Alexander
Caractère
Histoire
Savez-vous ce qu'on ressent comme sentiment lorsqu'on nous affirme depuis tout petit que nous venons d'aucun parent, crée à partir de rien ? Simplement « ex nihilo nihil fit » ou plutôt « rien ne vient de rien ». Cette pensée a traversé mon enfance. Et c'est ce qui m'a fait penser que j'étais alors supérieur à un être « creatio ex materia » plus connu comme "crée à partir de matière." comme les êtres humains. Étais-je alors un dieu ? Né de l'immaculée conception sans dieu ni maître ? Mon esprit refusa alors d'admettre que je puisse être une "bête de foire" ou une arnaque crée par l'Institut ...
Mais peu importe ces voix des plus agaçantes de "cul-terreux conservateurs", au fil de ma croissance, j'ai vu bien des choses, beaucoup de choses dont j'ai garder le secret sans jamais le révéler dans l'enceinte de l'institut, qui pourrait mettre à mal certains vieux employés et grands patrons, des rumeurs ici et là, des mots ... Mais surtout sur quelque chose qui m'inspirait que l'aventure, l’adrénaline, fascination et rêves ... Sur le monde parallèle qu'on appelait "Terre". C'est aussi ça qui m'a grandement motiver, étant gosse, comme le job de mes rêves, être un agent envoyé dans cette univers parallèle.
En grandissant, mon ambition ne baissa pas, j'étais déterminé pour la première fois à vouloir "déplacer des montagnes" pour ce job. J'espérais plus que tout d'être pris après tout mes efforts.
Mes dix-huit ans sonnèrent alors comme le glas de ma victoire déjà planifié, l'accomplissement de mon rêve. Je passais alors ces fameux test d'admission. Je n'avais pas besoin de stresser, je savais que j'en étais capable, tout me semblait si facile. J'étais prêt à sortir major de ma promotion.
Mais le destin n'a pas voulu m'accorder ma chance ... Où devrais-je dire, l'institut en lui même n'a pas voulu de moi. Non, ce n'est pas vraiment ça ... N'a jamais voulu de moi.
Re... Calé ... ?
J'ai réfréné bien des choses depuis que je vis ici, j'ai ignorer les critiques, les insultes, les humiliations que la presse m'a porter, en tant "qu'ultime arnaque d'une diaspora affaibli prête à tout pour faire revenir le peu de monde qui l'a peuplent", être défini de "pub mensongère", "vaste blague sur l'avancement scientifique de ce monde" ...
Recalé ? ... Vraiment ?
Alors que j'avais enfin trouver quelque chose qui me faisait rêver, je savais déjà que l'intégration chez les humains seraient réellement difficile mais ...
Recalé !
J'étais définitivement pas un humain, aucun mot, aucune raison n'a été donné pour ce mot. Juste un simple "tampon" sur ma fiche de résultats m'évoquait avec horreur que je n'étais pas ici chez moi.
Recalé ! Recalé !
Ma place n'était définitivement pas ici. Cette trahison ... Mon monde que j'avais consolidé comme je pouvais pour survivre dans ce dépotoir ... J'avais pris sur moi, étant supérieur à eux, plus fort qu'eux, mais malgré tout, différent d'eux en bien comme en mal. J'ai voulu donner la patte à la société, accepter et même montrer ma bonne foi à ce monde grotesque, l'individu n'existe pas ici, il est broyé, écorché et brisé jusqu'aux derniers os pour qu'il puisse nous revenir en tant qu'engrais, nourrissant les futurs générations à leur tour, dans un cycle infernal.
Recalé ! Recalé ! Recalé !
Je n'ai pas besoin de nom pour vivre, comparé à vous tous ! Ni de savoir d'où je viens et qui suis-je selon les scientifiques.
La loi du plus fort ? Le cycle animal ? Mes sentiments n'étaient guère qu'une plaisanterie face à la mascarade que les humains acceptaient de leur société pourrie jusqu'à la moelle.
RE-CA-LÉ ...
Je découvrirai un jour quelles sont les personnes a qui je dois ce refus ! Je m'en fais la promesse !
Malgré mes paroles sur le fait que les émotions ne me touchèrent pas ... Ce jour là, ma colère me consuma les entrailles, des larmes coulèrent sans un quelconque pouvoir de les stopper. Ce fut la premiére fois et la dernière fois que mes sentiments semblaient apparaître véritablement.
J'ai froissais le papier de toute mes forces avant de le jeter à terre pour le piétiner.
Etais-je alors en train de piétiner alors tout aussi mes rêves et mes espoirs que la vie que je voulais vivre depuis gosse.
Mes gestes étaient démesurés mais je voulais apporter sans doute inconsciemment une symbolique de détruire tout sentiments qui puisse finalement me détruire à l'intérieur et freiner ce que j'étais au fond de moi, un être vide et différent.
C'est ainsi que je me suis fait cette promesse que je continue à suivre encore aujourd'hui ...
