneur ne viens pas de l’arme en elle-même. C’est son porteur qui, par certaine de ses attitudes, amène le déshonneur sur lui et son arme. Quelqu’un qui choisit de tuer une personne de sang-froid sans raison est une personne abjecte. Tout dépend de la mentalité du porteur. Si une arme à feu sert à se défendre soi-même ou quelqu’un que l’on aime. »

Elle ne l’avait pas forcément dit plus tôt mais oui, Lupe acceptait que l’on puisse avoir recours pour aider des personnes en danger de mort. Elle l’avait accepté le jour où les terroristes avaient attaqué l’Institut.

« Autre point d’ailleurs avec lequel je ne suis pas d’accord, dit Lupe avec une pointe d’amertume dans la voix. Tuer une personne par amour, c’est possible. Je vais te donner un exemple qui nous concerne. Sans rapport avec la chevalerie ou tout ça. Imagines trente seconde une personne atteint d’une maladie incurable. Une personne qui souffre chaque jour et que les médecins maintiennent en vie pour tenter des trucs. Si une personne comme cela te demande d’abréger ses souffrances, il serait ignoble de ne pas l’aider. Sinon, elle devient victime de l’acharnement thérapeutique. Ce n’est plus qu’une sorte de cobaye.  Alors ouais, peut-être que je sais pas de quoi je parle mais je suis conscient de tout ça. Toute la souffrance qu’une arme peut apporter. »

Ses propres mots l’avaient elle-même légèrement secoué. De telles pensées la rendait un petit peu nauséeuse. Elle s’appuya sur le mur dans son dos et essaya de respirer du mieux qu’elle put. Elle avait le sentiment d’avoir fait un effort impossible à surmonter.
Sam 1 Avr 2017 - 22:58
dates

ft. Lupe
Calme toi un peu. Il n'y a pas mort d'homme. La rage explose en Lorelei, flammes gigantesque qui remplissent sa poitrine et viennent lécher sa gorge. Si elle dit quelque chose, ce ne sera que ce feu qui sortira, elle le sait. Alors elle se contente de serrer les dents, de serrer les poings jusqu'à ce qu'elle sente ses ongles s'enfoncer dans sa paume et de se retenir. De ne laisser que son expression, hors de son contrôle, pour exprimer l'enfer qui brûle en elle. « Ç'a rien à voir av'c l'honneur! T'd'mand'ras au mort si l'honneur importe! » Elle ne remarque pas les gens autour d'eux qui réagissent. Elle ne les voit pas; elle ne voit que rouge. Bien sûr que sa réaction est complètement disproportionnée. Bien sûr qu'elle n'est pas du tout raisonnable. Mais pour l'instant, ça n'a absolument aucune importance.

Lupe continue d'être raisonnable et d'offrir des points très logiques. Points qui devraient calmer Lorelei, parce qu'elle est au moins un peu d'accord. Et pourtant rien n'arrive à apaiser sa colère; comme une bête acculée qui ne se sent pas en sécurité, même lorsqu'on lui a donné de l'espoir. Quelque chose l'a emportée, et ne compte pas la relâcher, pas tout de suite. « Qu'qu'un qu'tue qu'qu'un pour n'import'quelle raison est une personne abjecte! » Sa voix est grave; comme un grognement qui gronde au fond de sa gorge. Elle ne tuera jamais personne: plus jamais. Même si c'est pour protéger quelqu'un, elle blessera, sans plus. Du moins, c'est ce dont elle se convainc. Trop têtue pour même penser à une alternative.

« Si y'a une situation comme ça, t'sauves la personne. T'la sort d'là. Mais t'as jamais, jamais l'droit d'enl'ver la vie. J'm'en fous si on t'le demande: jamais! » Elle n'aurait pas tiré Jason si elle l'avait trouvé, l'écume à la bouche, à deux secondes de mourir. Elle ne l'aurait pas tué même s'il l'avait supplié. Elle aurait fait n'importe quoi pour le sauver. Elle n'aurait jamais tué quelqu'un qui lui aurait demandé d'abréger ses souffrances, de les libérer de la dépendance. Elle n'a pas le droit. Elle n'a jamais eu le droit, et pourtant ça ne l'a pas empêché de tuer Jason, et peut-être d'autres, tellement d'autres dont le potentiel la hante.

