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La montagne n'est ni juste, ni injuste, elle est dangereuse (Tom Khortwood et Alessia Cassaro)

Mer 6 Juil 2016 - 14:56
(musique)

Le vent caresse les quelques brins d'herbes assez fins, sec et seuls pour pouvoir pousser ici. Les roches craquent sous ses chaussure et déjà à l'horizon, l'aube semble se lever. La lumière est pale, aux couleurs aquarelles et le temps est magnifique. L'air frais s'engouffre profondément dans les poumons de Tom, il aime senteur des quelques fleurs qui logent sur ce sol trop aride et trop froid.
Il est partit très tôt, durant la nuit pour arriver ici. Il le fallait, c'était devenue nécessaire. Depuis son enfance, avec son frère et ses beaux-parents, le jeune homme n'était jamais revenu en montagne. Pourtant il les connaissaient toutes, toutes uniques, et si semblable en certains point. Belles et dangereuses, froides et rassurantes.

Tom s'assoit au beau milieu des perles de rosée matinale. Puis il sort son trépied, son appareil photo, choisit son objectif il y fixe un filtre polarisant. Il est prêt à accueillir le levé du soleil, à sentir la chaleur des rayons dilater sa peau, la sécher de toute l'humidité de la nuit. Par dessus tout, il est prêt à capter cet instant unique, du haut de son col. La naissance du jour filtrant à travers les montagnes est toujours un moment unique, magique même. Dans ces moments, ce que Tom apprécie par dessus tout c'est le silence, l'attente, le solitude. Tout se met en pause, se tait, en attendant la venue du chef qui orchestrera la journée.
Les grillons se taisent, seul un cours d'eau en contre-bas ose briser le silence, ruisselant calmement le long des galets froids.
Soudain, Il apparait, illumine les flans de montagnes du haut vers la bas. Pour Tom le temps s'est arrêté, il ne cesse de prendre des photos, en changeant les paramètres, testant de nouveau réglages. Il change la composition de sa photo, intègre un 1er plan plus large à ses photographies.
Tout cela lui rappelle son enfance, quand la montagne était son seul compagnon de silence, sa complice. Le temps passe et l'atmosphère se réchauffe, bientôt il devra redescendre, retourner à la ville. Là-bas où l'air est moins pur, où l'on se sent enfermé. A Pallatine, l'horizon n’existe pas, ou pire, il se fond dans l'air épais et pollué de la ville.


A présent, cela fait longtemps qu'il descend, il commence à avoir mal aux genoux, aux pieds. Mais il est heureux de cette expédition, elle l'a ressourcé d'une manière étrangement efficace. Le soleil commence à taper, Tom s'assoit donc à l'ombre d'un arbre afin de boire un coup. Il connait la montagne mieux que quiconque, il est au courant de ses dangers, ses caprices. Il le sent, il ne doit pas trop tarder, il aurait aimé passé la journée en montagne, mais dans la journée un orage viendra briser la montagne, se déchainer. Tom le sent, et il le sait, rien de plus dangereux ou terrifiant qu'un orage en montagne. Il veut à tout pris éviter cela.

Au moment de repartir, il aperçut une silhouette au loin, un mirage peut être? Pour en avoir le cœur net il sortit ses jumelles. Effectivement, c'est bien personne.
Mais qu'est ce qu'elle fait là ? Il n'y a rien là-bas, elle est loin de tout comment elle a pu se retrouver là bas ?
Elle est peut être perdu. Je devrais aller voir ça de plus prêt, elle est peut être blessée.

Il changea donc de cap et partit dans sa direction. Il accélérera, il ne fallait pas trainer. Il lui faudrait au moins deux ou trois heures pour aller là-bas, car il ne pouvait pas passer tout droit, trop escarpé. Il espérait que la silhouette ne bougera pas trop. Le temps lui était compté, les premiers nuages arrivaient et peut être l'orage aurait bien lieu, le temps en montagne est totalement imprévisible.



Après être redescendu, avoir contournée le pan trop raide de la montagne et avoir commencé à monter, Tom se rendit compte que la personne avait bougé. Il sortit de nouveau ses jumelles pour scruter l'horizon, elle ne devait pas être bien loin. Il ne vit rien pourtant.
Que faire, rebrousser chemin ? Le temps menace.. Il menace aussi peut être cette personne, essayons de se rapprocher encore un peu.

