ShaoZu Hwang
Caractère
Nonchalant. Beaucoup de gens vous diraient que la description est finie, pas besoin de faire plus. Il est vrai que c'est la première chose que l'on remarque chez lui, il traîne presque les pieds, se poussant plus qu'il ne se déplace. Néanmoins, ce serait injuste de lui retirer tous ses autres attributs, il est aussi fainéant, orgueilleux, rancunier, entêté, lunatique, cynique et instable. En effet, il trempe un peu dans la négativité aux premiers abords mais ceux qui le décrivent ainsi ne l'ont connu qu'adolescent, à l'âge bête (et Dieu sait qu'il était bête...). A cette époque, il s'exprimait en grognant et levait les yeux au ciel à tout ce qu'on pouvait lui dire, vous l'auriez giflé. Il était silencieux et grognon, un gros penchant lunatique et légèrement emo.
Néanmoins, il a grandement évolué et très vite. C'est simple, personne de son quartier ne le reconnaîtrait s'il passait un jour là bas. ShaoZu est un homme plein de surprises et de spontanéité, ce n'était pas donc pas impensable qu'il parte un jour pour un périple seul. Il en est revenu métamorphosé.
En grandissant, Shaozu est devenu moins égoïste et a développé une grand empathie et un intérêt certain pour la politique. Il a découvert les différentes façons de vivres autour de lui, les différents seuils de pauvretés et d'hygiène qu'il avait eu la chance d'échapper. Adolescent, il aurait pu être jugeur, moqueur, satisfait de sa situation mais au lieu de ça, il fut ému par toute cette différente population. C'est de là que sont parties ses idées politiques et bien que dans sa pensée première il aurait plus sa place dans un clan tel que les altermondialistes, il choisit de rejoindre le clan Iwasaki-rengo après de longues et mûres réflexions.
Il aime lorsque son univers professionnel est rangé et carré dans sa structure principale. Étant très distrait, il a besoin d'une hiérarchie pour le garder sur le droit chemin et le rappeler à l'ordre.
Bien qu'il garde ses racines de nonchalance, il sait se présenter et faire bonne figure lorsqu'il considère que c'est important. C'est un homme respectueux et qui attend qu'on le respecte en retour. On le sait, avec lui le travail sera fait, pas forcément proprement mais fait.
Socialement, ShaoZu effraie facilement de par son expression qui semble blasée et secrète alors c'est toujours une surprise quand on ose s'adresser à lui et que l'on découvre une toute autre facette. C'est un homme aimable et souriant qui plaisante et donne de grand coups chaleureux dans le dos. Il parle fort et n'a aucune gêne avec ses amis proches. En ami, on pourrait le décrire comme loyal et qui offre son soutient sans condition, il est proche de son entourage et même s'il aime parfois piquer dans leur portefeuille ou les taquiner un peu méchamment à leur goût, il les aime très fort.
Pour ce qui est de la gente féminine, il se montre toujours respectueux et courtois bien que lorsqu'il est en mode drague, il peut parfois être un tantinet bourrin et lourd mais c'est la timidité qui le bloque,
Âge: 35 ans
Naissance: 03/09/1981
Arrivée: Natif
Présence en ville: De sa naissance jusqu'à ses 18 ans puis de ses 26 ans à nos jours.
Nationalité: Sino-russe
Métier: /
Statut civil: Célibataire
Groupe: Iwasaki-rengō
Section: Le lotus Rouge
Rang occupé: Dirigeant
Nom de code: Kuan Ti ~ Dieu de la guerre et qui protège des injustices.
Taille: 1.87
Corpulence: ShaoZu est un homme au corps sain et bien tracé. Il aimerait définitivement être plus trapu et « baraque » comme il aime le dire mais il n'a pas la motivation pour faire de l'exercice.
Cheveux: Une coupe « coiffée-décoiffée » arborée comme une affirmation de sa personnalité nonchalante. Des cheveux sombre et épais, bouclés, dégradé, ondulés, bref... à la dérive.
Yeux: Les yeux sombres de Shaozu ont une jolie forme d'amandes plutôt discrète, se plissant légèrement lorsqu'il sourit. Malgré un éclat un peu terne et vitreux, son regard s'illumine dès qu'il ressent la moindre émotion positive.
