isidore chandler everfield
compass points you anywhere;
il leur ferait presque oublier la beauté d'un arc-en-ciel, isidore à la couronne ourdie d'étoiles, entre ses fourmillants sourires tissés de fils d'or, son rire cueillant les teintes des plus splendides toiles. pendant que ses yeux tanguent avec le ciel dans une valse des nuages qu'il pense habilement régenter alors que l'orage, de ses pas veloutés, mène secrètement la danse depuis déjà des années. car son visage, les plis pourtant gorgés de soleil, inconsciemment n'aspire qu'a s'incliner devant ce paradis soupirant pour lui, inondant la terre de ces larmes, ces cris qu'il n'a seulement jamais éparties.
ce n'est pas qu'il se soit une seule fois retenu, mais tous ces maux, sur lesquels on juge il n'a simplement onques su mettre de mots, c'est plutôt qu'il ne s'en est même pas vraiment aperçu, les garde instinctivement reclus.
et isidore court après l'aube et l'avant-nuit, toujours. il n'a jamais été plus à l'aise qu'au demi-jour, quand tout ne lui parait qu'à moitié, sans formes ni contours ; comme si les fragments d'astres tentaient de s'accrocher à chacun de ses propres pourtours, effrayés de finir engloutis par la lumière ou l'obscurité les guettant du carrefour. c'est qu'elle lui semblait presque trop familière, sans savoir pourquoi : cette peur du noir et du blanc, du mal et du bien, alors emprunter des détours, faire le sourd, lorsqu'il pourrait plus sincèrement rugir au secours. mais plus que ses yeux, ses lèvres, c'est son esprit qui se ferme, opprimé par quelque chose d'un peu trop fort à aimer de tout son cœur, détester de toute son âme, éprouver de tout son être ; consumé par un flot de sentiments depuis bien trop longtemps esquintés, dénigrés, sûrement à l'excès. isidore souffre tant que la douleur, il ne la devine même plus.
c'est pourtant la candeur estampillée, sculptée sur sa peau qu'il continue de tomber amoureux ; du son d'un cœur battant, la vue d'un buste chuchotant doucement, des branches ondulant sous la caresse du vent, comme d'un parfum, d'un regard, d'un sourire envoûtant. parce qu'il étouffe et qu'aimer l'apaise, un peu bêtement. c'est pour cela que ses prunelles croisent le charme où qu'elles se posent, si bien qu'on en les croit capables pleurer des pierres précieuses sur tout ce qu'elles surplombent ; mais ce n'est sûrement rien d'autre que la splendeur décelée partout où l'ombre de son propre reflet ne peut être élucidée.
seulement isidore retient tout cet amour coincé au bord des lèvres, à chérir sur la pointe des pieds, comme s'il avait peur de faire fuir ou de trop brusquer. et c'est constamment cet air un peu timide et gêné, quand il essaye d'en parler ; il fait toujours très attention à ne pas ni heurter ni blesser, sa bouche, ses mains, chacun des pores de son corps débordants d'une douceur qu'il ne soupçonne même pas. c'est qu'il se sent terriblement maladroit, toutes ces fois où il appelle leur nom exagérément fort, que son rire résonne à tort ou à outrance ; parfois on lui en veut, parce que putain chandler, t'es gênant, quand il n'est rien que démesurément heureux de simplement pouvoir s'esbaudir avec eux.
et on a beau le lire dans ses traits, ses gestes, sa voix, c'est dans le fond de sa gorge que restent ancrés ses plus intimes sentiments, qu'il ne murmure qu'aux arbres, aux fleurs, aux brins d'herbes, en même temps qu'il étale sur des pancartes les mots qui pourrait permettre peut-être de mieux les préserver. hyperion laisse saigner son cœur pardessus ces plaques de carton, la sincérité éparpillée sur les doigts, car il n'est certainement jamais plus honnête que lorsqu'il désire protéger. ça explose aux oreilles comme des feux d'artifices un peu ratés, mais c'est plus curieux qu'incommodé que l'on accueille ses pensées : il croit en ce qu'il dit, ce qu'il défend et c'est tellement vibrant. ça frappe, trouble, désarme et — que l'on en ressorte convaincus ou pas — laisse son empreinte gravée dans l'âme.
il leur ferait presque oublier la beauté d'un arc-en-ciel, isidore à la couronne ourdie d'étoiles, entre ses fourmillants sourires tissés de fils d'or, son rire cueillant les teintes des plus splendides toiles. mais il est né un peu telle une pivoine ployant sous la pluie, aurait pu être vraiment plus majestueux si on le lui avait permis.
Âge: 23 ans.
Naissance: 29/06/2027.
Arrivée: 12/08/2045.
Présence en ville: cinq ans.
Nationalité: américaine. (californie du nord)
Métier: clochard qui se prend pour un écologiste. (en formation élagueur)
Statut civil: en communion avec la nature. (célibataire et le cœur à moitié dévoré)
Groupe: Altermondialistes.
Section: brigade des jeunes altermondialistes.
Rang: membre.
Nom de code: hyperion.
Taille: 1.77M.
Corpulence: agile, fin mais robuste.
Cheveux: blonds, irréguliers et toujours ébouriffés.
Yeux: azurins, en amande, expressifs.
Autres: fossettes — des moustaches de chats tatouées sur les joues — le dos parsemé de minuscules grains de beauté — des hématomes et des égratignures un peu partout — le teint un brin halé de ces gens qui passent leur temps dehors — se déplace en vélo orange — visage d'enfant et transparent — coupe lui-même ses cheveux — fume parfois — parle au vent, aux plantes, au sable, au ciel, aux nuages, à la mer, aux rivières, aux animaux, absolument tout — ramasse vos déchets au sol et vous sermonne gentiment.
cover me in honeysuckle memories;
c'est presque terminé en coulisses, j'édite dès que c'est tout fini je poste juste maintenant parce que ma date limite c'est demain (je crois ?????ZEJFDIK) et que ça le fait pas si j'ai l'air d'avoir rien foutu oups. donc j'édite dans la nuit ou dans la journée ET AU PIRE DU PIRE MARDI promis
[1er compte]
ici dulcinée, encore 18 ans bientôt 19. FAUT QUE JE PASSE SUR LA CB JUBKDIJFVKI mais vous m'intimidez un peu mdr JSP. je change de perso parce que. et c'est la première fois que je fais un homme alors si ça a l'air un peu féminin je sais pas mdrzujedfzeuj c'est normal sûrement
bref les gars pocahontas la plus belle (H A I R P O R N)