Plus tard il l'aperçut, elle était là-bas, vers les rochets, loin de tout. Elle ne s'était pas dirigé dans la bonne direction, elle s'éloignait encore plus de la ville. Tom s'approcha encore afin d'être visible et lui fit signe de loin. L'orage se faisait sentir. Une partie du ciel était encore bleue mais c'était sûr, son instinct ne le trompait pas, l'orage s'invitait petit à petit dans le décors.
Espérons qu'elle est juste perdu et qu'elle n'est pas blessée.
Dim 24 Juil 2016 - 20:21

    Je ne savais pas où j'étais. Devant moi se trouvait des champs a perte de vue et des montagnes. Je pensais que j'étais encore en ville. Je m'étais égarée. Mince ! Je ne savais pas du tout où je me trouvais. Peut-être avais-je changé de pays peut être. Je ne savais même pas dans quel pays était Pallatine. Je ne m'étais jamais aventurée en dehors de la ville, étant plus en sécurité en zone rurale. Je ne connaissais personne en plus à la campagne alors pourquoi sortir de la ville ? Hum je n'avais pas à stresser. Je ne pense pas que des membres de la diaspora asiatique sortirai à la campagne, ils resteraient plus dans la ville. Oh et puis ils pouvaient aller n'importe où hein. Sa me changerai d'air au moins la campagne à la ville. Un peu de changement. Mais je n'aimais pas trop être seule dans un endroit que je ne connaissais pas.

    Soudain, je vis une personne au loin me faire un geste de la main. Je fronçais les sourcils. Qui était-il ? Que me voulait-il ? Pourquoi me faisait-il un geste comme si il me connaissait ? Je levais les yeux au ciel. Celui-ci se remplissait petit à petit de nuages menaçant et on entendait l'orage gronder au loin. J'espérais qu'il n'allait pas se mettre à pleuvoir, je n'avais pas de manteau sur moi. Je regardais autour de moi pour voir s'il y avait un village pas très loin ou une autre personne. Rien. Je poussais un soupir et me dirigea vers la personne qui venait de me faire un geste de la main comme s'il me connaissait.

    Une fois arrivée devant lui, je croisais les bras et m'arrêta. Je fronçais toujours les sourcils.

    - Bonjour. Vous êtes ? Vous habitez à la campagne ? Je ne vous ai jamais vu en ville.  
Ven 12 Aoû 2016 - 13:44
Une fois arrivé suffisamment prêt de l'inconnue, Tom pu constater une jeune femme. Elle semblait vraiment jeune, une adolescente peut être. D'un air méfiant elle le bombarda de questions : Qui il était ? où il habitait ?
Elle parle de façon formelle, froide, presque comme un robot. Puis elle semble déterminée, méfiante mais absolument pas terrifié, c'est plutôt étrange...

" Bien le bonjour, je m'appelle Tom Khortwood et toi ? J'habite en ville mais c'est tout à fait normal que tu ne m'ait jamais vu ou remarqué. Je suis à Pallatine que depuis quelques temps, et j'étais... Plutôt discret disons ces derniers temps. "

Comme elle ne répondait pas tout de suite, Tom s'empressa de rajouter :

"Il ne faut pas trainer, l'orage arrive. Qu'est ce que tu fais ici ? Tu es perdue ? "

Au loin les premiers grondement s'amplifiait. Même s'il n'en était qu'à ses prémices, Tom pouvait s'imaginer la violence dont celui ci allait faire preuve. Le vent griffant tout sur son passage, la pluie aveuglante et le ciel fissuré d'éclair.. Les orages d'été en montagnes offraient toujours un spectacle fascinant. Le danger était de le perdre dans toute sa splendeur et de ce faire avaler au fin fond de celui ci.
Il arrivait, déjà la brise chaude porteuse d'insectes virevoltant annonçait le chaos que la montagne allait vivre.
Jeu 1 Sep 2016 - 19:34
Le jeune homme qui se tenait devant moi me répondit le plus naturellement du monde, pas du tout apeuré. Je trouvais ça assez étrange. N'avait-il jamais entendu parler des gangsters et d'Al Capone ? Et des autres diasporas ? Peut-être s'agissait-il d'un simple civil. Sûrement. Je remarquais qu'il n'avait pas d'armes sur lui. J'étais rassurée. Je lui fis un petit sourire.

- Alessia Cassaro.