Autres: Shaozu semble avoir un visage fermé et sévère plutôt antipathique mais cela change du tout au tout lorsqu'il s'amuse et sourit, faisant alors découvrir un visage aimable et taquin. De plus, il a une voix si grave qu'on jurerait pourvoir sentir ses cordes vocales vibrer lorsqu'il s'exprime. Il porte beaucoup de tatouages sur ses bras, son torse, ses mollets et perdus dans la vague de dessin a simple but esthétique se cachent certains motifs ayant une réelle signification pour lui. Quelques piercings sont aussi visibles sur ses oreilles et à un téton (aïe).
Histoire
Si on pouvait résumer la vie de ShaoZu, on pourrait dire qu'il s'est toujours senti un peu seul. Une solitude étrange, pas de celle qui vous ronge intérieurement et vous plonge dans le désespoir et la dépression pas même de celle qui vous fait vous enfermer un peu plus dans votre mépris de soi. Il lui manquait juste quelque chose. Quelque chose de simple et concret. Quelque chose qui vous enseigne, qui vous nourris, qui vous borde le soir, qui vous protège et vous aime. Quelque chose que les autres, en grande partie, ont tous : un père.
Les parents de ShaoZu étaient très différents l'un de l'autre et ce dès le début de leur histoire. Lui, chinois et elle, russe, culturellement ils étaient déjà éloignés. Leur appartenance ethnique n'était pas tout, ils venaient aussi de différents clans. Son père était du clan Iwasaki-rengo et sa mère des instituts. Une histoire peu probable, n'est ce pas ? Une histoire vouée à l'échec, n'est ce pas ? Oui et oui, surtout à cette période !
Mais on ne contrôle pas ces choses là tout comme on ne contrôle pas l'amour et de l'amour entre eux il y en avait.
La mère de ShaoZu était une belle femme, une jolie rousse, le visage rond et coloré et tâche de rousseurs, des yeux perçants et francs, un corps élancé tout en courbes et cette attitude typique de la femme qui connaît un certain mode de vie et de confort. Une grande classe.
Le père de ShaoZu n'était pas laid mais il n'était pas incroyablement beau non plus, un homme tout à fait ordinaire dont la beauté résidait dans son amour pour sa femme, il lui aurait décroché la lune, il l'a regardait avec un tel dévouement et tant d'admiration, il en devenait charmant.
Rencontrés par hasard un jour, ils décidèrent de ne plus jamais se séparer. De toute évidence, rien ne fut facile pour eux. Leurs clans respectifs tentèrent de les mettre en garde, de les prévenir des conséquences mais quels jeunes fous d'amour écoutent ?
D'abord son père fut menacé, il apportait la peste au clan, c'était une honte. C'était une abomination. Il devait la quitter ou partir. Pas de rachat possible pour lui. Il partit sans se retourner, plus poussé par l'insolence que par son amour.
Ce fut ensuite le tour de sa mère, plus tard. Cela pris plus de temps pour elle car on la croyait en phase de rébellion, que ça passerait, mais en voyant que cette attitude persistait, elle fut mise à la porte aussi, elle fut jugée et moquée mais elle s'en fichait, elle était amoureuse.
Seuls mais plus proches que jamais, ils trouvèrent un coin paisible où s'installer, un endroit un peu pauvre mais sans jugement et ils y débutèrent une nouvelle vie. Une vie heureuse qui fut encore plus embellie par l'arrivée surprise mais ravissante d'un enfant qu'ils aimèrent plus que tout au monde.
Malheureusement, la vie est compliquée, l'amour est compliqué, et même si on se dit qu'on peut tout surmonter, on le pense souvent en plein bonheur sans avoir la moindre idée d'à quel point l'insurmontable est douloureux.
La routine, le fait d'être toujours l'un sur l'autre, un enfant qui a besoin d'attention, l'excitation de la nouveauté qui s'échappe, la comparaison constante avec son ancienne vie et surtout, surtout, surtout l'amertume des sacrifices fait pour l'autre.
Ce fut le père de ShaoZu qui mit fin aux disputes, aux cris, aux nuits seuls chacun de son côté, aux silences glaciale, il partit. Sans un mot, sans un baiser, ni pour sa femme, ni pour son fils. Il fit ses valises et disparut, tout simplement, comme s'il n'avait jamais été là.
ShaoZu avait 6 ans quand son père a quitté la maison. Ce fut une grande douleur pour lui mais voir sa mère pleurer était encore plus horrible. Il mit donc sa peine de côté et tenta de s'occuper de sa mère comme il le pouvait, en étant sage, en étant doux et affectueux et avec le temps ils s'en remirent et ShaoZu oublia même les traits du visage de son père ainsi que sa voix.
