Jeu 7 Avr 2016 - 2:32
Astrapé Perséides
feat Frisk | Undertale
Caractère
Histoire
Dernière décennie avant la nouvelle ère.
(13/06/2010)
(13/06/2010)
La colère s'empare de moi et me tords les boyaux, j'en mourrais si je ne déverse pas à temps ma bile sur le monde. Mon cœur est malade, je ne cesse de le ravauder, j'ai mal. Tu sais aujourd'hui le monde est laid, ou toujours l'a t-il été, je ne sais pas. J'espère que tu mènes à bien ta quête, il ne faut en aucun cas l'abandonner, souvient-en. A vrai dire je t'écris ces mots sans vraiment prendre le temps d'organiser mon propos, tu as du durant ta lecture t'en apercevoir, je demande ton pardon. Comme tu le sais j'ai tant de choses à te dire, mais l'on m'interdit de te revoir. ILS, notre ennemis commun ; la masse. Je sens sur moi chaque jour peser le poids de leurs jugements.
JE devrais rentrer des les rangs.
JE devrais reprendre enfin mes études.
JE devrais me faire des amis de mon âge.
JE devrais arrêter de faire soucier mes parents.
Nombreux sont mes devoirs note le et pourtant je les refuse tous, fais en sorte de rester toute ta vie durant libre ma chérie. Je t'avoue avoir un peu honte de ce qu'il va suivre après avoir écris ma dernière phrase, tu t'en doutes déjà peut-être (sûrement) il te faut accomplir la lourde tâche qui incombe aux gens réfléchis. Les loups qui ôtent volontairement leur masque dans la bergerie sans craindre le feu du berger. Conduis le monde vers des terres plus glorieuses, je te le supplie. Rattrape mes erreurs, j'ai grandie d'une manière si innocente, tellement inconsciente en soi. Notre rencontre aussi violente fut-elle me permit de comprendre quelles illusions eurent raisons de ma jeune personne à l'époque. D'ailleurs je ne puis plus me mouvoir à présent, ILS semblent satisfaits de cela. Je joue donc, je donne le meilleur de moi-même, je mets un peu plus du mien à chaque fois, je te le promets JE SUIS A FOND ! Il le faut bien, après tout je crève bientôt. Excuse moi encore ma plume crissa involontairement sur le papier. La mélancolie me devient une alliée précieuse en ce quotidien blâfard. Les mots me pèsent je … Mes pensées s’entremêlent, je m'embrouille, je … Je terminerai plus tard.
Attends moi.
Ton compagnon de toujours, Gabriel.
..........
Les herbes de la campagne mordaient la main du vent qui les caresse. Le temps se meurt, expire un dernier râle et se renverse. Astrapé soupira au creux des bras du Croquemitaine. Il ne sort pas très souvent, alors comme ce soir là fut tout spécialement choisit par lui-même pour parader dans les plaines, elle se décida dans la précipitation qu'engendre une joie démesurée de partager le plus de moments à ses côtés. Les confins de l'infini tendaient sur nos deux fiers personnages un voile d'intimité. Ces secondes, ces minutes et ces heures seront volées à l'Histoire.
- « Mon bon monsieur accepteriez-vous de me dévorer ? »
Une moue boudeuse taillada les traits de l'enfant, la réponse tardant un peu trop à son goût. Pourtant elle n'osa pas insister. Ses membres diaphanes se rejoignirent et s’entremêlèrent, d'imperceptibles soupirs s'échappèrent d'entre ses lèvres. Le Croquemitaine avala les distances sans se préoccuper le moins du monde de la maigre carcasse contorsionnée en son sein. En cet instant à travers ses yeux chétifs il semblait à Astrapé qu'entre ses longs doigts crépusculaires le monde se lovait. Elle trouva en ce spectacle un quelque chose de particulièrement rassurant.
- « Je puis comprendre que cela vous répugne, mais ne dit-on pas que la chair d'enfant se trouve être la plus tendre ? Vous savez j'attends cela depuis si longtemps ! Ma maman me dit souvent que refuser un présent n'est point digne des honnêtes gens ! Je ne serais même pas dure à mâcher et encore moins à être digérée. Je m'offre à vous sans arrières pensées. Je vous le jure ! Il faut me croire, moi, je vous aime. »
Délicatement il la déposa à terre, puis, lui fit signe de ne plus parler. Il leva l'une de ses mains osseuse et indiqua d'un long doigt semblable au bois mort un point situé au dos de la petite. Astrapé se retourna presque immédiatement ; au devant d'elle s'étendait une sombre masse de conifères effrayante de par son effroyable grandeur. Un frisson lui parcourut l'échine. Sa bouche se tordit en un horrible rictus d'effroi. Ses jambes grelottantes reculèrent vivement. Dans la précipitation elle trébucha et se serait écrasée de tout son long si deux gigantesques mais pas moins bienveillantes mains ne l'avaient réceptionné avant l'inévitable chute. L'immonde cicatrice qui déformait de par et d'autre le visage du Croquemitaine s'étira ; il lui sembla sourire. Elle s'agrippa maladroitement à sa jambe gauche avec l'incroyable force que la peur procure.