Je n'allais pas lui dire que je venais de la diaspora des gangsters, j'allais lui faire peur sinon. De plus si les membres de la diaspora savaient que j'avais parlé avec une personne autre qu'un gangster, le jeune civil allait avoir des ennuis. Je regardais autour de moi pour être sûr que nous étions que deux. Alors comme ça il était à Pallatine que depuis quelques temps. Un petit nouveau donc. Pour ça qu'il ne connaissait rien des diasporas. Je lui poserai peut être une question plus tard. Il était discret aussi. Il ne sortait donc pas beaucoup. Il me dit ensuite qu'un orage arrivait. Quoi ! Un orage ? Je détestais les orages ! Je voulais être enfermée, en sécurité et pas être à l'extérieur. Et j'étais en ce moment même à l'extérieur et à quelques kilomètres de la ville. Il me demanda si j'étais perdue.

- Oui j'ai marché jusqu'à arriver à l'extérieur de la ville. Je ne savais pas trop comment y retourner. On est loin ?

Je regardais le ciel, stressée. Dans combien de temps les orages allaient arriver ?    
Sam 3 Sep 2016 - 16:10
Son coup d’œil anxieux vers les nuages sombres en disait long. Heureusement que Tom était venu vers elle. Elle n'aurait sans doute pas retrouvé son chemin avant l'arrivé de l'orage. D'ailleurs ils n'auraient probablement pas le temps de rentrer à Pallatine avant. Il faudrait marcher vers les épais nuages boursouflés pour cela dans tout les cas.  Autant trouver un abris, ce serait moins dangereux probablement.
Tom ne voulait pas l'affoler plus que ça, mais il ne voulait pas lui mentir non plus.
Alors comme ça elle à marché depuis Pallatine jusqu'ici ? J'ai du mal à y croire, ou alors elle est totalement inconsciente du danger, même moi je fais attention en m'engageant dans cette zone. Il parait que certaines mines sont exploités par les gangsters, ces gens là ne plaisantaient pas et n'avaient pas de pitié. C'est trop louche, quelqu'un a du l'amener ici, lui tendre un piège...

" Tu es venue ici de toi même ? Tu n'es pas au courant que cette zone est aux mains des gangsters ? C'est plutôt dangereux de s'y promener seule... Honnêtement on est plutôt loin, je ne pense pas qu'on puisse éviter l'orage, Pallatine se trouve derrière. "

Comme pour appuyer son propose un long grondement fit doucement vibrer le ciel, avant de s'évanouir dans son propre écho. Les grillons se turent un instant, avant de reprendre. L'air se faisait de plus en plus lourd. A présent c'était certain, il arrivait. Si l'on s'y prend à temps, et correctement tout devrait bien se passer.
D'un ton qui se voulait le plus rassurant possible, Tom repris :

"Écoutes, nous discuterons plus tard. Pour le moment trouvons un abris, il ne faut pas trainer. Les mines des gangsters devraient en contenir mais elles sont probablement plus dangereuses que l'orage pour nous. Quittons cette vallée, d'accord ? "

Le jeune homme ne voulait pas sembler la forcer à le suivre, mais d'un autre côté, ce serait nécessaire. Elle semblait perdu et lui connaissait la montagne.
Mer 7 Sep 2016 - 11:03
Il se posait des questions sur moi. Il se demandait comment j'étais venue ici. Il me demanda si j'étais vraiment venue ici par moi-même. Bien sûr ! Je ne connaissais pas du tout cet endroit. Et j'avais marché pendant trop longtemps, dépassant la ville. Me trouvait-il suspecte ?

- Oui je suis arrivée ici par moi même. Je ne connaissais pas du tout la zone, j'ai simplement marché trop longtemps. Non je ne suis pas au courant que les gangsters possédaient cette zone, c'est la première fois que je viens ici.

Il ne fallait pas qu'il sache que je faisais partie des gangsters. Je devais jouer la jeune fille innocente. Jouer le rôle d'une étudiante. La ville était trop loin derrière nous. Nous étions obligés de s'abriter ici, l'orage arrivait trop rapidement. Je regardais autour de moi pour chercher un abri. Une fois ces mots dis, j'entendis un bruit sourd au loin. Je frissonnais. Je détestais les orages. Tom reprit avec une voix rassurante : "Écoutes, nous discuterons plus tard. Pour le moment trouvons un abris, il ne faut pas trainer. Les mines des gangsters devraient en contenir mais elles sont probablement plus dangereuses que l'orage pour nous. Quittons cette vallée, d'accord ? ". Je hochais la tête.