L'enfance de ShaoZu en dehors de cet incident fut paisible et même heureuse. Il se fit des amis, alla en classe et s'amusait dans son quartier. Il rencontra un petit garçon, César, dont il devenu proche. Ils avaient un an d'écart, ce qui n'était rien mais à cet âge ça faisait une grande différence. Il le repoussait donc sans arrêt, ne voulant pas jouer avec un « bébé » mais le petit blond était collant et coriace, tel un parasite. Finalement, ils s’endentèrent énormément. Social depuis l'enfance, ShaoZu avait des copains un peu partout mais le petit blond fut son seul véritable ami et confident.
Ils firent toute leur scolarité ensemble, séparés par différentes écoles mais rapprochés par toutes les sorties et vacances. Ils firent leurs premières bêtises ensemble (beaucoup suivirent), ils agissaient comme de vrais frères inséparables.
Comme dit précédemment, ShaoZu était heureux, il avait une mère aimante et douce, des copains, un meilleur ami, une vie simple. Tout ce dont il avait besoin. Néanmoins, à ses 18 ans, il fit ses bagages et partit. Il embrassa sa mère et lui laissa même un petit mot sur la table à son départ. Il en avait que pour quelques mois de toute façon. La seule raison de ce voyage était de « changer d'air », il avait besoin de voir autre chose, de découvrir le monde, faire des rencontres et surtout d'avoir une aventure. Il commençait tout juste à sortir de sa période d'ado bête et il avait la sensation de s'être entassé sur lui même et fermé aux autres. Avec un gros sac sur le dos et des grosses chaussure aux pieds, il partit pour un périple qui fut beaucoup plus loin qu'il n'avait prévu.
Beaucoup se demandent pour quelle raisons il était parti, qu'est ce qu'il avait vu et où il était allé. Personne n’eut jamais de réponse, quand il revint, en homme âgé de 26 ans, il se tut sur son voyage ou donnait simplement des réponses génériques et faciles. Bien qu'il écrit à sa mère autant que possible, il ne lui dit pas non plus ce qu'il faisait et ce qu'il voyait.
Les débuts de son voyage furent les plus difficiles, il ne s'était pas vraiment préparé mentalement à être si loin de chez lui, si loin de ses amis, de sa mère. Il n'avait pas non plus pris l'argent que sa mère lui avait donné, simple oubli dans l'excitation du voyage. Ses nuits étaient souvent froides et inconfortables, sur le sol ou dans un quelconque taudis abandonné. Il rencontra beaucoup de monde et il entendit des histoires, des accusations, des drames entre voisins, des conspirations. Il restait de nombreux mois dans les différents quartiers qu'ils découvraient. Ils allait d'habitations en habitations à la rencontre des gens et de leurs soucis bien qu'il ne puisse rien pour eux. Les mois passèrent ainsi à faire de nouvelles rencontres et à se balader innocemment, au gré du vent. Sa route prenait de longues pauses qui pouvaient s'étirer sur une année entière avant de repartir, les mains dans les poches, avec toujours cette attitude un brin fataliste de « si j'arrive ici c'est que c'était destiné à être. ». Il rencontra aussi beaucoup de pseudo mentor qui tentèrent de l'éduquer dans une certaine idéologie mais il les repoussa tous.
Puis, son chemin le mena dans un quartier difficile, un quartier qui demande à ce que l'on reste sur ses gardes ou qu'on l'évite tout simplement : Serrbelt. A vrai dire, ShaoZu n'avait aucune idée d'où il était, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre. Cet endroit avait sa réputation. Il ne se doutait de rien, tel l'enfant qu'il était.