- « Nous ne devrions pas pénétrer en son antre vous savez... »
Reprenant sa marche il ne sembla prêter guère attention à ses dires. Ainsi tout deux s'enfoncèrent non sans mal dans l'Orjelière. Au milieu des majestueux centenaires se tenaient d'incroyables pousses d’orges aux épis que la magie avaient permis d'effleurer le ciel. Le lichen recouvrait de sa superbe le sol entièrement, étouffant ainsi la terre. Tout autour d'eux ne respirait que trop la vie, les faisant ironiquement paraître semblable à des âmes errantes. La vue des innombrables ombres inquiétantes que les regards pour un rien craintif de Astrapé faisaient vivre la fatiguèrent si grandement qu'elle se réfugia au cœur d'un énorme rocher. Sa terreur fut telle que son corps se mit à composer au rythme de ses sanglots.
La chaleur couplée au bras des saccades de sa respiration provoquèrent une légère montée de fièvre, sans logique aucune Astrapé semblait s'affoler. Cependant il semblerait qu’une explication puisse se trouver au cœur des légendes du passé qui qualifient depuis si longtemps déjà ses lieux de maléfiques. Il se susurre en effet que la Mort y résiderait. Fermant du plus fort qu'elle put ses yeux, elle se boucha les oreilles et se balança doucement d'avant en arrière ; simple héritage de l'enfance. De petites pressions exercées par un linge doux cotonneux suffit à éponger les gouttelettes de sueur perlant sur son front. Une voie douce, rassurante au possible lui parvint alors ;
- « Chut, voyons ne t'effraie pas pour si peu, ne te souviens-tu donc pas que quelques temps en arrière tu souhaitais ardemment disparaître tout à fait ? »
- « Je voulais rester auprès du Croquemitaine, mais j'ai échoué, lamentablement, pitoyablement même. J'ai tout gâché. Par ma faute seule notre entrevue s'en ait vue écourté. Il doit à présent me détester, non, je ne mérite même pas cela. Une chance pareille ne se représentera sûrement pas. Autant que je dépérisse ici, térée dans mon coin, sans que personne ne me dérange. »
- « Pourquoi nourrir un tel amour pour ce monstre ? »
- « Il n'est monstre que de par la subjectivité collective, et je pense qu'il est le seul à faire correctement le bien, de sorte qu'il ne trouva plus nécessaire d'occulter sa laideur. »
- « Ho faut t’arrêter de parler toute seule ! Ça commence à devenir grave flippant là ! Je veux plus t'y reprendre on va avoir des problèmes à force ! Mais c'est quoi cette gamine je vous jure ... »
- « La gamine fallait pas la sortir si t'en voulais pas maman. »
- « Astrapé tu grommelles encore ? »
- « Non, non Joy, R.A.S. »
..........
04 Août, 2013
Je suis Pan, Peter Pan. Je pourfends le ciel, gravis le toit des chaumières, caresse du bout de mes doigts les rêves de vos derniers. J'étincelle, illumine le ciel, voyage aux travers du globe sans attache aucune. Réjouissez-vous je permets à votre progéniture d'éviter le pire : embrasser votre image. Genoux à terre bande de gueux, j'exauce votre vœu ; retomber en enfance.
Un jour viendra et la raison sera enfin admise comme seule légitime régente.
- « Joy si on te proposait de rester une enfant éternellement, tu accepterais ? »
- « Quelle blague me fais-tu encore !? J'accepterais jamais une telle chose !»
Un jour viendra oui, mais ce jour là n'est pas pour maintenant.
Grande Astrapé tu seras fière de moi.
JE VOUS AIME, COOKIE, BONBONS, CHOCOLAT, MANGER !
J'aime bien faire/consommer ces choses là.
BB d'amur.
Luv.
J'ai mal aussi je suis allée faire du skate et de la trottinette et comble du désespoir je suis tombée avec la trottinette. J'aurai du écrire ma fiche à la place *pleure*.
Ouais sinon moi vous pouvez m'appeler Némo, c'est kool.
(ma fiche se remplira vite ou pas /thuglife/).