- Tu sais où on pourrait aller ? Nous sommes trop loin de la ville non ? Les mines ne me dérange pas, je n'ai pas peur. Je suis plus forte que je n'en ai l'air.
Mer 7 Sep 2016 - 11:48
Ok, elle semble d'accord pour me suivre. Plus forte qu'elle n'en a l'air ? Peut-être, mais là n'est pas la question. Ce sont des gangsters tout de même ! Soit elle ne les connais pas, soit elle me cache quelque chose. Ou alors elle veux juste me prouver qu'elle n'est pas faible, au cas où je serai dangereux...
Tom aurait vraiment aimé se montrer rassurant, voir réconfortant. Toutefois il n'avait aucune envie de la laisser ignorer la situation, ce n'est pas le genre de jeu auquel il jouait. Toutefois il ne fut pas totalement honnête, afin de la persuader de chercher autre chose que ces effroyables mines.

" Je connais peut être un endroit oui. "

Bien entendu il n'en connaissait pas, il avait juste étudié la carte avant de partir, et l'avait mémorisé. Il connaissait parfaitement la montagne de manière général, mais pas celles-ci en particulier. Le jeune homme entama la marche, il fallait bouger.



" Je ne doute pas que tu saches te défendre, mais ce sont des gangsters. Cela m'étonnerai que tu porte une arme à feu sur toi, ou alors que maîtrise l'art de tuer. Les mines c'est hors de question. "

Tom aurait préféré faire face l'orage que tomber nez à nez avec un gangster, loin de tout témoins. C'est ce qui allait se passer d'ailleurs s'il ne trouvait pas rapidement un refuge.
Au bout d'une heure de marche, le silence entre les deux personnages commençait à peser et les premiers flash illuminait le ciel obscure et grondant derrière eux. Tom aperçut une sorte de cabane en pierre avec un toit en chaume, surement une cabane de berger. Aucuns arbres à proximité, c'était le feu vert pour le jeune homme.

" Allons-y et espérons que ce soit vide. "


Au même moment, comme pour lui répondre, une lourde pluie froide s’abattit sur eux.
Sam 17 Sep 2016 - 1:28
    Je voyais bien que Tom ne me croyais pas. Il me suspectait de quelque chose. Je ne comptais pas lui dire que je faisais partis des gangsters, je ne voulais pas avoir de problème et lui faire peur. Je n'avais rien contre lui je ne voulais pas le tuer, je n'avais même pas d'armes sur moi. Celui-ci me dit qu'il connaissait peut être un endroit où s'abriter. Je ne savais vraiment pas que des mines étaient prises par des gangsters. Certains étaient en dehors du groupe d'Al Capone, il y avait plusieurs membres que je ne connaissais pas. Ils pouvaient peut être me tuer. Le jeune homme commença à marcher, où, lui seul le savait. Je marchais à côté de lui, à la même hauteur. Il s'inquiétais qu'il m'arrive quelque chose si on allait dans les mines. Ou bien simplement pour lui. Je n'avais aucune arme pour me défendre et lui non plus. Je ne voulais pas avoir de problème avec des membres des gangsters inconnus. Nous marchâmes pendant environs une bonne heure sans parler. M'emmenait-il loin de la ville ou étions-nous prêt ? Peut être m'emmenait-il dans un piège, il pouvait très bien me mentir. Devant nous se tenait une petite maison en pierre avec un toit en chaume. J'espérais que personne ne se trouvais à l'intérieur et qu'elle était abandonnée. Tom se posait exactement la même question. A ses mots, une pluie torrentielle s'abattit sur nous. J'étais trempée en même pas deux secondes. Je croisais mes bras et couru vers la maison, peut m'importait s'il y avait quelqu'un à l'intérieur, je ne voulais pas tomber malade. En ouvrant la porte rapidement je remarquais qu'il n'y avait pas de lumière. Elle semblait abandonnée. Il n'y avait rien à manger et il faisait assez sombre. Je n'aimais pas ce genre d'endroit.

    En entrant, le jeune homme me fit sursauter.

    - Apparemment il n'y a personne. On peut rester ici en attendant que la pluie se calme. J'espère qu'il ne faudra pas attendre trop longtemps je n'aime pas les lieux sombres...

    Une fois ces mots dits je m'asseyais au sol.
Sam 1 Oct 2016 - 15:32
Allesia Cassaro n'avait pas parut apeurée ni intimidé lors de leurs rencontre au beau milieux de rien. En revanche, si elle s'était montré méfiante au début, elle semblait apeurée à présent. Suffisamment en tout cas pour confesser à Tom sa peur des lieux sombre.
" Cette fille a peur du noire, pourtant elle se balade dans la montagne seule, ça n'a pas de sens, elle me cache forcément quelque chose. Peut être aurait-elle fugué ? "
Tom brûlait d'envie de lui demander mais il prit sur lui. Les adolescents son susceptibles parfois, et elle était suffisamment fermée pour le moment, pas question de risquer de la rendre encore plus taiseuse. Il posa alors posa une lampe électrique au centre de la pièce et s'assit en face d'elle, adossé contre le mur.