Les ennuis ne prirent pas leur temps pour se pointer. Il lui suffisait de croiser le regard d'une des rares personnes sur son chemin pour se faire tout de suite menacer voir tabasser. Les côtes brisés, le visage déformé et le corps pleins ecchymoses, il espérait vite quitter cet endroit, mais sans carte, sans boussole, il ne faisait que s'enfoncer à l'intérieur de ce quartier sombre. Il était faible et fatigué, les nombreuses usines imposantes et grises à perte de vue le déprimait, l'air plein de fumées et de produits chimiques le prenait à la gorge et ne facilitait pas sa respiration déjà difficile dû à ses bleus et côtes brisés. Il allait tourner de l'oeil au milieu de la rue et mourir là, il le sentait. Ce n'était qu'un enfant maigrichon et faible. Désespéré, il entra dans une usine, la première qu'il vit, une usine de textile apparemment, et s'effondra quelques mètres après la porte. Il se réveilla quelques jours plus tard ce qui avait semblé être qu'une poignée d'heures pour lui, avec un mal de crâne vibrant et le corps tout endolori. Personne à l'horizon mais il était dans une grande pièce, dont le sol était jonché de matelas dénué de draps, quelques lampes à huile par terre et une forte odeur de transpiration. ShaoZu tenta de se lever mais son corps le rappela à l'ordre et il resta allongé. Il fut immobilisé de longues heures par la fatigue, la douleur et la peur. Il se disait que si on l'avait mis sur un lit, il ne risquait peut-être pas grand chose, on aurait pu le tuer dès le départ, à moins qu'on veuille le torturer. Cette idée suffit à lui donner la dose d'adrénaline dont il avait besoin pour ignorer sa douleur et se lever malheureusement la seule sortie de la pièce donnait sur un long et fin couloir sans portes et il entendait des voix se rapprocher. Pétrifié, il retomba sur son matelas mou et fit semblant de dormir. Les inconnus riaient fort et vinrent vers lui, on le bouscula et l'appela, Shaozu se réveilla. Les trois hommes autour de lui étaient visiblement asiatiques et bien armés. Ils l'aidèrent à se relever et lui offrirent à boire et le nourrirent. Effrayé, Shaozu ne dit pas un mot et accepte simplement tout ce qu'on lui donnait et laisser les hommes le charrier sur sa « timidité ». Ils lui expliquèrent qu'ils l'avaient trouvé au sol près de la porte de secours, qu'ils avaient hésité à le jeter dehors ou le tuer de ne peur que ce ne soit un espion mais que vu son état, il n'aurait pas été d'un grand danger. Ils voulaient savoir pour qui ShaoZu bossait, quelles étaient ses intentions dans leur usine, et pourquoi il était dans cet état. Le petit brun tenta de se justifier mais même pour lui son histoire n'avait pas beaucoup de sens. Les hommes décidèrent de l'emmener à ce qui semblait être le grand chef. Ou du moins, c'est ainsi que le voyait ShaoZu mais il s'avéra qu'il n'était qu'un responsable de mission/ territoire comme d'autres. ShaoZu ne prit pas longtemps à comprendre qu'il faisait face au clan Iwasaki-rengo. Malgré sa « petite » place, le grand chef était vraiment charismatique et impressionnant. Il crut l'histoire de ShaoZu et le laissa repartir mais Shaozu demanda à rester. Il avait peur de ressortir et mourir seul. On se moqua de lui mais il insista, il saurait se rendre utile, faire des corvées, nettoyer et aider. Le grand chef accepta et très vite, le pris sous son aile et lui offrit un apprentissage sur le clan, ses valeurs, son histoires, le maniement des armes et le combat. Avec un peu de temps, ShaoZu rejoignit le groupe de l'usine et créa des liens puis lorsque son chef monta en grade, il fut promu à sa place. C'était son premier rôle important, il se sentait dépassé et pas à la hauteur mais tout le groupe le respectait et le soutenait ce qui le mit en confiance. Sans qu'il ne s'en aperçoivent, 3 années étaient passées et il était âgé de 24 ans, il voulait revoir sa mère et surtout ne plus être coincé dans cette triste usine. Il décida donc de retourner en ville mais discrètement, il voulut un nouveau poste équivalent à son grade mais il n'avait pas fais ses preuves dans la grande ville, ce n'était qu'un rookie, alors on le mit chez les recruteurs.
Il lui fallut du temps et beaucoup d'investissement pour remonter les échelons et lorsqu'il fut légèrement plus haut dans la hiérarchie à 26 ans , il se permit alors de retourner voir sa mère et son ami d'enfance. Ce fut de grandes retrouvailles en larmes suivies de grandes fêtes à la maison et dans les bars. ShaoZu se garda bien d'annoncer son appartenance au clan et son grade à ses amis et sa famille.
A l'aide des liens qu'il a pu tissé au sein du clan, ses contacts avec la haute hiérarchie (dont son ancien grand chef) ainsi que grâce au respect obtenu de ses collègues et subordonnés, il fut capable d'évoluer toujours plus jusqu'à atteindre la place de dirigeant du Lotus Rouge.
Aujourd'hui, il se sent utile et à sa place, il avait remarqué lors de son temsp dans les plus bas rang que parfois même au centre du même clan, il y avait des inégalités et des conflits. Son rôle est désormais au milieu de ce conflit mais pour le meilleur, pour défendre ceux qui en ont besoin.
Bonsoir ~
Je suis Siou, j'avais trop hâte de rejoindre le forum et voilà, je commence enfin ma fiche !
Au plaisir de vous rencontrer !