Deuxième conférence de l'Institut
En ce lundi 16 mai, les portes de la salle de conférence de l'Institut s'ouvrent pour accueillir pour la seconde fois une réunion destinée à partager les informations que chaque groupe dispose à propos des derniers événements. En ces temps de crise, la distinction qui existe entre les diasporas semble s'estomper, mais chacun se doute bien qu'elle reprendra de plus belle dès que la situation sera un peu calmée.
Le dispositif de sécurité de l'Institut est impressionnant : des gardes ont été mobilisés en nombre et scrutent avec attention la foule qui se presse dans la salle de conférence. À vrai dire, cela n'a rien d'étonnant, après la fusillade qui a eu lieu lors de la conférence précédente : l'Institut veut éviter qu'une telle catastrophe se reproduise à nouveau. Certaines personnes, d'abord hésitantes, semblent reprendre confiance en voyant que la salle est bien gardée. Par ailleurs, tous ceux qui entrent sont fouillés et les armes sont bien évidemment bannies des lieux.
Le nombre de participants est limité : un peu plus de cent places assises ont été distribuées par tirage au sort, en respectant tout de même un certain équilibre entre les groupes. La salle est donc relativement vide, pour des questions de sécurité. En revanche,
les sièges ne sont ni numérotés, ni attribués, chacun est donc libre de s'asseoir là où il le désire.
Une scène a été installée au bout de la salle : dans des fauteuils confortables disposés en arc de cercle, neuf représentants sont déjà installés. Certains se connaissent déjà, d'autres sont ennemis, on ne s'étonnera donc pas que les responsables de l'Iwasaki-rengô, Issei Yoshigahara et Sansar Enkhsaikhan, aient été installés à l'exact opposé du représentant gangster, Earl Winchester. Le centre de cet arc est naturellement occupé par les hôtes, les représentants de l'Institut lui-même, le responsable de la section Makoto Toshizō Hijikata et l'ambassadrice de l'Institut Sara Krizman. Entre eux ont été répartis les autres représentants : Hafiz at-Tabarî pour les Altermondialistes, Caroline Smith pour les geeks, Ilya Kovalevski et Camille Claudel pour les opportunistes, et Franny Bell pour les indépendants.
Mais en attendant qu'ils puissent prendre la parole, c'est une maîtresse de cérémonie qui s'avance vers le public attentif. Femme de grande taille au tailleur parfaitement coupé,
elle impose le silence dès qu'elle arrive sur le devant de la scène.
« Bonjour à tous, et merci à vous d'avoir répondu à notre invitation si nombreux, déclara-t-elle d'une voix plutôt grave. Je remercie également, au nom de l'Institut, les représentants qui ont bien voulu participer à cette conférence. Permettez-moi de vous les présenter dès à présent... »
Elle commence alors à présenter un à un les représentants, leur diaspora, leur métier, et les faits importants qui les concernent. Puis elle revient vers le public et déclare :
« Comme vous le savez, l'objectif de ce jour est de discuter des problèmes importants que notre cité de Pallatine connaît en ce moment, et de trouver une solution à ces perturbations temporelles qui n'ont déjà que trop perturbé notre quotidien. Les représentants ici présents prendront la parole au nom de leur diaspora, mais vous êtes tous chaleureusement invités à prendre la parole dès que vous le souhaiterez, je suis certaine que vos avis et opinions seront d'une très grande aide à la communauté. Nous sommes en petit comité, nous devrions donc pouvoir tous nous exprimer facilement. »
Après ce préambule, elle se tourna vers les représentants :
« Avant de commencer, peut-être pourriez-vous nous donner votre avis sur les perturbations temporelles : est-ce qu'elles vous inquiètent ? Est-ce que vous avez une idée de ce qui peut les causer ? »
CHOSES À SAVOIR
• Vous pouvez participer à l'intrigue même si vous n'êtes pas représentant !
• Chaque diaspora a envoyé un ou deux représentants pour partager les informations dont elles disposent. Ces représentants sont tous rassemblés sur scène et interviennent en priorité.
• Les membres du public ont obtenu leur place par tirage au sort.
• Les membres du public peuvent intervenir dans le débat à tout moment, les organisateurs sont très clairs là-dessus.
• N'oubliez que la précédente conférence, qui s'est déroulée il y a un an, s'est achevée par une fusillade : votre personnage a été fouillé et n'a pas pu faire entrer d'armes dans la salle de conférence.
• Il n'y a pas d'ordre de passage : si vous ne postez pas, ce sera comme si votre personnage se taisait.
• Vous pouvez poser des questions à la maîtresse de cérémonie (PNJ), elle s'efforcera d'y répondre du mieux qu'elle peut. Concrètement, le MJ essaiera de vous répondre dès que possible.
Le sujet sera divisé en phase. Chaque phase correspond à une nouvelle intervention de la maîtresse de cérémonie, qui orientera les questions, rebondira sur certains sujets, en écartera d'autres, etc. Une nouvelle phase sera lancée tous les samedis. Afin de ne pas ralentir le sujet, évitez de rebondir sur ce qui a été dit dans une phase précédente. Merci de privilégier des réponses courtes, maximum 500 mots pour éviter de trop bloquer le sujet.
Pour toute question, contactez Naga Umiaktorvik.
PHASE INTRODUCTIVE (jusqu'au 04 novembre)
Dans cette première phase, la maîtresse de cérémonie vous demande de donner votre avis sur les perturbations temporelles. Il s'agit d'une question très générale destinée à ouvrir le débat, vous êtes donc libres de dire ce que vous voulez. Le public peut bien entendu demander à intervenir.
La première phase débutera le 05 novembre et dépendra de ce qui a été échangé.