" Pour être honnête, on ne peux jamais trop savoir combien de temps cela va durer... Mais nous sommes mieux ici que dehors. Et on ne risque rien ici, l’abri à l'air solide et il n'y a pas d'arbre à prox.."

Il s'interrompit soudainement. Quelque chose n'allait pas, il l'avait sentit : un danger.
Maintenant, la pluie battait fort sur les mur épais de pierres froides et les grondements du ciels se rapprochaient d'eux. Une odeur de mousse et d'ardoise mouillée embaumait l'atmosphère. Le jeune homme était comme paralysé, tout ses sens étaient aux aguets. Que pouvait bien être ce bruit à l'instant ? Il attendait un autre son, un second indice. Il y avait-il des gens dehors ? Ou un ours ? Non par ce sont des animaux intelligents, ils évitent les habitation. De même pour les loups... Alors il n'y avait rien, juste son imagination ? Pourtant il aurait juré avoir entendu un cri, et des bruits de lutte.
Grinçant légèrement des dents, il saisit son sac afin de récupérer son couteau. Quel imbécile ! Il avait allumé la lampe, si des gangsters étaient ici, ils étaient repérés à coup sur. Tom n'avait pas éteins la lumière, afin de ne pas laisser penser aux éventuels intrus qu'il les avait repérés.

Tout à coup un fracas lourd vint percuter la porte, qui s'ouvrit sous le choc et laissa tomber de tout son poids une ombre ensanglanté au milieu de l’abri. Tom se leva d'un bond, son couteau à la main. Le manteau tailladé l'homme massique laissait entrevoir des plaies béantes. Il gisait là, face contre terre, se tordant lentement dans un gémissement.
Dim 4 Déc 2016 - 17:28
Tom s'approcha et s'assit en face de moi, contre le mur, en posant une lampe électrique au centre de la pièce. Je ramenais mes genoux contre moi.

- Tu penses qu'on resteras combien de temps ici ? Toute la nuit ? On a rien a manger et je veux pas dormir sur le sol.

Le jeune homme me dit que c'était mieux d'être ici que dehors. Même s'il faisait frais dans la maison, il avait raison au moins on était à l'abri de la pluie. Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Celui-ci venait de se stopper soudainement. J'écarquillais les yeux.

- Quoi qu'est ce qu'il y à tu as entendu quelque chose ?

J'étais maintenant aux aguets. Peut être il n'y avait rien du tout. Peut être le vent qui s'engouffrait dans la maison, peut être autre chose. Il n'avait pas dit que des gangsters habitaient par ici dans une mine ? Je ne risquais rien. Mais je me trompais peut être, peut être n'avaient-ils jamais entendu parlés d'Al Capone. Tom venait de s'embarrer de son sac pour l'ouvrir et en sortir un couteau.

- Quoi quoi quoi qu'est ce qu'il y a ?

Je n'avais rien pour me défendre si un animal sauvage arrivait ou même un meurtrier, assassin, fou qui habitait en dehors de la ville. Alors que je m'approchais de lui, la porte en bois tomba sur le sol. Devant nous se tenait un homme, au sol, blessé. Du sang s'écoulait d'une plaie. Tom s'était levé d'un bond le couteau à la main. Je poussais un petit cri et vins me cacher derrière lui.

- Tu penses qu'il est mort ? C'est un gangster ou une personne perdue ? Tu penses qu'on peut l'interroger ? Vas-y toi, tu as un couteau....
Jeu 8 Déc 2016 - 18:21
La jeune fille s'était réfugié derrière Tom, et voilà qu'à présent elle lui demandait de vérifier son état. Finalement elle ne semblait pas si courageuse. De son côté il ne savait plus comment réagir, l'inconnu gisait face à eux dans une flaque d'eau et de sang clair.
Après avoir confié son couteau à l'adolescente il s'approcha de la créature nouée dans ses vêtements boueux. Il posa alors ses mains sur l'homme face contre sol, il était gelé. Après s'être retourné vers Alessia, lui lançant par la même occasion un regard perdu il entreprit de prendre son pouls. Le contact de la peau froide et glabre sous ses doigts lui fila la chaire de poule. Était-il en train de toucher un cadavre ?
Puis il sentit des battements, lents et irréguliers.

" Cet homme est encore vivant " s'écria-t-il en reculant d'un pas.


