Angleterre, de nos jours;

Soyez les bienvenues sur les terres du domaine de l'Oxfordshire. Ici s'étend le territoire du Woodstock, au milieu duquel vous pouvez admirer la magnificence d'un bâtiment somptueux; Le Palais de Blenheim. Construit par John Churchill entre 1705 et 1722, il fut racheté il y a trente ans par un riche canadien répondant au nom d'Hubert Foster. Ce globe-trotter passionné rêvait de consacrer sa fin de carrière à l'achat et la mise en marche de ce lieu au service de la jeunesse aisée du monde entier.

Établissement d'excellence, reconnu par la couronne d'Angleterre qui y envoya étudier l'un de ses Princes, il dispense une éducation d'une finesse imbattable jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs prix Nobels comptent parmi les anciens élèves de Blenheim, ce qui dore d'autant plus le blason de ce superbe édifice. Sachez qu'un onze sur vingt ici équivaut à un vingt sur vingt ailleurs. Les élèves connaissent d'entrée de jeu la dureté de la notation et c'est de cette manière que le Palais de Blenheim est perçu comme l'un des complexes scolaires les plus sévère à ce niveau-ci. C'est toutefois ce qui fait sa renommée.
En d'autres termes, sortir d'ici diplômé, c'est s'assurer une place dorée sous les joutes de lumière de la Haute-Société.

L'établissement accueille les élèves de 16 ans minimum à 22 ans maximum. L'entrée est exclusivement réservée aux personnes ayant été "repérées" par l'un des Chasseur de Têtes du Pensionnat. Partant de là, les individus dignes d’intérêt reçoivent une lettre de cette sorte, contenant tout ce qu'il faut pour s'ouvrir les portes de l'établissement.

Il y a dix ans, pour fêter les trente ans du Pensionnat, Sir Foster décida d'ouvrir les portes de ce dernier à une poignée d'étudiants boursiers. En contrepartie d'une prise en charge totale de leurs frais scolaires, ces étudiants devaient appréhender le fait qu'une fois leur diplôme en poche, il leur faudrait s'acquitter d'un emploi pour le compte du Pensionnat, en guise de retour sur investissement. Ceci ne concerne pas les descendants de grandes familles qui, eux, pouvaient partir où bon leur semble une fois leur scolarité achevée puisqu'elle aura été supportée financièrement d'un bout à l'autre.

Fort de cette initiative, il est pour l'heure très satisfait de cette action pour le moins osée - auparavant seuls les descendants de familles nobles ou riches pouvaient prétendre venir étudier ici.

Alors ? Tenté par l'aventure, Sir Foster ?