Un an après, malgré ma faible liaison avec les humains, m'étant enfermé dans ma chambre depuis des mois, je ne sortais quasiment plus, je n'arrivais pas à me résoudre à quitter le seul endroit que je connaissais aussi bien. Malgré que je pouvais aisément m'enfuir, les humains continuaient à me nourrir. J'avais pas réellement confiance en eux après le coup qu'ils m'avaient fait mais il ne pouvait pas se résoudre à tuer un être tel que moi. Arnaque ou pas. Je le ressentais ainsi.
J'entendis alors de l'agitation dehors, un beau jour, les gens semblaient s'affoler et couraient sans s'arrêter dans les couloirs vers la sortie "Est" du bâtiment.
Une femme crier alors proche de ma porte : "Sortez, il faut évacuer le bâtiment, le conseil d'administration de l'Institut s'est fait assassiner. Vite ! Sortez d'ici, il doit avoir des bombes dans tout le bâtiments !"
Je ne fis alors aucun bruit. Pour feindre que je n'étais pas ici.
Je compris rapidement que les assaillants pouvaient venir me chercher ici. Peut-être que c'était l'une d'entre elles ?
Perdre la vie ici ne m'inspirait vraiment rien. Mon rêve était déjà brisé à jamais et je ne pouvais que le laisser derrière moi en ce lieu.
Mais un autre homme s'approcha d'elle, au vue du son des pas lourds qui faisait, certainement, un homme de grande taille, lui déclara alors que je devais être sans doute autre part, peut-être dans le bâtiment ouest et elle semblait alors partir en sa compagne sans broncher. Je profitais alors pour m'échapper quelques secondes après, m'être bien assuré que personne me suivait ou m'avait vu.
Enfin sorti, je pris la fuite, le plus loin que je pouvais de l'emprise de l'institut.
Avec les années et de l'entraînement, mes talents pour me cacher dans la masse commencèrent alors à devenir de plus en plus efficace. Je suis devenu rapidement autonome, je faisais toujours attention aux moindres détails autour de moi.
J'ai alors enchaîner les petits boulots médiocres, les uns que les autres avant de rejoindre une troupe de cirque gothique. Des chouettes personnes, une "petite communauté d'humains" bien différent de ce que j'avais pu voir depuis des années à l'institut. Ils m'ont adopter vraiment rapidement.
C'est mon coté "unique" qui intéressait grandement le "Monsieur Loyal" comme on l'appelle dans le jargon de l'art du cirque. Mes attributs corporels comme mes cheveux et ma peau des plus pâle ne recevaient que des compliments de ce bon monsieur. J'étais énormément flatté, il me donna un job, après quelques questions.
Pendant un temps, j’endossai alors le rôle de clown, ce fut compliqué au début par mon manque de sociabilité, mais je compris rapidement que faire le pitre et amuser la galerie ne nécessiter par grandement de sentiments, j'avais juste à sourire et me créer de toute pièce un masque "social" comme un rôle dans une pièce de théâtre. Devenir quelqu'un d'autre pendant un temps. Je développa d'autres compétences au fur et à mesure, j'appris divers numéros de prestidigitation, avant de devenir un acrobate.
On me demandait alors de posséder un véritable nom de scène et aprés concertation, je décidais alors de me faire surnommer "la Mort du Soleil", un nom qui semblait intimidateur mais qui avait en soit toute une symbolique "Ma carrière d'agent signait la mort de mon "soleil". Mes ambitions que je ne pouvais pas oublier."
Rapidement, mon pseudonyme fit le tour de la scène amateur comme une traînée de poudre.
Quelques années après, je disparu de la circulation avec tout l'argent que j'avais collecté, mais je refis surface prés d'un an plus tard. Après avoir disparu des radars, je n'avais pas du tout changer, en apparence. Mais au fond de moi, mon regard était plus aiguisé. Et je dois dire que j'en avais grandement besoin de ces vacances loin de tout. Désormais, j'observe les changements constants de l'histoire de Pallatine, d'un point de vue externe, sans jamais agir directement avec elle. Tout en surveillant mes arrières des sbires de l'institut, en jouant avec eux. La vie est un grand jeu d'échec et ...
Le roi est loin de tomber au mains de l'ennemi, tant que j'aurais toujours au minimum un tour d'avance sur vous.
On m'appelle de bien des noms. Mais Adri' me suffit amplement. C'est mon premier compte donc ici. Mais un deuxième viendra avec le temps, pour faire revenir mon cher petit protégé.
Oui, donc moi c'est pour ce qui ont pas trop compris ou qui suivent pas au fond, votre serviteur "Sven Cassoulet-sama".
Mais j'accepte tout autres sobriquets avec courtoisie, tant que cela part pas trop loin, j'apprécie déjà les gens qui peuplent le forum et la CB d'ordre général (Oui surtout toi, Invité 8D).
Je vais pas mentir, cela a l'air très agréable ici et je m'y plaît vraiment ♥