" Il est sacrément amoché... Je vais essayer de voir ce qu'il a, cherche dans mon sac des tissus, de l'eau, tout ce qui pourrait servir ! "

Il retourna alors précautionneusement le corps de l'individu et commença a inspecter ses plaies. Les tissus mouillés semblaient n'être tailladés qu'à deux endroits, au niveau de l'épaule et de la hanche. Tom défit sa chemise afin de libérer les entailles béantes, probablement résultat d'un couteau de chasse. Il lui faudrait des points de sutures, des compresses, de quoi désinfecter.. Mais ils n'avaient rien de tout cela !
Totalement immergé dans l'action, le français ôta son manteau et le plaça comme coussin pour l’intrus. C’est seulement à ce moment qu'il aperçu son visage. Il était crispé, immobile. Des cheveux châtains cachaient en partit ses yeux ainsi que des sourcils hirsutes. Un filet de sang coulait le long des traits marqués de son visage. Elle provenait d'une petite coupure au niveau de son front, rien d'important apparemment... Que faisait-il ici ? Quel genre d'homme était-ce ? Que s'était-il passé ?

Un coup de tonnerre rugit soudainement, ramenant Tom à la réalité. Il prit alors conscience de la situation, qui qu'il soit, cet homme possédait un ravisseur !

" Alessia, ferme la porte ! "
Mer 14 Déc 2016 - 12:41
    Avant de s'approcher de l'homme, Tom me confia son couteau. Je le pris en tremblant.

    - Pourquoi m'as tu donné ton arme ? Et s'il se réveillait et t'attaquerai ?

    Quelle pensée idiote ! Il était blessé. Par un ravisseur. Gangster ou autre personne ? Je ne savais pas mais j'avais appris de Tom que des gangsters se situaient dans les mines. Je n'étais pas au courant. Connaissaient ils Al Capone ou était il inconnu pour eux ? Tom s'approcha de l'homme au sol et chercha son pouls. Il recula d'un pas. Il était vivant ! Allait-il penser qu'on était des ennemis lorsqu'il se réveillera ? Tom me demandais de chercher dans son sac de l'eau ou tout ce qui pourrait servir pour aider le pauvre homme. Je commençais à chercher dans son sac et prit ce dont il aurait besoin. Je m'approchai de lui en lui donnant les objets son couteau toujours dans ma main.

    Alors si que Tom prenait ce que je lui tendais un coup de tonnerre retentit me faisant sursauter. Tom me cria alors de fermer la porte. Mais oui la porte ! J'allais l'oublier ! Je m'empressai de me diriger vers l'entrée de la cabane avançant précautionneusement mon couteau en avant. Je ne vis pas l'ombre qui s'était cachée contre le mur de la maison. L'ombre apparut alors et je vis le visage de l'homme à la lumière d'un autre coup de tonnerre. Il était hirsute comme un homme habitant dans la nature loin de la ville. Il ne connaissait pas Al Capone s'était sur ! Je brandis mon couteau vers lui.

    - Reculez ! Je pourrais vous tuer !

    J'étais incapable de tuer je n'avais jamais tuer personne. J'étais le bourreau mais l'assassin chez les gangsters. Mes deux mains tenant le couteau tremblaient. J'avais peur. Mais une gangster digne de ce nom ne devrais pas avoir peur.
    Je poussais un soupir et reprit confiance en moi pendant un instant.

    - Reculez ! Ou vous aurez affaire aux gardes du corps d'Al Capone !

    L'homme s'arrêta un instant. Le connaissait il ?

    Il grogna un instant et répondit :

    - Al Capone ? Serais-tu le célèbre Bourreau ? Je ne savais pas que le Bourreau des gangsters était une femme. Jolie qui plus est.

    Il termina cette phrase par un sourire pervers et s'approcha de moi.

    - Reculez !

    Je recommençai à trembler en brandissant le couteau de Tom. Je fermait les yeux pendant que l'homme s'approchait de moi. Soudain je sentis quelque chose de mou devant moi. J'ouvris un oeil et vis que le couteau était enfoncé dans le front du gangster. Je reculai rapidement. L'homme s'effondra sur le sol. Le couteau venait de transpercer son crâne, il ressortait de l'autre côté. Je poussais un cri. J'avais tuer un homme.

    Un assassin peut être mais j'avais tuer un homme. C'était la première fois que je venais de tuer un homme ! J'espérais que Tom n'avait pas entendu la conversation et qu'il s'était intéressé à l'homme au sol. Je tournais le dos à l'homme mort sur le sol pour me tourner vers l'homme blessé. Celui-ci était maintenant debout aidé par Tom.