Elle est encore en colère, mais elle perd son souffle. Elle n'a plus rien à dire; elle ne sait plus quoi dire. Elle a juste besoin de cogner quelqu'un, de cogner quelque chose, de faire n'importe quoi. N'importe quoi sauf rester ici. Le calme désemparé de Lupe la rend inconfortable. Alors elle ajuste sa position, se tortille sur sa chaise. Ce n'est pas envers Lupe qu'elle est en colère: c'est envers elle-même. Lupe ne fait que le subir, et il y a une petite partie de Lorelei, dans un coin de sa tête, qui réalise ça. « FUCK! » Elle bondit sur ses pieds, frappant ses mains sur la table. Elle ramasse sa veste et jette quelques billets sur la table. « On a fini, ici. » Elle devrait dire 'merci' ou quoi que ce soit d'autre. Mais les mots restent collés contre son palet et elle se contente de tourner les talons et de marcher vers la porte, les dents serrées, et de la pousser d'un geste beaucoup trop brusque pour s'engouffrer dehors.
ϟ NANA
Mar 4 Avr 2017 - 18:23
Mais les mots de Lupe n’ont pas réussi à apaiser sa « valentine » du soir. Lorelei semble prise d’une colère qui couve en elle depuis bien longtemps En tout cas, c’est comme cela que la geek voit les choses. Elle ne peut aucunement se mettre à la place de cette personne qu’elle ne connait que depuis quelques heures. Au fond, la jeune femme sait qu’elle n’a pas les mots pour calmer son interlocutrice. Elle n’est pas douée certes, mais il y a autre chose. Et c’est cette petite chose que Lupe ne peut pas identifier clairement et qui l’empêche de faire sa BA de la journée. Les personnes qui se trouvaient autour de leur table avaient d’ailleurs battu en retraite pour les moins courageux. Les autres présentaient des signes d’énervement de plus en plus visible. La geek décide donc de tout encaisser. Les mots de Lorelei peuvent être justes mais Lupe n’est pas prête à se remettre en cause. Elle ne répond pas non plus. Elle veut que ce moment cesse car elle a peur pour sa sécurité et celle de Lorelei.

Cette dernière finit par ne plus rien dire. Elle semblait épuisée. Ou alors avait-elle besoin de s’hydrater la gorge. En tout cas, la geek la vit bien se tortiller sur sa chaise. Elle ne se sentait pas bien. La jeune femme sursauta quand la garde du corps frappa sur la table. Mais elle ne dit rien. Elle se contenta de la regarder payer sa boisson et quitter l’établissement. Lupe hésite légèrement mais finit par imité Lorelei et la suit à l’extérieur. Elle n’a aucun mal à repérer la jeune femme qui marche sans s’occuper de ce qui arrive autour d’elle. En même temps, la geek ne voit personne d’autre dans cette rue. Elle accélère alors et attrape le bras de sa camarade du moment.

« Hé ! Si le problème vient de moi je veux le savoir. Parce que si tu veux, on règle ça maintenant. Dans cette ruelle. »

Lupe profite de sa phrase pour la lâcher et, dans un geste ample, ôte sa ceinture où est attachée son arme. Elle ne tient plus son sabre qu’à une main. Elle le présente à Lorelei et le pose à ses pieds. Puis, pour en rajouter une couche, elle commence à défaire son haut de kimono qu’elle laisse tomber sur son sabre. Elle écarte légèrement ses deux jambes, adoptant une posture de combat d’aikido. Car, bien que ce soit le maniement du kendo, certains coups se donnent avec les poings et les pieds. En tout cas, ce fut la façon dont son maitre d’arme lui appris à se battre.

« Alors ? Qu’est-ce que l’on attend ? »

Lupe sait pertinemment qu’elle prend un risque. Lorelei est sûrement beaucoup plus forte qu’elle. Mais elle a envie d’offrir à cette femme un moyen d’expulser toute sa colère. Le combat peut-être un bon exutoire.
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