    - Je...je l'ai tué....

    Des larmes commençaient à couler sur mes joues.
Ven 6 Jan 2017 - 18:40
Au moment où Tom avait ordonné à Alessia de fermer la porte, il avait déjà eu ce mauvais pressentiment. Une certitude qui lui disait c'est trop tard, une pensée qu'il cacha instantanément en se répétant comment pourrai-je le savoir ?
De fait, qu'il eu raison ou tord, un nouvel impératif venait de s'imposer à lui. En effet l'étranger semblait se réveiller et toute l'attention de Tom se focalisa focalisa sur ce moment précis où il reprendrait connaissance. Comment allait-il réagir ? Par simple prudence, mais aussi par curiosité, le jeune artiste déchiffrait chacun des mouvements du blessé, prêt à réagir. Cela commença par une courte et puissante inspiration, comme lorsque l'on se réveille d'un cauchemar. Puis l'homme tenta brusquement de se relever, en vain car Tom l'avait immobilisé au sol. Naturellement ceci déclencha une réaction de peur, un besoin instinctif de lutter, que Tom fit de son mieux pour calmer.

" Vous êtes blessé, ne bougez pas où vous risquez de ré-ouvrir votre plaie. Je ne suis pas votre ennemi, ne bougez pas surtout, vous êtes en sécurité."

L'assurance avec laquelle il prononça ce dernier mot le troubla. En sécurité ? Vraiment ? Une nouvelle fois il n'avait pas vu la situation dans son ensemble. Alessia a-t-elle eu le temps de refermer la porte ? Une rapide coup d’œil lui indiqua que non. De plus elle n'était plus là, enfin plus dans la cabane. Bon dieu ! Où est-t-elle ?! Que s'est-il passé ? Il se leva d'un bond mais la main de l'inconnu lui agrippa la cheville.

"Aide-moi à me lever, s'il vous plait. " dit-il calmement.

Tom s'offusqua, il n'avait pas le temps pour ça. La jeune fille n'était plus là et il se sentait déjà responsable. Elle s'était peut être fait enlevé, ou alors elle avait fui sous la pression. Dans tous les cas elle courrait un grave danger, la montagne en pleine tempête n'est pas plus sûre qu'un nid ces racailles de gangsters.

"- Mais elle a disparut ! La jeune fille qui était avec nous ? Je dois aller la chercher, vous restez ici !  s'écria-t-il.
"- Ne t'en fais pas, elle va bien. " répliqua immédiatement, mais calmement l'homme à terre.

Cette phrase bouleversa tellement Tom qu'il ne su pas comment réagir. Il décida donc bêtement d'obéir. Comment ça elle va bien ? Ils se connaissent maintenant ? Elle est ici et je ne l'ai pas vu ? C'est moi qui délire ou quoi ? Je ne comprend plus rien...
Une fois arrivé dans l’entrebâillement de la porte, ils tombèrent simultanément nez à nez avec l'adolescente, qui paraissait terrorisée, et le cadavre d'un homme à ses pieds. Du sang s'écoulait abondamment de son front, et gisait planté au milieu de cette marre rouge le couteau de Tom. Lorsqu'il leva les yeux face à l'adolescente, celle ci le regarda plus perdue que lui encore et bredouilla :

" Je.. Je l'ai tué..."

Tout deux restèrent ainsi de longues minutes à se dévisager sans ne comprendre pourquoi. Tout cela dépassait totalement le jeune homme. Quelques minutes plus tôt la situation avait totalement viré à la catastrophe, puis à présent elle devenait l'absurde. Elle l'a tué ? Tant mieux... Enfin non ! Elle a vraiment fait ça ? Il doit peser au moins deux fois son poids, comment cette jeune fille étrange et frêle aurait pu venir à bout de cet animal ? Comment ne serait-ce qu'une seconde envisager un geste si professionnel, l'arme planté en plein milieu du front, simple et efficace. Ou alors il y avait quelqu'un d'autre ?
Tom regarda autour d'eux, mais il ne pu distinguer aucune silhouette dans la pénombre. Au bout d'un moment l'homme appuyé sur son épaule leur proposa juste de rentrer. Comme s'il était juste venu pour vérifier que tout allait bien. Comme si c'était le cas.


Une fois à l'intérieur, il aida l'inconnu à s'installer, sortit son pull de rechange et le proposa à Alessia, qui était trempée de la tête au pieds. Les seuls mots qu'il avait dit avait été "ça va aller" ou alors "on est en sécurité maintenant". En effet, lui-même troublé par la situation il avait jugé nécessaire de laisser à la jeune femme le temps de se remettre de ses émotions. Petit à petit il acceptait l'évidence, il fit de son mieux pour retrouver son sang froid, observer le contexte de la manière la plus objective possible : tout danger semblait écarté. En revanche il restait beaucoup trop de mystères.
L'orage commençait déjà à cesser lorsqu'il ré-ouvrit la conversation :

" Maintenant que tout le monde est à peu prêt remis, je voudrais comprendre deux choses. D'abord Alessia, pourrais-tu rapidement nous dire ce qu'il s'est passé ? Ensuite vous allez nous expliquer qui vous êtes, et dans quel pétrin vous êtes, et nous avec vous ? " Rajouta Tom après un léger silence, en se retournant vers l'inconnu.
Ven 17 Fév 2017 - 14:28
Alors que je venais de rentrer à l'intérieur de la cabane en compagnie de l'homme blessé, Tom me tendit son pull. Je le pris et le remercia d'une petite voix triste. Il avait prononcé un "ça va aller" tout en me tendant son pull. Je le mis. Celui-ci était trop grand pour moi mais peu m'importait. Un silence pesant s'installa. Puis Tom commença en me demandant ce qu'il s'était passé. Je séchais mes larmes et répondit :

- Il y avait un homme dehors. Celui-ci ne savait pas qui j'étais et il voulait me tuer. C'était un gangster. Je...je ne le connaissais pas.

Je laissais un silence pour reprendre :

- Je fais moi aussi partit des gangsters. Je suis la fille adoptive d'Al Capone. Je m'appelle Alessia et je suis surnommée le Bourreau. Mais je n'ai jamais tué quelqu'un avant de tuer l'homme il y a un instant.

L'homme blessé attendit que Tom réagisse à ma révélation et parla :

- Je connais Alessia. Je fais aussi partit des gangsters, d'Al Capone. Mais je ne connais aucun des gangsters à l'extérieur de Palatine, sur les terres extérieurs. Ceux-ci ne vivent que pour tuer les personnes se perdant. Ils sont sans pitié. Nous ne vous voulons aucun mal Tom, ne vous inquiétez pas.  
Ven 10 Mar 2017 - 19:05
Alessia semblait s'être calmé, et sa voix fébrile perçait maintenant le lourd silence. Elle allait enfin donner des explications. Après une tentative de se justifier, couplé d'un désir de comprendre qui était son agresseur, elle lui avoua ce qu'elle s'était tant appliqué à cacher à Tom jusque là.
Alors c'est vraiment une gangster ? Cette jeune adolescente mal-assurée trouillarde est vraiment la fille adoptive d'Al Capone ? Elle a tué cet montagne, elle doit être douée en combat tout de même. Mais cela veut dire que le tristement célèbre gangster est décidément ici à Palatine. Ce n'est pas très rassurant...
Tom avait déjà entendu parler de sa venue dans la ville mais il avait cru a un rumeur. Quand la fille adoptive du célèbre Al Capone eu finit de parler, ce fut au tour de l'inconnu de s'exprimer. Il ne fit que confirmer les dires d'Alessia, affirmant qu'en effet il la connaissait. Toutefois il essaya aussi de rassurer le jeune homme qui s'était inconsciemment reculé. Il conservait une très mauvaise première impression des gangsters, ceux-ci l'avait carrément tabassé lors d'une exposition d'art contemporain foireux. Il avait tenté d'empêcher ces brutes de détruire gratuitement les oeuvres et ils s'en étaient alors prit à lui en retour. Sentant que ce serait à son tour, il prit la parole :

« Écoutez finalement, je ne veux pas en savoir plus. Dites moi simplement si d'autres vous cherchent. Je veux juste savoir si nous sommes toujours en danger, le reste ne m’intéresse pas. Dans tous les cas l'orage va bientôt passer. Dès les premières lueurs je vous indiquerai la route pour revenir à Palatine, libre à vous de me suivre ou non, moi je rentre. »

Cela se sentait dans sa voix, Tom Khortwood était terriblement mal-à-l'aise. Même s'il considérait chaque vie humaine comme intéressante et source de poésie, il répugnait littéralement ces balourds de gangsters. Or il venait de sauver la vie de l'un d'eux, peut être même deux en venant aider Alessia qui s'était perdue en pleine nature. Si s'était bien une gangster se dit-il, mais tout semblait l'indiquer à présent.
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